Le discours à la Nation d'Ali Bongo dans un contexte politique tendu
S’adressant au gabonais dans le traditionnel discours d’introduction à la Fête de l’indépendance, le président Ali Bongo Ondimba a réagit avec véhémence aux événements de ces derniers jours.
Rappelant les pères fondateur de la nation gabonaise dans les premier mots de son discours, le président a commencé par insister sur l’unité nationale. “Il nous appartient à nous tous de consolider et de perpétuer ces acquis et prérequis sans lesquels il n’y a pas de progrès soutenu ni de développement durable. Nous devons nous atteler, chacun à son niveau et dans son rôle, avec une pleine conscience de nos défis et responsabilités dans un monde de compétition exacerbée, où chaque peuple, chaque nation doit s’inventer un avenir et s’assumer de plus en plus et de mieux en mieux. Notre jeune compatriote, Anthony Obame, vient de nous en offrir la plus belle des illustrations en remportant la première médaille olympique de notre histoire, remplissant nos cœurs de joie et de fierté.”
Continuant sur le même credo, Ali Bongo a insisté sur la diversité des cultures gabonaises affirmant avec force que “notre pays doit assumer sa démographie diversifiée. Notre pays doit œuvrer en toutes circonstances en faveur d’une cohésion nationale plus accrue. Notre pays doit combattre l’ethnocentrisme, le tribalisme, la haine de l’autre. Toutes choses qui, sous d’autres cieux, ont conduit à des catastrophes innommables.” Une allusion aux accusation de tribalisme portées par certains ténors du PDG envers l’Union nationale, auxquelles il oppose la volonté d’“ être fiers de raconter l’histoire de notre pays aux générations présentes et futures ainsi qu’au monde entier car elle est belle, notre histoire. Elle est franche et vraie. Elle est faite du partage de valeurs communes, au centre desquelles la solidarité.”
Le président a ensuite développé les réformes nécessaires à l’amélioration de la vie des gabonais et dénoncé les abus contre lesquels il demande au gouvernement de lutter : “Comment expliquer en effet des situations analogues à celle d’un patient qui, muni de sa carte CNAMGS, arrive dans un hôpital nouvellement construit ou rénové, avec une garantie de financement et que les personnels qui doivent le prendre en charge, le poussent comme tant d’autres Gabonais vers une clinique privée ? (…) Nous avons, particulièrement nous, la classe dirigeante qui a succédé aux Pères fondateurs, et qui connaît le rôle qu’elle a joué dans notre histoire récente, un devoir d’humilité et de mesure, de responsabilité et de générosité. (…) L’année dernière, j’avais évoqué les pratiques scandaleuses de commerçants véreux. Il s’y ajoutent les pressions injustes et insoutenables de certaines administrations publiques sur le secteur privé, grévant ainsi la structure des prix. Le peuple Gabonais par ma voix, demande au Gouvernement plus d’efficacité pour régler en urgence cette situation et éradiquer ces pratiques qui, en définitive, pénalisent le citoyen, le consommateur Gabonais.”
S’en est suivi une longue justification de ses choix économiques et sociaux, aujourd’hui connus de tous les gabonais sous le nom d’Émergence, affirmant que tous les secteurs négligés jusqu’alors étaient en cours de réforme et d’amélioration. “Nul besoin de décliner dans les moindres détails l’état d’avancement des grands chantiers concernant la route, la santé, l’éducation, l’énergie, la protection de l’environnement, l’industrie, la réforme de l’État, l’amélioration du cadre des affaires, de la gouvernance et surtout l’habitat. (…) J’ai de très fortes et grandes ambitions pour notre pays. Nous devons avancer ensemble sur la voie de leur réalisation. Ces ambitions n’ont rien de personnel. Mon unique préoccupation est le bien être des Gabonais et le développement de notre pays. (…) En matière d’habitat et pour surmonter la forte demande de logements au Gabon et les retards constatés, il se met en place un nouveau régime de développement de villes nouvelles, axé sur des schémas directeurs d’aménagement urbains, prenant en compte une gamme d’options de logements pour tous les niveaux de revenus, ainsi que des hôpitaux et bâtiments publics, des routes, des écoles, des espaces verts et des commerces.”
