Le secrétaire d’État-adjoint américain chargé des Affaires africaines, Johnnie Carson, accompagné d’une importante délégation prend part au sommet au 19e sommet de l’Union africaine (UA), qui s’est ouvert ce 15 juillet 2012 à Addis-Abeba, en Éthiopie, a annoncé le Département d’État américain.

Gabonreview.com - Nkosazana Dlamini Zuma, nouvelle présidente de la Comission de l'Union africaine - © AFP/Simon Maina

Le 19e sommet de l’Union africain, dit rendez-vous de tous les espoirs après l’échec de janvier dernier qui s’est ouvert ce 15 juillet sous le thème de « Promouvoir le commerce intra-africain » enregistre dans son panel d’invités une délégation américaine conduite par Johnnie Carson.

Gabonreview.com - Johnnie Carson, secrétaire d’État-adjoint américain chargé des Affaires africaines - © ANP/AFPSelon le département d’État américain, «Carson sera accompagné du représentant spécial pour la Somalie, l’ambassadeur James Swan, du conseiller spécial sur le Darfour, l’ambassadeur Dane Smith, et du coordonnateur américain pour la lutte contre le SIDA, l’ambassadeur Eric Goosby».

Les débats au cours de cette rencontre panafricaine qui devra s’achever le 16 juillet prochain seront focalisés sur l’élection du prochain président de la commission de l’UA, devant permettre à l’institution de sortir de son état de léthargie dans lequel il est plongé depuis que les deux candidats à la présidence de l’Union, à savoir le Gabonais Jean Ping, et le ministre sud-africain de l’Intérieur Nkosazana Dlamini-Zuma ne parvenaient pas à se départager.

Gabonreview.com - L'assemblée générale de l'Union africaine - © D.R.L’hebdomadaire Jeune Afrique résume ainsi cette élection : Au premier tour, Dlamini-Zuma a emporté 27 voix contre 24 pour Ping. L’écart n’a ensuite cessé de s’élargir. Au deuxième tour, la ministre sud-africaine des Affaires intérieures a gagné deux partisans supplémentaires (29 voix contre 22), avant d’en totaliser 33 contre 18 au troisième tour. C’est alors que Jean Ping s’est désisté. Il restait à son opposante à gagner le vote de confiance. En janvier dernier, la configuration était diamétralement opposée et Ping n’était pas parvenu à emporter la majorité des deux-tiers des voix nécessaire à l’élection du président, malgré le désistement de la Sud-Africaine.

Trouver des solutions pour favoriser le renforcement de l’unité et l’intégration africaines pour la prospérité et le mieux-être des peuples du continent est maintenant l’objectif des 48 prochaines heures de cette rencontre.

 
GR
 

16 Commentaires

  1. Nguema dit :

    Jean Ping Pong n’a pas jeté l’éponge, il a été sévèrement battu!

  2. GAB CONSULTING dit :

    la défaite de Jean PING est une défaite de la diplomatie gabonaise d’une part, et du faite que le président de la République a hésité avant de soutenir Jean PING d’autre part.
    Souvenez vous, quand Jean PING a déclaré sa candidature, le Gabon ne s’est pas prononcé tout de suite, laissant la place à des commentaires que nous avons lus dans les journaux, où il était dit que y’a une mésentente entre Ali BONGO et Jean PING.
    Ce n’est que quand Jean PING a insisté à être candidat que le Gabon s’est lancé à soutenir sa candidature.
    PING n’est pas le véritable perdant. C’est notre diplomatie hésitante qui est à l’origine de cette défaite.
    Quand un gabonais est candidat aux hautes faonctions internationales, tout le pays doit faire bloc derrière lui. Car ce candidat n’est ni un opposant, ni membre du parti au pouvoir, c’est tout simplement un Gabonais et la dévise « Gabon D’abord » doit être mises en avant.

    • Pirate 241 dit :

      Ce n’est pas une défaite de la diplomatie gabonaise, c’est un retour vers le réel. 
      Mais que vaut donc Jean Ping pour qu’il puisse gagner, même avec un soutien immédiat ou ultra rapide de son pays ? Son bilan à l’UA est nullissime. La guerre en Côte d’Ivoire où même la Cédéao a été plus engagée que l’UA, c’était sous Ping. C’est sous les derniers moment de Ping qu’arrive la partition du Mali. Il s’est contenté de petits communiqués au lieu d’avoir une vrai stratégie diplomatique de terrain. Il aurait pu engranger des points sur ce dossier, mais il a dormi parce qu’au fond c’est un petit joueur. Et une dame de poigne, soutenue par une vraie puissance lui dame le pion. Échec et mat !

      Ce type sans personnalité que Mugabe a envoyé paître à de nombreuses reprises, n’est pas qualifié pour diriger l’UA. Cette institution n’a plus besoin d’un président de commission figuratif. Il y faut un homme ou une femme de poigne. 

