Collecte d’ordures : Averda en panne sèche
Faute de liquidités, Averda se retrouve dans l’incapacité d’acheter du carburant pour alimenter ses véhicules de collecte. Résultat des courses : l’invasion d’ordures gagne à nouveau du terrain à Libreville.
L’un des nombreux points de collecte d’Averda à Libreville envahi par les ordures. © info241.com
Alors qu’elle semblait avoir repris du poil de la bête il y a six mois, Averda semble s’être essoufflée à nouveau. L’on en veut pour preuve, l’amoncèlement des tas d’ordures dans les différents points de collecte à travers les six arrondissements de la commune de Libreville. Que se passe-t-il encore à Averda ? Selon des sources concordantes, la société de gestion des ordures ménagères est à court de carburant. Ou plutôt, elle ne dispose plus de liquidités pour en acheter.
Depuis plusieurs jours, le service de collecte d’ordures tourne au ralenti. A défaut d’être inexistant par endroit. Et le résultat est visible de tous. Une situation à laquelle n’est pas étrangère le gouvernement. Après quatre mois de difficultés, Averda avait pleinement repris du service en mars dernier, lorsque le gouvernement lui avait versé une partie de la dette de l’Etat. Soit 1,5 milliard de francs CFA.
Une somme ayant visiblement permis à la société marocaine de tenir six mois. Nul doute que le service de collecte d’ordures se poursuivrait normalement si Averda était entré en possession de tout ce qui lui est dû par l’Etat : 22 milliards de francs CFA. Dans ces conditions, difficile d’accabler la société de collecte d’ordures. D’autant qu’en juin dernier, Averda avait annoncé le déploiement de «700 agents ainsi que 55 véhicules qui ont permis de doubler le volume de déchets collectés».
Selon certaines indiscrétions, les responsables de la société ont eu une séance de travail au ministère de l’Intérieur, le 10 septembre à Libreville. Une réunion qui devrait déboucher sur des mesures urgentes en vue de la reprise à grande échelle, dans les meilleurs délais, de la collecte d’ordures à Libreville.
6 Commentaires
MAIS OU EST DONC PASSE LE TOUT PUISSANT DC D ALI BONGO MONSIEUR LACCRUCHE ALIANGA QUI A PROMIS DE REGLER LES FACTURES D AVERDA ET D’EN FINIR AVEC CE PROBLEME DES ORDURES, LES LEGISLATIVES QUI ARRIVENT QUALIFIEES DE SANG A CE RYTHME LA NE VONT PAS SENTIR TRES BON
Si Averda est en panne seche, Laccruche Lautruche devra convoquer à nouveau un autre task force pour résoudre se problème, lui qui prend à bras le corps la politique de l’émergence pour sauver l’image de BOA à l’extérieur. Et pourtant ce dernier à prit un doctorat sur le climat ou l’environnent en Chine et qu’au gabon les ordures contribuent au decort des villes sur le territoire, nous attendons l’epidemie de cholerat qui arrive bientôt, pour le moment nous sommes concentrés aux élections, pour le moment laissez nous avancée
Ces incapables qui ont pris le pays en otage ne savent faire que du pilotage à vue.Bande d’incompétents.
L’eau, le courant, les ordures… Les gros cailloux dans la chaussure des citadins au Gabon. On a l’impression que les fonctionnaires chargés de régler cette facture de ramassage de déchets ne sont pas encore sortis de la brousse sombre, où personne ne se préoccupe de savoir à quel endroit il dépose ses ordures ou comment obtenir de l’eau parce qu’il y en a partout, ni encore comment s’éclairer parce que du bois mort pour faire de feu, il en traine dans tous les recoins de la forêt. L’eau, le courant, les ordures : mais, ce sont des denrées urbaines, des denrées primaires du développement ! Dites-le à nos dirigeants quand vous les rencontrerez : qu’ils s’empressent de payer la facture avant de faire ce qu’ils font là, parce que les ordures enlevées, c’est la santé. En ce temps d’austérité, une épidémie de choléra ou de toute autre maladie dévastatrice, s’étendrait si vite dans ce contexte d’ordures non ramassées que de 1,8 million d’individus, un nombre atteint difficilement, on va vite reculer à nouveau à 0,7 million de Gabonais, comme en 1978. Les parents que nous sommes auront d’énormes difficultés à répéter aux enfants que « la propreté est la base de… »
On ne paie pas les dettes mais on exige le service…un pays incroyable! la décharge est pleine. à quand un centre de trie et d’incinération des ordures ???
Tant qu’il n’y a pas d’ordures à côté de la présidence et ses multiples résidences Ali et son gouvernement n’ont que foutre du reste. Comment peut-on devoir une somme aussi importante à une société. En tout cas Averda c’est Cécilia. Continuez autrement le pillage du Gabon.