Deux nouveaux accords pour l’axe Libreville-Ankara
Les premières retombées de la visite du président Ali Bongo en Turquie comprennent deux nouveaux accords dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre le Gabon et la Turquie.
La signature de ces accords est intervenue à l’issue d’un entretien entre Ali Bongo et son homologue turc Abdullah Gül, au cours duquel les deux chefs d’Etat ont décliné «leurs ambitions et objectifs qui font transparaître des vues identiques et une volonté d’intensifier la coopération entre les deux pays», rapporte un communiqué de la présidence gabonaise.
Le premier accord porte sur la promotion et la protection réciproque des investissements, tandis que le second, dont la nature n’a pas été révélée, a été signé entre le ministère gabonais des Affaires étrangères et l’Académie diplomatique du ministère Turc des Affaires étrangères.
Selon la présidence gabonaise, Abdullah Gül, s’est dit «ravi d’accueillir un frère, particulièrement en sa qualité de Président, après une première visite en qualité de ministre». Il s’est réjoui que «les relations se soient rapidement développées suite à sa visite de Mars 2011 au Gabon, un pays parmi les plus stables en Afrique avec une gestion et une gouvernance qui assurent le développement».
Le président turc a aussi salué la remise par son homologue du texte d’attribution d’un terrain pour la construction d’une ambassade à Libreville, et promis d’appliquer la réciprocité au Gabon pour sa future ambassade à Ankara. Ali Bongo, quant à lui, a exprimé sa gratitude pour la qualité de l’accueil et surtout l’approche concrète de son hôte en direction du Gabon et de l’Afrique.
«Le dynamisme de votre pays est un exemple pour les grands pays africains qui souhaitent se placer sur la voie de l’émergence», a déclaré le président gabonais. Par ailleurs, Ali Bongo et Abdullah Gül ont dit leur plaisir d’inaugurer une nouvelle ère des relations entre le Gabon et la Turquie, avec un double objectif : une coopération économique gagnant- gagnant d’une part, dans un contexte de stabilité et de sécurité sans lesquelles aucun développement n’est possible, d’autre part.
Pour rappel, ces deux accords s’ajoutent aux sept signés en mars 2011 à Libreville, lors de la visite du président Abdullah Gül au Gabon. Ces derniers portaient sur la coopération touristique, les consultations diplomatiques, la non double imposition et l’évasion fiscale, la promotion et la protection réciproque des investissements, l’exemption des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, la défense et la santé.
0 Commentaires
l’exemption des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, la défense : Logique ALI Bongo est au pouvoir par l’armee et pour l’armee.
Voila ce que publiait le site officiel de la Présidence de la République gabonaise le 26 mars 2011 :
« Sept conventions ont été signées vendredi 25 mars entre les deux chefs d’État portant sur la coopération touristique, les consultations diplomatiques, la non-double imposition et l’évasion fiscale, la promotion et la protection réciproque des investissements, l’exemption des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, la défense et la santé. Quatre autres accords sont en cours de négociation. Ils portent sur des projets de collaboration maritime, de libre échange, de coopération dans l’agriculture et dans le transport aérien. Dans le domaine de l’éducation, des bourses d’études universitaires turques ont été attribuées aux étudiants gabonais. « Le Gabon est un des pays d’Afrique qui possède le plus important potentiel économique, ainsi qu’un leadership fort grâce au Président Ali Bongo Ondimba. Les accords signés ensemble, aujourd’hui, résultent de notre volonté politique de créer des partenariats gagnant-gagnants entre nos deux pays » a déclaré le Président Abdullah Gül lors d’une conférence de presse conjointe avec le Président Ali Bongo Ondimba, organisée à l’issu de la signature des conventions. La signature de ces différentes conventions conforte l’accord général de coopération commerciale, économique, culturelle et technique qui avait été signé en septembre 2000 à Libreville, par Ali Bongo Ondimba, alors Ministre de la Défense. »
Vous pouvez aller sur le lien si la page n’est pas retirée dans les minutes qui suivront la publication de cette réaction : http://www.legabon.org/l-actualite/toute-l-actualite/le-gabon-et-la-turquie-renforcent-leur-cooperation-et-leurs-liens
Nous lisons donc tous qu’au nombre des 7 conventions signées en 2011, le 25 mars pour être précis, figurait déjà un accord sur la promotion et la protection réciproque des investissements. Pour quoi donc venir raconter tout et son contraire au Peuple Gabonais ? Quelle honte ! Quelle honte !
Il y a 15 mois le Gabon a signé 7 accords important avec la Turquie, combien parmi eux ont été présentés au Parlement pour ratification. Combien ont été ratifiés. Aucun. Donc pour le moment, aucun de ces 7 accords ne peut entrer en vigueur. Quand l’opposition dit Amateurisme, c’est de cela aussi qu’elle parle. Il faut lui reconnaitre a cette opposition qu’incarne désormais l’Union Nationale (« Dissoute »), qu’elle a raison de parler d’amateurisme. Incompétence irait tout autant.
Par ailleurs, depuis quand un accord signé entre deux États peut-il ne pas être révélé ? S’il s’agit d’un accord bilatéral, c’est-à-dire engageant les États Tuque et Gabonais, celui-ci doit être ensuite ratifié par le Parlement Gabonais. La ratification se fera-t-elle également dans le secret ?
Pourquoi ne pas publier simplement le communiqué officiel et conjoint qui sanctionne cette visite de Travail.
Après les autres, les Turcs aussi savent désormais ce qu’est le Gabon de l’Émergence : du Vent. Ali Bongo est arrivé les mains vides à Ankara, seule la visite du Bosphore l’intéressait. Pour preuve, où est le Ministre de l’Économie ? Absent. Et pour cause, Oyoubi semble être tout sauf un bringueur.