Puis est arrivé le moment de réagir aux critiques de l’opposition en termes à peine voilés : “C’est l’occasion pour moi de rendre hommage à notre jeunesse. Je voudrais lui dire que le lendemain, c’est elle. Qu’elle prenne aujourd’hui conscience que c’est pour elle que nous nous engageons et c’est avec elle que nous réussirons. Je voudrais demander à cette jeunesse de construire sereinement et dignement son avenir et de ne laisser personne le lui voler, ni l’utiliser à des fins politiciennes. (…) Dans son célèbre discours du 2 décembre 2007, Omar Bongo Ondimba, mon illustre prédécesseur disait, je cite : “Depuis 1990, nous consacrons beaucoup trop de temps à la politique. Cette étape était nécessaire dans le renforcement du processus de construction nationale. Nous avions besoin de discuter, de nous disputer parfois. Nous avions besoin de nous comprendre pour mieux nous accepter dans nos différences. Désormais, trêve de joutes politiciennes. Que la classe politique gabonaise cesse de se parler à elle-même et pour elle-même. Que la classe politique parle du pays et pour le pays qu’elle doit servir. Que la classe politique parle du peuple et pour le peuple qu’elle doit représenter.” Fin de citation.”
La conclusion de cette allocution est plus explicite encore et, si l’on en croit les rodomontades d’André Mba Obame, ne laisse rien présager de bon pour la paix sociale dans les prochaines semaines : “Je ne vais pas laisser notre pays entre les mains de ceux qui, après avoir été aux affaires et s’être illustrés par la trahison, la manipulation, l’enrichissement personnel, l’intolérance et le mépris des populations, veulent aujourd’hui casser et détruire le Gabon. La responsabilité qui m’incombe est de ne pas laisser ceux qui appellent à la violence et à la haine ethnique briser notre vivre ensemble. Je ne vais pas laisser la chienlit s’installer au Gabon. Force doit rester à la loi, et force restera à la loi !”
Le président de la République a donc réagit aux manifestations du 15 août, et aux déclarations qui les ont précédées, par un discours ferme, pour ne pas dire autoritaire, ne laissant aucun doute sur sa volonté de continuer sans se préoccuper de la “chienlit” (un terme qui signifie précisément “confusion, désordre », si l’on se fie au dictionnaire).
Force est de constater, par contre, que les déclarations du président, ainsi que celle des dirigeants politiques de l’Union nationale, restent beaucoup plus mesurées que celles de leurs partisans. Les excès de langages qui sont monnaie courante depuis quelques jours, relayées et même accentuées par la presse d’opinion des deux bords, pouvaient laisser penser qu’aucun terrain d’entente n’était possible entre le pouvoir et ses opposants. Il semble que les dirigeants, en bons professionnels de la politique, tempèrent sensiblement leurs propos afin de se réserver des portes de sortie à un conflit qui atteint son paroxysme depuis le retour au Gabon d’André Mba Obame.
Cette allocution officielle et solennelle du chef de l’État permet au moins de marquer politiquement les positions de chaque camp. En répondant aussi directement à ses détracteurs, il semble bien que le temps des “non événements” soit dépassé.
14 Commentaires
Ce n’est pas avec la force que ALI va appaiser le climat politique au Gabon.
Le 24 mai 1968, De Gaulle affirme qu’il ne laissra pas la « chienlit » s’installer. Le 29 avril 1969, il quitte le pouvoir… Avant de reprendre les expressions sans en mesurer la portée ayons d’abord une bonne connaissance de l’histoire. Ce ne sont pas des racollages historiques qui donneront à ce régime agressif et fondé sur la fraude, le déni de droit, le recours intempestif à la force militaire contre des civils, l’instrumentalisation de la justice, des allures policées et civilisées….
