Baptiste Breton de Perenco Gabon : «la crise est plutôt derrière nous»
Successeur de Clerc Renaud à la tête de Perenco Gabon, Baptiste Breton est allé présenter ses civilités à la première autorité de la province de l’Ogooué-Maritime, Patrice Ontina. Si l’industrie pétrolière sous régionale est jugée convalescente, l’homme affiche un certain optimisme.
Baptiste Breton, nouveau directeur de Perenco Gabon. © Gabonreview
Nommé à la tête de l’entreprise pétrolière Perenco Gabon à la faveur du départ, en août dernier, de Denis Clerc-Renaud son prédécesseur, a rencontré le gouverneur de l’Ogooué-Maritime, le 8 novembre dernier.
La petite délégation de Perenco avec Patrice Ontina, gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime (au centre). © GabonreviewAyant duré deux heures, la rencontre était essentiellement axée sur la relance de l’économie nationale, notamment les perspectives de l’entreprise frappée par la baisse du cours de baril de pétrole. Selon Baptiste Breton, le nouveau Directeur général de Perenco, qui a pris ses fonctions en septembre dernier, «cette visite était l’occasion idoine de présenter au gouverneur l’activité de Perenco dans la région. C’est vrai on est dans une période de crise économique, l’industrie est encore convalescente donc la crise est plutôt derrière nous que devant nous, c’est du moins ce que tout le monde espère. Mais l’équilibre reste fragile tout de même. Quant aux investissements de la société dont j’ai la charge, ils sont à la hausse».
On note, en effet, que les activités de forage ont bel et bien repris à Perenco Gabon, entreprise en manque de forage depuis 2016. Ce qui devrait réjouir le gouverneur, la ville de Port-Gentil étant frappée depuis des années par la crise du secteur pétrolier, occasionnant pour ainsi dire le licenciement de plusieurs travailleurs.
Baptiste Breton est un produit de l’École nationale supérieure du pétrole et des moteurs, en France, où il a été en spécialisation après des études d’ingénieur. Arrivé à Preneco en 2002 sitôt après ses études, il a débuté comme «ingénieur terrain» en RDC. Il a ensuite été affecté dans plusieurs pays africains. Il a lancé de nouveaux champs pétroliers en Amazonie, au Pérou.
1 Commentaire
Quel menteur, c’est le status quo à fond la caisse.
Il se rejouait de la crise car il tiens les vielles conventions « en or » ou le Gabon ne voit que 10% des bénéfices.
J’ai la documentation de ces contrats Perenco (documents Perenco) et j’ai bien envie de les envoyer aux média.