Le blues du secteur productif joué à Raymond Ndong Sima
Le Bureau national de la Confédération patronale gabonaise (CPG) conduite par son président, Henri Claude Oyima, a été reçu le 1er août dernier par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima. L’essentiel des échanges portait sur la situation socioéconomique du Gabon.
L’activité socioéconomique et la cherté de la vie qui sévit actuellement dans les ménages gabonais ont été débattues le 1er août dernier à la primature entre le bureau dirigeant de la Confédération patronale gabonaise et Raymond Ndong Sima. La dette de l’État vis-à-vis du secteur privé gabonais, qui contraint de nombreuses entreprises à mettre la clé sous le paillasson et les difficultés financières des ménages liés au chômage et à la cherté de la vie, ont occupé l’essentiel de l’entrevue.
Au cours des discussions, Henri Claude Oyima a évoqué «entre autre du coût très élevé de la vie actuelle ; situation qui nécessite une intervention des plus hautes autorités du pays, et aussi de la dette intérieure qui plombe la plupart des entreprises devant alors mettre la clé sous le paillasson», note-t-on sur le site Internet du gouvernement. Le patron des patrons a souhaité qu’une impulsion soit donnée par l’État afin de favoriser l’émergence des PME-PMI nationales. Il a également sollicité la mise en place d’une Chambre de dépense afin de canaliser les différentes démarches des entreprises lors des éventuels règlements de leurs factures.
En réponse aux inquiétudes de ses hôtes, le Premier ministre, qui a salué l’initiative des membres de cette confédération, a réitéré la disponibilité du gouvernement à faire avancer le secteur économique. Il a appelé les membres de la CPG à plus d’ardeur dans leurs démarches consistant à devenir, au même titre que certains majors ou des multinationales, des entreprises de renom.
«L’État soutiendra les PME qui veulent s’investir dans des secteurs productifs à même de favoriser l’éclosion de véritables hommes d’affaires gabonais», a déclaré Raymond Ndong Sima tout en rassurant les membres de la CPG de la volonté de l’État à liquider dans de meilleurs délais, la dette intérieure.
Des paroles rassurantes mais qui n’engagent en rien le gouvernement sur des échéances précises. On attend maintenant des mesures concrètes avant qu’il ne soit trop tard.
1 Commentaire
Que Billie bi Nze vienne encore claironner qu’il n’y a pas de crise au Gabon. Lorsque le secteur économique sonne l’alarme comment un pays peut-il bien se porter? Quand les grosses pointures s’inquiètent de la vie chère, qu’à défaut de l’émergence des entreprises c’est l’immersion des entreprises puisque certaines seraient en train de mettre la clé sous le paillasson je ne crois pas que ce soit là des indices d’un pays qui se porte bien. Mais qui est plutôt au bord de l’explosion.