Libreville et les polluants organiques persistants
La revue et l’actualisation du plan national de mise en œuvre de la Convention de Stockholm au Gabon a été lancé, le 24 mai 2017 à Libreville, par la validation des inventaires des polluants organiques persistants.
Les participants à l’atelier de validation des rapports séquentiels des inventaires des polluants organiques persistants. © Gabonreview
Avec l’appui technique de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) et du Fonds mondial pour l’environnement (Fem), le Centre national anti-pollution organise, à Libreville du 24 au 25 mai 2018, la validation de l’inventaire des polluants organiques persistants en vue de l’actualisation du plan national de mise en œuvre de la Convention de Stockholm.
«L’atelier qui nous rassemble ce jour vise donc principalement la validation de tous les rapports séquentiels sur les inventaires des polluants organiques persistants. Il permettra de mettre en évidence les insuffisances constatées pour une bonne gestion des POPs, les mesures à mettre en place pour réaliser une politique relative à la sécurité chimique en la matière», a déclaré la secrétaire adjoint 1 du ministère des Eaux et Forêts, Lucrèce Badjina.
Les officiels à l’ouverture de l’atelier de validation des rapports séquentiels des inventaires des polluants organiques persistants. © GabonreviewIl s’agit, pour les experts et consultant réunis autour de la problématique de la gestion des produits chimiques, d’examiner et d’approuver cinq rapports séquentiels sur l’inventaire : des transformateurs et des armoires électriques ayant des condensateurs à polychlorobiphényles (PCB) ; des pesticides et des engrais auprès des partenaires au développement dans les secteurs agricoles et sanitaires ; des polluants organiques persistants non-intentionnels (POPNI), notamment les dioxines et les furanes ; de l’acide perfluorooctanesulfonique (PFOS) et des polybromodiphénylethers (PBDE) et celui relatif à l’analyse des cadres institutionnels et réglementaires.
Selon le directeur général adjoint du Centre national antipollution, Emmanuel Bayani Ngoyi, «la validation de ces rapports séquentiels mettra un terme aux différentes missions d’inventaires des polluants organiques persistants sur le territoire national et à l’analyse du profil national de gestion de ces substances hautement toxiques au Gabon».
La validation de ces documents sur les inventaires doit permettre de finaliser le document sur la politique de gestion des polluants organiques persistants dans le cadre de la sécurité chimique et de la prévention de la santé de populations locales au Gabon.
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