PK 12 –PK 105 : La route du calvaire
Avec le retour des pluies, circuler sur la route nationale N°1, entre le PK 12 et le PK 105 est devenu un véritable calvaire pour les usagers de la route.
Une portion de la Nationale N°1 gorgée d’eau et mettant à rude épreuve les usagers de la route et les véhicules. © D.R.
Déjà en piteux état malgré le début de réhabilitation, mais abandonnée, une bonne partie de la route nationale N°1, entre Libreville et Kango, est devenue un véritable calvaire pour les automobilistes et tous les usagers de la route. Le retour des précipitations a accentué la torture que subissent déjà les conducteurs et leurs passagers sur cette voie desservant l’intérieur du pays.
Alors que les pluies ne sont qu’à leur début, la route nationale n’offre déjà plus aucune garantie de confort à ceux qui la pratiquent. Entre les crevasses et les bourbiers, la chaussée est par endroits engloutie. L’érosion causée par les pluies et les eaux de ruissellement sont devenues des pièges pour automobilistes.
«Qu’est-ce qui peut expliquer qu’on ait une telle situation dans notre pays ? Voilà une route dite Nationale ! Regardez-vous mêmes. Elle ressemble à une piste d’éléphants. Nos voitures en subissent. Les voyageurs en souffrent. Un voyage de quelques minutes dure déjà des heures. Méritons-nous cela ?», s’est insurgé Jean-Rigobert, voyageant à destination du Grand nord.
Le courroux de cet homme est compréhensif, le moteur de sa voiture a coulé à cause d’un creux gorgé d’eau sur «ce qui est censé être la chaussée». «Qui va payer les réparations ?», a-t-il lancé.
En effet, la circulation est impraticable à certains endroits. Face à cette situation, le ministre des Infrastructures, Christian Magnagna, s’est rendu récemment sur les lieux. «Pour nous, c’est l’occasion de rassurer les usagers de la Nationale 1, les Gabonais, de ce que les engagements pris par le chef de l’Etat seront tenus, nonobstant la saison qui est pluvieuse. Nous allons démarrer ces travaux», a déclaré le membre du gouvernement.
Les travaux seront réalisés par la China State construction engineering, dont les responsables ont également fait la visite de terrain, sur la supervision de l’Agence nationale des grands travaux et infrastructures (ANGTI). Le chantier devrait s’accélérer sur ce tronçon jusqu’au kilomètre 105 et devrait durer au moins 22 mois, si toutes les conditions sont réunies.
Mais pour l’heure, l’urgence est à la résorption des nids de poule et bourbiers ayant irrémédiablement transformé le visage de la route nationale N°1. De même, l’on indique que les endroits détruits seront raclés en attendant le mois de décembre, propice pour les travaux.
4 Commentaires
Oui, cher Jean Rigobert, nous le méritons tous dans ce pays. Chaque peuple mérite ses dirigeants. Les législatives en cours sont une preuve palpable.
Pourquoi appeller les chinois a la rescousse? N’est-ce pas la crainte qu’avaient certains concernant la proximité de Jean Ping avec les chinois au vue de ses origins?
Et puis, quand on demande aux gabonais de se mobiliser pour faire partir ce regime, les gabonais dorment. Les memes qui se plaignent aujourd’hui,sont ceux qui sont allé au vote. Il faut assumer notre peur de mourir….
« la route nationale N°1, entre le PK 12 et le PK 105 est devenu un véritable calvaire pour les usagers de la route », pas de problème, aujourd’hui apres ce vote, le pdg va accélérer le processus de transformation, de destruction de la route nationale N°1.
Ce chantier montre la limite de la vision « Émergence pour le Gabon en 2025 ».
Le financement de projets non critiques comme les CANs, les fêtes et les conférences,… ont préfèrés sur des projets indcrits sur le retroplanning de l’objectif présumé de l’exécutif fixés par ….l’exécutif lui même.
Nous sommes dans la situation où même ce qu’il décrète seul dans son esprit, l’exécutif ne le respecte même plus.
L’abstention montre le délitement de la notion meme d’espace commun (si celui qui dirige ne tient pas sa propre parole,…),de Nation (je m’occupe de moi meme, tanpis pour les cobcitoyens) , de responsabilités, de fierté nationale.
Une grande action en la faveur des ces valeurs serait vraiment la bienvenue.