      Ping est une relique africaine du Bongoïsme. Il n’est arrivé là que grâce à l’entregent d’Omar. Ce que Ali’9 n’a pas. Bongo est mort. Ses marionnettes vont tomber une à une.  Ce n’est pas une défaite de la diplomatie gabonaise. Les obsèques du régime quarantenaire de Bongo se poursuivent.

  3. Antchouet le Maboule dit :

    Mais que se passe-t-il pour Ali Bongo ?
    Il force une audience à l’Elysée, il en revient comme une poule mouillée.
    Il force une course de bateau pour millionnaire, sans fécondité pour son pays, ça se termine en catastrophe.
    Il force un candidat bidon à l’Union africaine avec un lobbying bidon, mené par un ministre des Affaires Étrangères bidon comme Issozet Ngondet, il est battu à plate couture.
    Ce sont des signes du temps, Ali Bongo, casse-toi avant que le ciel ne tombe sur la tête. Le Vaudou n’y pourra rien, il te mOntre déjà ses limites.

    • inongo Ayile dit :

      L’Ogooué a des méandres et le courant est très puissant il faut être un bon initié et un bon pagayeur pour y voguer tranquillement et affronter les puissants courants… Ah Antchouet penses tu Qu’Ali en est capable?

  4. pierre kiroule dit :

    C’est une défaite de la diplomatie gabonaise point à la ligne, et pas un plus pour notre continent. L’Afrique du Sud et sa politique de xénophobie galopante anti-africaine est loin d’être le pays capable de renforcer l’unité africaine, bien loin! Bonjour les dégats! C’est une victoire de la finance internationale, et des blancs sud-africains, véritables propriétaires de l’économie sud-africaine, même si madame zuma est une combattante exemplaire, il n’empêche que son pays n’a pas fini de panser ses plaies! On la regarde!

    • Antchouet le Maboule dit :

      Arrêtez de pleurnicher et de chercher des poux sur la tête d’Azanie (Afrique du Sud). Le Gabon est plus xénophobe que l’Afrique du Sud. Notre pays a expulsé la communauté béninoise du Gabon en 1978, ensuite les Camerounais, y a des bateaux pour ramener les Nigérians chez eux, ont passe sur les innombrables rafles-expulsions qu’a effectué le régime d’Ali Bongo au point d’irriter le Cameroun qui devenait le dépotoir de la xénophobie gabonaise. Jean Ping porte tout ça sur ses épaules. Son pays est connu comme celui des cartes de séjour les plus chers du continent et comme celui où la police s’est donnée une raison sur les étrangers. Et ce n’est pas le sparadrap Accrombessi-Soleman qui vont faire oublier ça. Les Bongo commencent à récolter les fruits de leur bêteté. C’EST TOUT !!!

  5. Guy Massard dit :

    Ping croyait quoi ? Que là-bas aussi il allait faire carrière avec des arguments de « gendrisme », que là-bas aussi il allait être beau-fils de quelqu’un et allait pouvoir grimper ou durer sns rien prouver ? Que ce type revienne sur terre et constate la nullité de son mandat qui s’achève par un Mali au bord de la disparition, un risque d’afghanistanisation du Sahel, une Côte d’Ivoire en lambeaux, un ancien chef d’Etat d’un poids lourd du continent africain écroué à La Haye, la destruction des vestiges de la maginifiance africaine par des islamistes… Et que dire de la monrachisation de son pays d’origine ? De dire de l’attaque néo-coloniale de la France et l’Otan sur la Lybie, pays fondateur de l’UA ? Non Ping n’avait pas le niveau pour le poste, comme il ne l’a d’ailleurs jamais eu partout où il est passé…. Chacun sait que les arguments qui l’ont conduit là où il est étaient tout sauf politiques, intellectuels et objectifs. Son beau-père étant décé, son incapacité apparaît au grand jour….

  6. Le citoyen libre dit :

    PING vient retrouver t’a place dans le PDG, la au moins tu feras le poids.

  7. Les choses du pays là... dit :

    Tonton Jean, reviens au pays (d’où tu n’aurais jamais dû partir) et laisses les « grandes personnes » gérer les affaires du monde !
    ton bilan à l’Union Africaine a été nullissime; ça suffit de nous honnir dans toute l’Afrique et dans le monde;
    les mauvaises habitudes que vous aviez ici (s’accrocher au pouvoir même quand on ne veut plus de toi), tu as voulu les exporter ailleurs et tu as vu toi même le résultat : battu et humiliée par une femme (qui n’a pas ton « expérience » dans les affaires);
    que ça te donnes matière à réfléchir…

