«Gabon 9 provinces» : Des innovations et un hommage à Ratanga Atoz
Prévue du 7 au 15 août à Libreville, la 2e édition du festival «Gabon 9 provinces» sera organisée en hommage à l’historien Ange François Xavier Ratanga Atoz décédé le 2 juillet dernier. Le ministère de la Culture annonce également des innovations.
La 2e édition du «Gabon 9 provinces» sera organisée en hommage à Ange François Xavier Ratanga Atoz. © Youtube/Nour TV
La 2e édition du festival «Gabon 9 provinces» qui démarre mardi à Libreville sera organisée en hommage à Ange François Xavier Ratanga Atoz, a informé ce lundi 6 août le ministre d’Etat chargé de la Culture. Le comité d’organisation co-présidé par Leaticia Diweckou, la ministre déléguée à la Culture, dit souhaiter se souvenir d’«un homme qui a marqué l’histoire du Gabon de par sa passion et son travail».
Décédé le 2 juillet dernier à Libreville, l’historien, selon Alain-Claude Bilie-By-Nze, s’était impliqué dans l’organisation de la première édition du festival l’an dernier. Il avait notamment apporté son expertise aux membres du comité d’organisation.
A l’occasion de cette 2e édition organisée sous le thème : «A la découverte du patrimoine culturel immatériel et matériel des neuf provinces du Gabon», une part belle sera donc consacrée au Pr Ratanga Atoz à travers la projection, dès l’ouverture, d’une interview qu’il avait accordée aux services du ministère de la Culture il y a quelques mois. Cette projection, comme les conférences-débats prévues tout au long du festival, aura lieu dans une salle de l’école pilote Sino-gabonaise du boulevard Jean-Paul II à Libreville. Au ministère de la Culture, l’on prévoie d’ailleurs d’éditer dans les prochains mois les travaux (en deux tomes) que l’historien avait mis à la disposition du Centre international des civilisations bantu (Ciciba).
Pour cette année, «Gabon 9 provinces» compte également quelques innovations, dont la principale est la délocalisation au boulevard Jean-Paul II du festival. L’an dernier, les activités avaient été organisées au Jardin botanique. Pour Alain-Claude Bilie-By-Nze, cette solution est provisoire en attendant que la ville se dote d’une espace dédié à de tels évènements.
L’autre innovation concerne l’ouverture d’un «village des enfants». L’objectif, indique Alain-Claude Bilie-By-Nze est d’«assurer la transmission des valeurs culturelles gabonaises aux plus jeunes». Pour le ministre d’Etat, «le gouvernement va se substituer aux grands-parents des enfants n’ayant pas eu la chance de profiter de leurs connaissances». D’où la nécessité, estime le comité d’organisation, d’avoir mis un accent sur l’oralité dans le cadre de cette 2e édition.
La dernière innovation de cette année a un lien avec «La sortie des masques». Prévue lors de la précédente édition, celle-ci n’a pu avoir lieu pour diverses raisons. Pour l’édition 2018, le comité d’organisation entend l’organiser dès l’ouverture du festival au musée national.
2 Commentaires
Trève d’hypocrisie. Je disais il y a quelques mois que ce régime ne se maintient qu’à la dimension des tombes disséminées ça et là dans le Gabon, et même à l’étranger.
Sinon, dans un pays normal, un Professeur comme Ange RATANGA ATOZ aurait été soignée et sauvée.
La 2e édition du festival «Gabon 9 provinces» qui démarre mardi à Libreville sera organisée en hommage à Ange François Xavier Ratanga Atoz. Du n’importe quoi, du vivant de Atoz personne ne s’occupait de lui, il a été souffrant, aucun membre du gouvernement ne daignait le regarder. C’est de la récupération politique pour bien se faire voir auprès de la communauté Pongwet, et les familles pongwets sont des poltrons et des traitres, ils vont accepter que la mémoire de leur illustre fils soit souillé par des gens aux larmes de crocodile après avoir reçu des billets de banque.