Si c’etait un autre opposant qui agissait ainsi
(du moins une personne qui n’avait jamais participe’ a’ la gestion du gabon, comme l’a ete’ andre’ mba obame’), j’allais comprendre. Mais comme c’est AMO, je n’ai pas confiance a’ un traite pareil et je trouve qu’il essaye d’installer la chienlit au gabon. AMO s’est considerablement enrichit sur le dos de la pauvre population gabonaise (population qu’il meprise d’ailleurs). Et en outre, qui vous a dit que Andre’ Mba Obame’ avait gagne’ les elections. La verite’ est que AMO n’avait pas gagne’ les elections, c’est Ali qui avait gagne’ les elections. Ceux qui speculent que AMO avaient gagne’ les elections, veulent se venger d’Ali, car Ali ne veut plus le pillage du Gabon. Je le repete, c’est Ali qui avait gagne’ les elections.
Toujours aussi mesuré et savant le fils de la veuve!
espérons donc avec lui, que comme de Gaulle, ABO partira dans les jours qui suivent. en attendant, constatons que le fils de la veuve aussi fait ce qu’il reproche à ABO: des racourcis historiques hasardeux.
A ce que je sache, ce n’est pas du tout la chienlit qui a fait partir de Gaulle.
Un peu d’histoire donc: En mai 1968, la jeunesse française se révolte (en fait, on la saura plus tard, ces jeunes d’extrême gauche seront paradoxalement manipulés par la CIA américaine pour dégager de Gaulle que les Américains détestaient). De Gaulle s’enfuie d’abord à Baden Baden dans une base de l’armée française en Allemagne. Ses fidèles vont le supplier de rentrer à Paris et reprendre les choses en main. Ils exige pour cela une démonstration de force de ses partisans; ce sera la grande manif des champs-élysées qui mobilise la majorité silencieuse. Fort de cela, de Gaulle mate copieusement la révolte et se réinstalle tranquilement au pouvoir.
Un an plus tard, il lance un référendum sur la décentralisation et la suppression du Sénat. Les Français votent contre son référendum. Or à la veille du référendum, de Gaulle avait menacé de quitter le pouvoir si on ne le suivait pas (comme il l’avait fait plusieurs fois après la Guerre). Blessé dans son amour propre, de Gaulle quitte le pouvoir volontairement. Je dis bien volontairement car il avait estimé que la France ne le méritait plus. Rien, ni politiquement, ni constitutionnellement ne l’obligeait à partir. D’ailleurs, après son départ, son camp, la droite, restera encore au pouvoir jusqu’en 1981!Depuis, même ceux qui dénoncent l’existence du sénat n’ont plus tenté de le faire disparaitre.
Son départ n’a donc pas de lien direct avec la chienlit de mai 1968.
Sans prétention. Bonne fête!
C’est bon d’apprendre des choses ici, d’aller les vérifier rapidement sur le Net et de venir faire le savant ici. Tout ce rappel au sujet de la chienlit, n’est qu’un étalage de connaissance très récemment et mal apprises. Ce qu’il y a c’est l’emprunt par Ali d’une expression historiquement connue et fort mal adaptée au contexte gabonais. Rigueur pour rigueur, les étudiants (comme en mai 68) ne sont pas en cause dans la sortie d’Ali9, puisqu’il ne faut pas globaliser ou synthétiser, selon vous. Il y a quand même que de Gzille est parti . Ali pourrait faire de même dans un an, puisque les siens sont déçus par lui, mêmes du c’est sous cape. En retour, il y a qu’il est aussi déçu des siens, comme on le voit avec Nzouba Ndama. Ce que voulait dire le fils de la veuve, c’est que de Gaulle est parti après cette déclaration, quels soit les détails. Vous nous fatiguez, intellectuels des Gaboprix.
