Cinq banques accordent 228 millions de dollars à Olam
Olam Gabon a annoncé le mercredi 18 juillet 2012, la conclusion d’un accord pour un prêt de 228 millions de dollars, avec un consortium composé de BGFIbank la BDEAC, Ecobank, Afreximbank, pour le financement des activités d’Olam Palm Gabon.
Cet accord est signé au lendemain de la grande concertation publique à Oyem, dans le nord du Gabon, en vue de présenter à la population le bien-fondé du projet de plantation d’hévéa qu’Olam Gabon veut lancer dans cette localité. Une initiative qui est contestée du fait que son impact environnemental, socio-économique, physique et naturel n’est pas à mesure d’apporter, selon les populations des localités concernées, un réel mieux à leur quotidien.
L’accord de prêt de 228 millions de dollars entre Olam, la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) et un consortium de banques comprenant BGFIBank, Afreximbank et Ecobank, vise le financement des activités d’Olam Palm Gabon. Cette entreprise projette la le développement de plantations de palmiers à huile et la construction d’unités de raffinage d’huile de palme brute dans le pays.
L’annonce d’Olam précise que ces projets seront bénéfiques pour la population, en ceci qu’ils favoriseront la lutte contre la pauvreté à travers la création de nombreux emplois. Aussi, précise-t-on, Olam a mis en place des mesures d’accompagnement en matière d’infrastructures, notamment les logements, les centres de santé, les salles de classe, la fourniture d’électricité et d’eau, un partenariat pour l’éducation des enfants et la formation professionnelle.
Gagan Gupta, le Directeur général d’Olam Gabon, représentant Olam International dans le pays a expliqué que ce projet «représente une pièce essentielle du partenariat établi entre Olam et la République du Gabon et qui s’inscrit dans la politique d’émergence voulue par l’Etat. Ce prêt montre l’engagement de tous dans un projet respectueux des normes internationales en matière de développement durable, appuyé sur la norme RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil).»
A sa suite, Ehouman Kassi, Group Head d’Ecobank Capital, a déclaré pour sa par qu’ils travaillent aux côtés d’institutions financières de renom en Afrique, afin de fournir, un soutien vital à la croissance économique du Gabon, dans le secteur non-pétrolier, en particulier au moment où l’accès des entreprises africaines au marché international est menacé par la crise de la zone Euro. Brice Laccruche, Directeur général de BGFIBank Gabon, voit quant à lui en ce partenariat la confirmation de son statut de première banque de la zone CEMAC. Aussi, n’occulte-t-il pas la volonté de sa banque de soutenir des projets permettant la diversification de l’économie gabonaise. Jean Louis Ekra, President d’Afreximbank et co-Arrangeur de cet accord, a salué ce projet qui reflète le cœur de son engagement à développer, faciliter et stimuler le commerce intérieur et extérieur africain. «Le projet souligne aussi l’importance de la nécessité pour l’Afrique d’investir dans le développement de projets agro-industriels similaires, clairement structurés autour de la création de valeur ajoutée pour ses abondantes ressources naturelles.» Michaël Adande, président de la BDEAC, s’est également félicité de cet accord.
Né en Afrique avant de s’installer à Singapour, Olam est aujourd’hui un leader mondial de la gestion intégrée de la chaîne d’approvisionnement et du traitement des produits agricoles, des fertilisants en particulier.
7 Commentaires
C’est bizarre, on croyait que cette société apportait les capitaux pour investir au Gabon. Elle en est seulement a demander des prêts bancaires, comme s’il s’agissait d’une société à capitaux gabonais? Si c’est le cas, alors pourquoi ne pas prendre un autre nom? Donc ils ont juste eu l’idée!!!!
Quelqu’un y comprend-t-il quelque chose? Je suis preneur.
Sommes nous vraiment dans un pays?
1. Il s’agit d’un consortium de banque, pas toutes gabonaises. Donc des capitaux y entrent.
2. La notion d’apporter des capitaux ne veux pas dire qu’elle les fait venir de l’étranger. Cela signifie qu’elle oriente des financement qu’elle mobilise et supporte la charge, vers un secteur qui en est dépourvu … pour y créer de la valeur ajoutée.
3. Les capitaux mobilisés par ces banques proviennent de l’épargne de leurs clients qui est rémunéré, de plus, les marges des banques en intérêt restent dans le pays ou elles pays leurs impots et affectent une autre partie aux financement d’autre projet …
Il faut donc se féliciter et surtout se rejouir que OLAM ait choisit de mobiliser des capitaux chez nous, ainsi, notre pays pourra conserver une bonne partie de la valeur ajoutée qui sera créée.
Nous sommes donc vraiment dans un vrai pays, parce que l’argent qui tourne sur place y reste et irrigue l’économie. C’est pourquoi, il faut louer, encourager et féliciter ce genre d’initiatives !!
Cher Edgard Nfouba;
Merci pour votre brillante explication. Je sais désormais que quand une banque me prète de l’argent, cela veut dire: »
1. …. donc des capitaux y entrent.
2. La notion d’apporter des capitaux ne veux pas dire qu’elle les fait venir de l’étranger. Cela signifie qu’elle oriente des financement qu’elle mobilise et supporte la charge, vers un secteur qui en est dépourvu … pour y créer de la valeur ajoutée.
3. Les capitaux mobilisés par ces banques proviennent de l’épargne de leurs clients qui est rémunéré, de plus, les marges des banques en intérêt restent dans le pays ou elles pays leurs impots et affectent une autre partie aux financement d’autre projet… »
Question: faut-il vraiment aller demander un prêt à une banque? Je préfère ne pas.
Ohhhhhhh, je ne comprends plus rien. Vraiment ce nigerian et sa précipitation à ventiler les projets douteux nous conduira tout droit dans une brousse ténebreuse. Tchouooo !
Moi aussi je croyais que les investissements venaient d’Olam. Alors si une partie des sous viendrait de nos banques ça devient des partenariats financiers avec ses banques et leurs amis. N’est ce pas encore là du clientélisme ou bien ???? lol Olam a raison de le faire, le potentiel terrestre y est au Gabon. Y a de l’argent à se faire avec les copains. on retombe encore dans les mêmes choses, les mêmes dérives. Rien pour le pays et ses habitants . en tout cas entendons de voir…..
Olam doit arreter de s’obstiner sur ce projet bidon sur les woleu-Ntemois. Le woleu-Ntem n’est pas en manque de ces services mesquins et insignifiants pour livrer leur terre pour devenir une classe ouvrière de cette entreprise mal réputée. Olam doit arreter d’insulter les woleu-Ntemois qui ont un minimum pour comprendre son faux jeu, espèce d’enfoiré va!!!. Les 7000 emplois dont Il ( Olam ) fait allusion seront de quelle nature, et dans quelles circonstances seront-ils exécutés et avec quel gain, qui sont les concernés ? Olam MUST STOP!!!! Cet projet est ennemi à l’environnement et méprisant à la rentabilité socio-économique ; pour éviter les conflits ,Olam DOIT ERRETER cette connerie. Allez y amassser vos dividendes ailleurs PAS D’HEVEACUTURE AU GABON.
Sans emprunt on ne peut pas construire une maison ni construire une maison . . . Vous etes donc un riche heritier.