Putsch manqué : Régis Immongault rassure les diplomates

Depuis le coup de force manqué du commando dirigé par le commandant adjoint de la Compagnie d’honneur de la Garde républicaine (GR), le lieutenant Kelly Ondo Obiang, le ministre des Affaires étrangères, Régis Immongault, a entrepris de rassurer le corps diplomatique à travers des échanges depuis le 8 janvier 2019.

«L’ordre constitutionnel totalement rétabli», tel est l’essentiel du message que Régis Immongault a livré aux diplomates qu’il a reçus le 8 janvier à son cabinet. Au-delà de rassurer ces ambassadeurs, il était également question de donner la version officielle du Gabon relative à la tentative de coup de force manqué des éléments de la Compagnie d’honneur de la Garde républicaine.

Lors de cette série de rencontres avec les membres des représentations diplomatiques en poste à Libreville, le ministre des Affaires étrangères, a tour à tour rencontré les diplomates des zones Afrique, Europe, Asie, ainsi que des représentants de certaines organisations internationales.

Ils ont été informés par le membre du gouvernement sur les enquêtes toujours en cours, concernant ce commando ayant fait irruption au siège de la radio et de la télévision nationale, le 7 janvier dernier. Pour lui, ces enquêtes devraient permettre d’établir les responsabilités des uns et des autres et d’éventuelles complicités, de même que ces «cet évènement malheureux ne remet pas en cause la stabilité du pays».

Les diplomates ont également appelé au respect des institutions et des textes en vigueur dans le pays. Ils condamnent et rejettent fermement la violence sous toutes ses formes, et surtout une prise de pouvoir anticonstitutionnelle. Par ailleurs, ils saluent le comportement des populations gabonaises qui n’ont pas répondu à cet appel insurrectionnel.

Les différents Ambassadeurs «ont réitéré leur soutien au peuple frère et ami du Gabon et souhaité que cet évènement malheureux ne se reproduise plus, car le Gabon est un modèle de paix et de stabilité en Afrique. La démocratie doit continuer à s’exprimer au Gabon».