@Eric Nguema Mba. déjà qualifier quelqu’un de savant est souvent révélateur d’une absence de réparti ou d’arguments structurés et structurants. Ensuite, il ne s’agit pas de refaire l’histoire au détail près ou de jouer précisément les cuistres en étalant un savoir nouvellement acquis. Il s’agit de cerner l’essence des choses. Le rôle d’un pouvoir ou d’un exécutif est de gérer la chose publique, dans le respect des lois et règlements, pour le bien-être de la collectivité et donc des populations. Quand un pouvoiur en arrive à considérer que le peuple pour qui il agit et au nom de qui il parle est porteur de désordre ou, pour vous faire plaisir de « chienlit », c’est qu’un ressort s’est brisé, un lien s’est rompu entre ce peuple et ses dirigeants, la confiance s’est étiolée. Que vous le vouliez ou non, ce sont des gabonais qui ont marché le 15 août. Que vous le vouliez ou nom, la majorité des Gabonais n’a pas accordé ses suffrages à Ali Bongo ( sa maman Mbornatsuo lui a donné 42%). Ce qui réclame une autre gouvernance, une autere voie sont donc, au bas mot, 58% de la population. Considérer que l’expression de leur renveidications ouvre la porte à la « chienlit », c’est indiquer qu’on n’est pas en phase avec eux, qu’on est sourd à leurs revendications. Dès lors, sauf à jouer, les dictateurs éclairés ( ce qui ne veut rien dire) il faut en tirer les conséuqnces. Le non au référendum de de Gaulle n’était que la traduction de la rupture du lien de confiance annoncée par sa célèbre phrase. CQFD….
Je n’ai pas pu résister à l’envie de vous faire partager l’intégralité du texte avant de vous livrer mon opinion.
(…) ndlr : désolé, ce texte est trop long pour figurer dans les commentaires. voir : http://www.presidentalibongo.com/l-actualite/toute-l-actualite/19905/allocution-du-president-ali-bongo-ondimba-pour-la-fete-nationale
J’ai honte et je suis en colère. Comment cela est-il possible. Comment notre pays peut-il être dirigé par un tel niveau de médiocrité. Je ne suis pas encore vieille et j’en verrai d’autres, mais depuis ma plus tendre enfance, je n’ai jamais lu Discours à la Nation aussi NUL, aussi léger.
Moi dans ce discours, j’ai surtout retenu la charge violente d’ABO contre certains secteurs de l’administration qui torpillent sa volonté de réforme en mettant le pays en coupe réglée. J’ai trouvé ça très bien et j’ai envie de dire au Président : CHICHE ! T’es le patron, alors si y a des gens qui jouent pas le jeu : que vas tu faire? Vas tu enfin moraliser cette administration? Valoriser ceux qui bossent bien? Sanctionner les corrompus, les fainéants, les promotions canapés? Comment vas tu t’y prendre?
Est-ce un fang qui a parlé d’erreurs de casting en 2010 et qui les a néanmoins encouragé en prônant l’incompétence des étrangers étranges? Est-ce un fang qui a dégagé tous les hauts cadres du Haut-Ogooué finalement accusés injustement de mauvaise gestion, quand on voit que ceux qui les ont remplacé n’ont pas fait mieux ? Est-ce un fang qui a placé une brochette puante d’étrangers étranges, arrogants, incompétents et impopulaires au sommet de l’Etat ? Est-ce un fang qui maintient Maixent Accrombessi à son cabinet alors qu’il ne lui apporte rien sur le plan politique et stratégique en même temps que ce dernier passe son temps à humilier les hauts dignitaires de ce pays ? Est-ce un fang qui accepte qu’un incompétent comme Maixent Accrombessi qui sort de nulle part vienne diriger le Gabon ? Est-ce un fang qui a empêché le pouvoir actuel de se doter d’une nouvelle image que celle de receleur, de détourneur de deniers publics, de dictateur ? Est-ce un fang qui a limogé de nombreux hauts cadres de l’administration du fait de leurs orientations politiques ? Est ce un fang qui ne permet pas aux populations de jouir d’hôpitaux modernes avec un personnel mieux rémunéré ? Est-ce un fang qui a organisé une course nautique alors que les gabonaises et des gabonais manquent d’eau potable et d’électricité ? Est-ce un fang qui a préféré dépenser des centaines de milliards pour des voitures de luxe alors que le Gabon n’a pas de routes, donc d’espaces où elles peuvent circuler ? Est-ce un fang qui a empêché la construction de logements sociaux pendant que des milliards de francs ont été dépensés pour acheter des biens immobiliers à Paris, aux Etats-Unis, au Maroc, en Afrique du Sud… ?
