Mborantsuo : Ennuis judiciaires relancés en France
La lettre du continent révèle ce mercredi 3 octobre que la présidente de la Cour constitutionnelle fait l’objet d’une information judiciaire en France pour «détournements, soustraction de fonds publics et blanchiment en bande organisée».
Marie-Madeleine Mborantsuo, la présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon, inquiétée par la justice française. © Jeuneafrique.com
Marie-Madeleine Mborantsuo n’en a pas véritablement fini avec la justice française, comme le laissaient croire ses soutiens il y a quelque temps. Après l’enquête préliminaire du parquet financier français(PNF) ouverte en 2014, la présidente de la Cour constitutionnelle ferait l’objet d’une information judiciaire, révèle le 3 octobre La lettre du continent. Le PNF de Paris la soupçonne de «détournements, soustraction de fonds publics et blanchiment en bande organisée».
Deux juges, Charlotte Bilger et Claire Thépaut, auraient déjà été désignées pour faire la lumière sur les avoirs de Marie-Madeleine Mborantsuo au Canada, au Luxembourg, au Liban et à Monaco. Leur rôle sera de rassembler d’éventuelles preuves permettant de définir la provenance des fonds de la présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon. Les résultats de leurs recherches permettront de déterminer la suite à donner à cette action publique. La magistrate gabonaise encourt donc un jugement devant des tribunaux français.
Pour l’heure, seuls 100 000 euros en liquide, soit plus de 65,5 millions de francs CFA, ont été saisis à la suite d’une perquisition cette année, dans un appartement de Marie-Madeleine Mborantsuo à Versailles, près de Paris, rappelle La lettre du continent. Quatre ans plus tôt, Tracfin (Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins), un organisme du ministère français de l’Economie et des Finances, chargé de la lutte contre le blanchiment d’argent, avait été alerté au sujet d’importants mouvements de fonds entre divers comptes bancaires supposés appartenir à Marie-Madeleine Mborantsuo.
«Après enquête, révélait en mars 2017 l’hebdomadaire français Le Canard enchainé, le service a découvert que d’énormes retraits ou dépôts en espèces avaient été effectués» par la présidente de la Cour constitutionnelle.
8 Commentaires
Ainsi, Dieu a décidé de venger les Gabonais. Pendant qu’elle est toute puissante et intouchable au Gabon, Marie Madeleine Mborantsuo est pourchassé par la justice française. Attention à Gabonreview, la HAC risque de vous sanctionner pour avoir « relayé » cette info.
Après tout elle n’a fait QUE distraire des dizaines de milliards appartenant aux Gabonais depuis bien avant, pendant, et après avoir validé l’1 des mascarades électorales les plus grossières du monde entrainant des centaines de morts inutiles et d’inutiles emprisonnements injustifiés en cours jusqu’à ce jour elle n’a pas (contrairement à Monsieur Massavala Maboumba fait de «provocation directe» et «instigation à un attroupement non armé»,ce qui est tellement plus grave c’est vrai …Pfff !!!L’omnipotente ploutocratie(judiciaire?) Gabonaise dans toutes ses affres…(juste) Tragique…
Ailleurs, la Tour de Pise ne penche pas toujours du même côté.
Encore une histoire de plus qui restera sans suite, comme toute les autres.
Ou en sommes nous avec les BMA ? combien de condemnation ? beacoup de bruit pour rien.
Tu fais ton malin ici. va le faire en France, on verra. Mouyibi!
pendant qu’on cherche les investisseur au Gabon ils partent investir ailleurs. s’ils investissent au Gabon ici qui viendra compté leur argent? on est mieux que chez soit.
On ne parle de ces gens que pour dénoncer leurs dérives mafieuses, alors que leurs fonctions respectives devraient en faire des exemples de probité morale, c’est une honte pour ce pays…
De qui se moque-t-on ? Evidemment que la fortune de cette femme est (très,très )sale, évidemment mais… Tout le monde s’en fout,je ne parle mm pas des Gabonais qu’elle paupérise chaque jour d’avantage quand elle ne les fait pas tuer ou embastiller tout en leur faisant la morale sic!) surtout tous ces laquais de l’étranger qui cautionnent ses décisions (de loi?) ubuesques . Le Parquet Financier perd son temps et Ns fait perdre le notre car ne Ns apprend rien, absolument RIEN !!! Quant à la justice française qui s’aperçoit d’1 seul coup que le problème est toujours là..Quelle découverte extraordinaire ! (comme l’a bien dit @Moi Même )que fera t-elle ?? Epsilon !! comme d’habitude…La france a juste du mal à assumer son rôle de complice On a déja trop pleuré.. on préfère vraiment en rire(de larmes)…