Mesures d’austérité : L’approbation de l’Appel des mille et une
Réunis le 27 juillet à Libreville à la faveur d’une causerie, les membres du mouvement féministe l’Appel des mille et une ont exprimé leur soutien aux mesures d’austérité adoptées par le gouvernement.
La présidente de l’Appel des mille et une, Nicole Assélé, le 27 juillet 2018.© Gabonreview
L’Appel des mille et une soutient les mesures d’austérité prises par le gouvernement, lors du Conseil des ministres du 21 juin dernier, en vue de réduire le train de vie de l’Etat.
© GabonreviewLe mouvement féministe s’est prononcé sur cette actualité le 27 juillet à Libreville, lors d’une causerie. Cette rencontre visait, selon la présidente du mouvement, à analyser et expliquer aux membres et sympathisants le bien-fondé de ces mesures. A l’issue de leurs échanges, les membres de l’Appel des mille et une ont estimé que ces mesures sont salutaires pour la gente féminine.
«D’autant qu’elles permettront, entre autres, de préserver le pouvoir d’achat des femmes qui représentent plus de 60% des fonctionnaires percevant un salaire supérieur ou égal à 650 mille francs CFA», a déclaré Nicole Assele. Elle est convaincue que «l’audit de la masse salariale permettrait de mettre en lumière les distorsions qui existent au sein de la fonction publique».
Sur les inquiétudes soulevées par l’assistance, concernant la suspension des recrutements à la fonction publique, le chômage, l’augmentation du coût du loyer ou du prix du carburant, la présidente de l’Appel des mille et une s’est voulue optimiste.
«Soyons optimistes et patientes. Ces mesures qui, je pense, auraient dû commencer plus tôt, sont nécessaires et bénéfiques. Car il va de la vie de notre pays», a-t-elle déclaré, invitant ses sœurs à s’orienter vers l’entrepreneuriat.
Si elles disent soutenir les mesures d’austérité, les femmes de l’Appel des mille et une invitent tout de même le gouvernement à œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie de la femme gabonaise.
Auteur : Jean-Thimothé Kanganga
1 Commentaire
Quand à chaque moment vous parlez de l’entrepenariat vous qui avez ammassé au temps d’argent commencer à créer des entreprises la politique n’est pas un métier. vous vous accrochez sur la mamelle gabon que vous protegé au prix du sang et vous parle d’entrepenariat.
laisser la politique et faite autres choses et vous verez si vous résisterez 6 mois.