Est-ce encore un fang qui a dépensé des milliers d’euros pour acheter des feux d’artifice pendant que les étudiants revendiquent leurs bourses d’études et qu’ils n’ont même pas une bibliothèque semblable à celles qu’on pourrait retrouver dans la plus petite ville de France? Est-ce un fang qui a préféré surfer sur l’arrogance des communiqués et des caricatures à tout va à l’endroit de chefs d’Etat étrangers ? Est-ce un fang qui a encouragé la censure des médias, les cas des journaux « La Une » et « Ezombolo » ainsi que la destruction de l’émetteur de la chaîne privée TV+ ne sont ils pas suffisamment parlant ? Est-ce un fang qui a autorisé un simulacre de jugement d’un haut gradé de l’armée qui croupit aujourd’hui en prison malgré son état de santé fragile(le général Ntumpa Lébani) ? Est-ce un fang qui a fait venir des stars américaines pendant que les habitants de toutes les provinces du Gabon s’étouffent dans un chômage déshumanisant ? Est-ce un fang qui a refusé de mettre en étude la question de l’amélioration des revenus des citoyens gabonais ? Est-ce encore un fang qui a empêché la construction d’un cadre d’affaires sérieux, crédibles avec des experst gabonais reconnus ? Est-ce encore un fang qui a freiné le projet de la fibre optique au Gabon ? Est-ce un fang qui a oublié que de la même manière que nous l’avons soutenu pour prendre le pouvoir en 2009 pour améliorer le quotidien des populations gabonaises, c’est de cette même manière que nous travaillerons pour reprendre ce pouvoir et l’attribuer à des personnes plus soucieuses du devenir et de l’avenir des gabonaises et des gabonais ?
Certains responsables du pouvoir en place ont-ils oublié qu’ils trainaient les mêmes tares de gestion qu’André Mba Obame mais qu’ils ont aggravé leurs cas en ne faisant pas mieux que ce qui était fait à l’époque où André Mba Obame était aux affaires avec eux ? La gabegie, les détournements de fonds publics, la corruption, le taux de pauvreté, le niveau d’éducation… toutes ces réalités de la mauvaise gouvernance au Gabon, ont-elles disparu ?
Le temps de l’attente de la fin des mandats pour les responsables politiques qui ne veulent pas écouter est bel et bien fini. Ben Ali de Tunisie ainsi que Hosni Moubarak n’ont pas eu droit à la fin de leur mandat car ils refusaient de suivre les pleurs et les plaintes de leurs populations. Si généralement il est dit qu’on ne change pas l’équipe qui gagne alors affirmons qu’on change l’équipe qui ne gagne pas.
De Télesphore Obame Ngomo (http://fngabon.blogspot.com/2012/08/inutile-de-brandir-le-torchon-du.html?spref=fb°
No Comment.
Du grand n’importe quoi! A ce petit jeu de ce qu’on fait et n’ont pas fait les fangs, on entretien le tribalisme dont on viendra ensuite se plaindre. C’est pitoyable de la fille de la veuve ou de télesphore Ngomo (je ne sais pas qui est l’auteur finalement de cette prose).
