Panthères du Gabon : Daniel Cousin contenté à moitié
Sans salaire ni contrat en bonne et due forme depuis sa nomination à la tête des Panthères du Gabon, Daniel Cousin aurait reçu ou serait en passe de recevoir, ce mercredi, une avance de ce qui lui est dû par l’État gabonais. Si le geste peut rassurer et permettre d’apaiser les tensions avant le match Gabon-Burundi, quelques interrogations demeurent tout de même.
Daniel Cousin, sélectionneur des Panthères du Gabon . © facebook/daniel.cousin
Après avoir menacé de démissionner de la tête des Panthères du Gabon, en raison du non-paiement de son salaire et l’absence de contrat le liant officiellement à l’équipe nationale de football depuis sa nomination, en septembre 2018, Daniel Cousin devrait rentrer dans son droit ce mercredi 20 février… du moins, à moitié. Promesse lui a été faite la veille par les responsables du ministère des Sports, à l’issue d’une séance de travail entre le ministre d’État Alain-Claude Bilie-By-Nze et la Fédération gabonaise de football (Fegafoot).
Selon le directeur des Sports, «le ministre a donné des instructions pour que tout se passe dans les meilleures conditions». À cet effet, «une avance conséquente de ce qui est dû à Daniel Cousin a été faite […] et le ministre d’État a instruit la Fédération pour que le contrat de Cousin soit écrit, mais aussi les contrats de tous les gens qui l’accompagnent à savoir Zita Mbanangoye et François Amegasse», a expliqué Mathurin Bidoung Bi Allogho.
S’il est vrai que le geste contribue à l’apaisement et participe à l’aplanissement les tensions à un mois de la rencontre éliminatoire Gabon-Burundi, en vue d’une qualification en coupe d’Afrique des nations en juin prochain en Égypte, l’opinion s’interroge tout de même.
Beaucoup se demandent, en effet, combien d’argent Daniel Cousin a reçu exactement. Quelle est la somme totale qui lui est due ? Et sur quelle base celle-ci a-t-elle été calculée, vu que Daniel Cousin n’avait aucun contrat ? À quel moment lui sera reversée l’autre moitié ?
D’autres s’étonnent de ce que le ministre des Sports se soit finalement ravisé après avoir assimilé les plaintes du sélectionneur national à des «caprices». Alain-Claude Bilie-By-Nze aurait-il agi sous l’effet de la pression exercée par Daniel Cousin ?
Invité le 13 février à l’émission «Tout Foot» sur la radio Street103, pour se prononcer sur l’affaire, Alain-Claude Bilie-By-Nze avait dénoncé les déclarations de Daniel Cousin à la presse. Le membre du gouvernement s’était aussi montré ferme, exigeant plutôt «des résultats» au coach avant de lui offrir un contrat en bonne et due forme. Sa fermeté de ton n’aura duré qu’une semaine. Sans doute en raison de l’importance du match Gabon-Burundi.
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