L’Afrique du sud annonce une révolution scientifique
L’Afrique n’est pas seulement le contient des guerres, de la famine où la destination de la terre la plus affectée par le taux de séropositifs comme relevé par l’organisation mondiale de la santé. C’est aussi le continent qui accueillera le plus puissant radiotélescope du monde en Afrique du Sud.
Cinquante à cent fois plus puissant que les installations actuelles, le futur Square Kilometre Array (SKA) ou radiotélescope, permettra de comprendre ce qui s’est passé après le big-bang. Il sera implanté à 80 km de la petite ville sud-africaine de Carnarvon. La plupart des quelque 3 000 antennes paraboliques qui forment le SKA et qui couvriraient un km² si elles étaient mises côte à côte (d’où son nom), seront dispersées sur le continent d’ici à 2024, chez les huit partenaires de l’Afrique du Sud : Namibie, Botswana, Ghana, Kenya, Madagascar, Maurice, Mozambique, Zambie.
Le pays devra certes partager le projet avec l’Australie, mais il en a emporté le plus gros morceau. Le chantier proprement dit doit débuter en 2016, pour une mise en service en deux étapes, en 2020 et 2024. Selon la décision prise en mai, le cœur du radiotélescope sera bien en Afrique.
«C’est un instrument de pointe qui fera la lumière sur beaucoup de théories sur le cosmos. Il nous permettra de voir le fonctionnement de galaxies que nous n’avons jamais pu voir. Nous ne savons pas ce que nous allons trouver, mais nous sommes sûrs de trouver quelque chose», déclare un chercheur sud-africain, superviseur du radiotélescope, Rupert Spann, sur le site Slate Afrique.
«Généralement on quitte l’Afrique pour étudier en Europe. Dans dix ans, les gens viendront en Afrique pour étudier l’astronomie», ajoute Sahba Yahya, un doctorant soudanais, recruté sur le site. «Le SKA qui recrutera des ingénieurs, des scientifiques et a déjà 400 boursiers, sera l’une des expériences les plus excitantes du siècle. En faire partie, voir comment ça marche et évolue est un immense honneur», ajoute-t-il.
Le SKA sera l’instrument d’observation radio astronomique le plus sensible qui n’ait jamais été conçu, capable de détecter tous les noyaux galactiques actifs, ou extragalactiques très faibles, telles que des galaxies distantes jusqu’à un décalage vers le rouge de 6, quand l’univers n’avait pas plus d’un milliard d’années. Il aura la sensibilité nécessaire pour détecter la signature de planètes semblables à la Terre à des distances de plusieurs centaines à plusieurs milliers d’années-lumière.
Ce projet d’envergure internationale fait intervenir des pays tels que l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Australie, le Canada, la Chine, les États-Unis, la France, l’Inde, les Pays-Bas, le Royaume-Uni.
Selon wikipedia, le Square Kilometre Array (SKA) est un radiotélescope qui aura une surface collectrice d’approximativement un kilomètre carré. Il est prévu pour travailler dans la gamme de fréquences 0,10–25 GHz, avec à terme comme objectif d’atteindre la plage de fréquences 0,06–35 GHz. Sa taille le rendra 50 fois plus sensible que les instruments utilisés actuellement. Il fournira la possibilité de suivre plusieurs champs de vision indépendants, permettant ainsi à différents radioastronomes d’observer en même temps ou d’observer différentes parties du ciel simultanément. Le radiotélescope SKA permettra d’obtenir des images des sources radios éloignées en utilisant la technique d’interférométrie.
1 Commentaire
Bravo et keep it on pour toute l’Afrique!!!