Transport aérien : Le Gabon toujours en chute libre

Le transport aérien a entamé l’année 2019 dans le sillage des contreperformances enregistrées depuis trois ans. En témoigne les mouvements commerciaux des avions qui se sont rétractés de 6,4% à 3728 rotations au 1er trimestre, contre 3984 vols en 2018 à la même période.
Le transport aérien est à la peine au Gabon. © lechotouristique.com
Amorcés il y a trois ans, les contreperformances du transport aérien se poursuivent en 2019. Au 1er trimestre, en effet, les mouvements commerciaux des avions ont fléchi de 6,4% à 3 728 rotations, «consécutivement à la morosité du réseau domestique suite à la suspension provisoire de la NRT et de la cessation d’activité d’Afric Aviation», renseigne la dernière «Note de conjoncture sectorielle».
Dans le détail le mouvement des avions commerciaux a enregistré une chute de 6,4% à 1271 vols sur le réseau domestique, contre 1714 au 1er trimestre 2018. C’est le même constat au niveau du réseau international, avec 2 457 vols au 1er trimestre 2019 contre 2270 un an plus tôt à la même période.
De même, le nombre de passagers transportés a affiché́ une baisse de 1,1% à 172 932 clients, «imputable au réseau domestique avec l’arrêt d’activité de la plupart des compagnies». Le réseau domestique est à l’honneur avec une dégringolade de 16,3% à 36 407 passagers au 1er trimestre. Le réseau international s’en sort mieux avec 115 318 passagers, en hausse de 5,8% par rapport au 1er trimestre 2018.
Cette année, la tendance baissière du transport aérien a infecté le fret, dont le volume a reculé de 5,8%. Ce, malgré le redressement du fret domestique, qui affiche une hausse de 37,7% à 218 tonnes.

1 Commentaire
Je vais toujours m’étonner de vos statistiques vraiment bizarres. Sans une seule compagnie aérienne lui appartenant, le Gabon se vante d’avoir transporté tant et tant de passagers? Où vont ces recettes ? En quoi profitent-elles à l’économie gabonaise, car il est vraiment difficile d’expliquer à un citoyen vivant de sa chasse et de sa cueillette, que son pays transporte plus de 100 mille passagers par trimestre à l’étranger sans un seul avion appartenant au Gabon… D’autant que c’est indigne de se vanter d’une chose dont un autre tire plus d’avantages.