Louis Gaston Mayila porté à la tête d’un ACR en décadence
La conférence des présidents membres de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) vient de porter à la tête de ce bloc de l’opposition, le leader de l’Union pour la nouvelle république (UPNR), Louis Gaston Mayila, candidat malheureux aux législatives de décembre dernier.
Le leader de l’Union pour la nouvelle république (UPNR), Louis Gaston Mayila, candidat malheureux aux législatives du 17 décembre dernier, est le nouveau président de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR), à l’issue d’un choix porté sur sa personne par les pairs de ce bloc de l’opposition.
L’avenir de l’ACR suscite cependant des interrogations. La disparition du leader de l’UPG, Pierre Mamboundou, et un contexte caractérisé par la crise de confiance entre le peuple et ce bloc de l’opposition gabonaise ainsi que les profondes divisions qui règnent en son sein, sont autant de maux qui minent le collectif dont vient d’hériter Louis Gaston Mayila.
Regrouper les forces de l’opposition, redynamiser ce bloc de l’opposition en pleine cassure, ramener la cohésion au sein du groupe et taire les divergences qui favoriser les égos seront les combats que le leader de l’UPNR, aura à mener tout au long de son mandat afin d’espérer une union solide et avérée de l’opposition gabonaise qui n’existe plus que de nom.
Evoquant les problèmes engendrés au sein de l’opposition du fait de la participation de certains membres de l’ACR aux législatives de décembre dernier, Me Louis Gaston Mayila a laissé entendre : «la participation ou pas des partis de l’ACR relève des divergences mineures internes, car au sein de l’ACR, nous avons eu ceux qui ont dit qu’on va aux élections, nous y avons été, et ceux qui ont décidé de ne pas aller et qui ne sont pas allé aux élections. Mais ce n’est pas une raison suffisante pour que l’Alliance prenne un coup dans son existence, dans son combat et dans ces visés».
Tablant sur la disparition du leader de l’UPG, Pierre Mamboundou, deux leaders membres de l’ACR, notamment, Marcel Ntchoreret du Parti Cercle oméga (PCO) et Moussavou King du Parti socialiste gabonais (PSG), ont récemment pris la décision de créer un regroupement politique dénommé «Démocrates-Unis» (DU) qui, selon eux, devrait avoir comme idéal, «l’unité nationale et le développement intégral du Gabon»
a déploré Louis Gaston Mayila.
Une déclaration est prévue dans quelques jours visant à situer l’avenir de l’ACR et expliciter la débâcle de ces partis aux dernières législatives.
Créée lors de la présidentielle de 2009, l’ACR comprend sept partis de l’opposition, notamment, l’Union du peuple gabonais (UPG), l’Union pour la nouvelle République (UPNR), le Rassemblement national des bûcherons (RNB), le Parti pour le développement et la solidarité (PDS), l’Alliance des nouveaux bâtisseurs (ANB) ainsi que l’Energie du peuple indépendant admise dernièrement comme membre.
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