Demain, un autre tribaliste viendra dresser l’inventaire de ce qu’ont fait de mal des Fang (je dis bien des Fangs et non les Fangs car j’en suis un et ne me sens pas concerné par ce qu’aurait pu faire Oyé Mba, Biyoghé Mba ou Mba Obame qui est quand même le seul policiticien à avoir voulu pousser Bongo à vendre Mbanié à la Guinée Equatoriale).
Mon avis d’idiot du village dans ces commentaires de savants très tolérants est que notre pays est ce qu’il est (en bien comme en mal) de notre resônsabilité à tous (en termes d’ethnies), je ne vois pas en quoi les fang seraient plus ou moins responsables que le téké ou les punu.
Quant à défendre des trentenaires qui veulent rester boursier, franchement!!! Le problème de bourses a l’UOB n’est pas une affaire de paiement de bourses. Il s’agit n’ayons pas peur des mots d’un encouragement au cartouchage.
@Eric Nguéma Mba. Vous avez tout – quoi que vous en disiez) d’un provilégié détenteur d’un « certificat de bonne naissance » voire d’un « certificat de bonne race ». De quoi parlez-vous en évoquant les bourses ? Connaissez-vous Mazingo, au-delà de Mékambo en remontant la Djoua ? Savez(-vous qu’il ya des enfants qui y naissent en ce moment ? savez-vous quane ces gosses n’iront à l’école que s’ils ont un parent prêt à les héberger à Mékambo ? C’est à eux que vious voulez appliquer vos critères d’âge ? Savez-vous qu’à l’école publique on fait encore 2 c lasses de CP quand vous vos enfants n’en font qu’une dans les écoles provées ? Si Moundounga ne s’était pas arrêté au Brevet d’enseignement normal, il comprendrait mieux ces questions-là…. Dommage pour l’émergence….
@Eric Nguema Mba, le texte de Telesphore Obame Ngomo. Mais je partage son contenu. Ce que dit ce texte me parait pourtant assez clair. Ali Bongo, empetre dans l’echec cuisant de ses trois annees qui viennent de s’ecouler, tente honteusement de servir de la diversite ethnique de notre pays, en commencant par taxer de tribalistes ses adversaires politiques. Suivant en cela les declaration de son Ministre de l’Interieur. Le texte de Telesphore Obame Ngomo balaie d’un revers de la main l’argument ethnique. A raison.
Je vous mets au defi, vous et tous ceux qui pretendent le contraire, de me presenter une declaration, un acte ou un texte de l’Union Nationale, de l’un de ses dirigeants, de l’un de ses cadres, de l’un de ses membres, qui aurait des relants tribalistes. Or depuis quelques temps, Alain Claude Billie-bi Nze d’abord, le Porte parole du Ministre de l’Interieur ensuite et Ali Bongo enfin utilisent insidieusement le qulificatif de « haine ethnique » ou « repli identitaire » a l’endroit de l’Union Nationale. Pire, et cela devrait tous nous faire reflechir, la RTG1 nous apprend le 16 aout dernier, qu’Omar Bongo aurait ete victime de l’opposition de l’elite Fang a son arrivee au Pouvoir. La RGT1, je dis bien. Pas TV+, pas TeleAfrica. Non, la Television publique!
Alors qui attise le tribalisme dans notre pays, sinon ce pouvoir etabli qui comme toutes les dictatures veut offrir au peuple un ennemi comme on offre un os a son chien!
En définitive les acteurs politiques de l’opposition et le leader AMO devront répondre de leurs actes devant la justice ou bien ? il faut qu’il soit clair mr le président. Sur l’ensemble de ce qu’il a dit je veux voir des actions concrètes sur l’éducation, la santé,les logements , le respect de la loi et des droits de l’homme etc…Donc ya ALI ya du travail quoi !!!!!
«Le PDG a deux pieds le haut ogooue et l’ Ogooue LoLo» dixit Guy Nzouba Ndama president de l’assemblee nationale PDG. Qui est tribaliste et qui developpe ce vieux discours haineux. Question a deux balles