  8. GABAO consciousness dit :

    Mais enfin ?!! l’UA ne vas pas soumettre ses enjeux dans un monde qui va vite aux désirs de retraite dorée d’un cacique du régime BONGO. Le constat est clair…Nous avons laissé la France humilier un continent au nom des droits de l’homme en Libye et en Cote D’Ivoire en disposant ses dirigeants (quoi qu’on leur reproche)de façon honteuse…Et monsieur, se retrouve à faire une interview, de passage à l’hotel george V à Paris…sur la situation africaine(Jeune Afrique). Aujourd’hui nos frères et soeurs africains savent que nous (Gabonais), n’avons pas assez de poids déjà pour endiguer la main mise des Français sur notre économie (et notre pays) et le saccage qui s’en suit (évasion fiscale, fuite des capitaux, main d’oeuvre française systématique, vol du pétrole,…) ce ne sont pas les enjeux de l’UA pour lesquelles nous aurons une grande influence et un poids diplomatique décisif…Malgré les agitations de dernière minute, c’est une défaite légitime et sans contestations aucune…sinon de retour au pays, il y’aura assurément un poste pour le bonhomme…De grâce, rentre tranquillement au lieu de faire la « une » des journaux en répondant à des articles de presse…pour un ex président de l’UA, c’est gênant !!!

  9. Le fils de la Veuve dit :

    Non mais Ping commence à me faire peur !!!! Quellle mauvaise foi !!!! Quel déni de réalité !!! Quelle prétention !!!! Quelle naïveté !!!! Ping sait lui-même qu’il est issu d’un régime notoirement (1) illégitime qui n’a perduré que grâce aux coups de forces électoraux cautionnés par la Françafrique (2) corrompu jusqu’à la moelle, (3) qui confond biens publics et biens provés, (4) qui confond vies publiques et vies privées, (6) qui se pose en relai aveugle de la France en Afrique, (7) qui accorde le primat aux liens matrimoniaux et sanguins, (8) qui n’a aucun respect pour le mérite d’autrui, (9) qui incarne jusqu’à la caricature tous les travers des rois nègres du siècle dernier. Et avec ça, ce type croit être capable de diriger l’UA. Qu’il se réjouisse déjà que les africains aient commis l’erreur de le laisser passer une première fois au lieu de fatiguer le monde… Qu’il rentre cirer les pompes et porter les bagages de son beau-frère comme il l’a fait pour son beau-père….

  10. jules obiang dit :

    je l’avait prédit, PING a échoué à cause de son obstination. J’avais dit que les Anglophones avaient assez du long règne francophone à l’UA. Ils avaiebnt assez de la parlotte de Franchones qui ont de sierieux handicap pour l’action, de la politique politicienne au sein de l’UA. PING au premier tour aurait du présenter sa démission, il s’en serait sorti Grandi et par la grande porte. Ajd8, il devrait avoir honte de lui d’abord pur n’avoir pas mesurer l’équilibre réel des forces entre l’Afrique du sud et le Gabon, entre l’l’Afrique Anglophone et ses moyens de dissaution economique et finaciers. C’est la premiere fois qu’une puissante Nation africaine se positionne pour cette fonction.
    Ensuite PING aurait du se rendre compte que Bongo fils n’est pas Bongo père. Trop différents dans le style de gestion politque, sur l’expérinece et l’analyse des arcanes diplomatiques. Ali Bongo trop imbu de sa personne préviligie le culte de la personnalité dans ses relations publiques (besoin irréfléchi de se faire passer pour un grand de ce monde, en dépanssant sans compter pour s’afficher en photrographies avec des soit disant grands et ne fréquentant moins ses pairs africains), different du Père qui, bien que conscient de disposer d’un Grand pouvoir, politique, financier et relationnel savait être Humble et communicant pour s’ouvrir à l’adversité pour mieux l’apprivoiser.
    La défaite de PING résulte dc ainsi de l’obstination de PING lui même, du manque de dynamisme et de l’égo surdimensionné du pouvoir gabonais, de sa diplomatie et son manque d’analyses strategiques des circonstences et de l’environnement international actuel.

  11. L'ogoué est un long fleuve tranquille dit :

    Bien fait pour nous ! Maintenant la compétence doit primer. Appartenir aux réseaux maçonniques (que l’on veut imposer à tout-va, à tous ceux qui veulent seulement travailler) ne règle rien, en fin de compte. Le travail, rien que le travail et le sens d’une certaine chose nommée sens du devoir.
    Maintenant, il peut créer un cabinet d’expertise avec la longue expérience et son cv diplomatique, il peut maintenant passer à autre chose. Pas besoin d’aller pleurer chez Ali pour récclamer un poste ministériel. Un peu de dignité quand même, non ?

  12. L'ogoué est un long fleuve tranquille dit :

    Bien dit « Pirate 241 » !

  13. Gabon: Je t'aime mais les autres te tuent dit :

    Le seul poste auquel Ping a été compétent c’est en tant que gendre d’Omar Bongo. Là au moins, on a vu le fruit de son travail !

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