L’axe Brazzaville-Libreville apprécié au Gabon
Un émissaire du président congolais, Denis Sassou Nguesso, notamment le ministre d’État en charge des Infrastructures de base, ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Isidore Mvouba, a été reçu jeudi dernier par le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima. Cet envoyé de Brazzaville apportait un message du chef de l’État congolais à son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba.
La délégation du ministre congolais a été présentée au chef du gouvernement gabonais par le ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou, accompagné de la Chargée d’affaires de l’Ambassade du Congo à Libreville, Takalé Annie Clarisse.
Il faut noter que cette visite arrive alors qu’il n’y a pas deux mois, le chef de l’État et quelques membres du gouvernement gabonais avaient effectué un pèlerinage sur le lieu du drame de Mpila. Un site nu, conséquence de l’explosion d’une cache d’armes dans cette localité qui entrainât des centaines de morts.
Du coup, on imagine que les “bons procédés” sont le motif principal de l’envoi par le Congo Brazzaville de cet émissaire à Libreville pour renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays, en particulier avec l’approche du sommet sous régional de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) qui se tiendra au Congo le 25 juillet prochain.
Tout comme le Premier ministre gabonais, Isidore Mvouba dit souhaiter une intégration régionale réussie, “même si elle doit passer par des étapes lentes, mais constructives et efficaces”.
Et c’est à ce titre que le ministre d’État Isidore Mvouba, parlant des relations entre le Gabon et son pays a déclaré que «les deux peuples qui entretiennent d’excellentes relations depuis des lustres entendent poursuivre dans cette même optique qui favorisera une éclosion dans plusieurs domaines encore peu exploités dans le cadre de l’intégration sous régionale».
L’ensemble des déclarations sus-citées donne tout de même un sentiment de langue de bois qui peut laisser supposer que l’essentiel des discussions n’a pas été dévoilé, à moins qu’il ne s’agisse simplement d’une visite protocolaire et insipide.
Concernant le sommet de la Cemac, le représentant de Brazzaville stipule qu’il sera un tournant décisif pour cette organisation sous régionale, d’autant plus qu’il a pour ambition de relancer des projets restés en suspend comme celui d’Air-Cemac, une compagnie qui devrait être lancée avait l’appui de la compagnie Air France.
Après Libreville, le ministre Isidore Mvouba, en tant que président du comité ad hoc des ministres des transports de la Cemac se rendra dans les autres capitales de la sous-région.
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