Avant de dévoiler la liste des 22 joueurs retenus pour défendre les couleurs du Gabon à Londres, Claude-Albert Mbourounot, le technicien de la sélection olympique de football, a égrené les maux qui entachent la préparation ainsi que le moral de son groupe. Un réquisitoire contre la Fegafoot caractérisé par la disparition des primes destinées aux joueurs et au staff, champions d’Afrique U-23 au Maroc, en décembre dernier. Gabonreview.com - Claude-Albert Mbourounot, DTN des Panthères Olympiques - © footsud

Claude-Albert Mbourounot a déploré le fait que ni les joueurs, ni les encadreurs, n’ont reçu les primes de champion d’Afrique U-23, alors que cette manne a bel et bien été versée dans les caisses de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot). «Selon certaines sources fiables, la Confédération africaine de football (CAF) aurait déjà versé l’argent lié au titre de champion d’Afrique U-23 à la Fegafoot. Jusqu’à présent, nous ne savons malheureusement pas dans les mains de qui cet argent a atterri», a affirmé le sélectionneur, relayé par Gabon Matin.

Une situation qui traduit la «mafia» qui règne au sein de la Fédération gabonaise au détriment des sportifs, et sans que les plus hautes autorités n’y prenne garde. Le technicien des Panthères en a également rajouté une couche avec la préparation tronquée des joueurs, dont le programme initial n’a pas exécuté, les moyens n’ayant pas été débloqués alors que ceux-ci étaient disponibles.

«Il y a comme une sorte de malaise au sein de l’équipe. Les esprits sont au rabais, car on ne peut pas comprendre et expliquer un tel comportement vis-à-vis des encadreurs que nous sommes, qui ont rempli leur contrat, mais sont tout bonnement déconsidérés», a regretté Claude-Albert Mbourounot. «Je ne sais pas pourquoi on évite de parler d’argent, alors que cela est nécessaire. Tenez, on ne sait même pas à combien les primes ont été fixées pour les JO. Or, avant d’aller en guerre, on fait d’abord le point pour voir de quels moyens on dispose», a-t-il poursuivi.

Les quelques responsables de la Fegafoot présent à conférence de presse n’ont pas daigné se pencher sur cette question, à juste titre d’ailleurs. Car quelles raisons auraient-ils bien pu donner ? Par ailleurs, à quand les sanctions contre les hauts responsables de cette institution, seuls responsables de cette gabegie qui gangrène le football gabonais, pourtant loin d’être ridicule sur le continent ? Le rang de pays émergent auquel aspire le Gabon passe aussi par la bonne gouvernance à tous les étages.

 
GR
 

9 Commentaires

  1. pdg dit :

    Vous voulez qui sanctionne qui? Le président de la FEGAFOOT c’eest le parent de l’autre et vient d’être nommé en conseil de Ministre.
    Allez y savoir

  2. Mister Zigui dit :

    C’est quand même triste qu’on continue a se comporter de la sorte au moment ou notre football commence véritablement a emeregé. Vivement que les coupables de cet acte odieux soient punis. Courage aux Panthéraux et au coach Mbourouno le meilleur est avenir.

  3. cogitoergosum dit :

    DU GRAND N’IMPORTE QUOI!

    Voilà un coach national qui fait du bon boulot avec la future élite sportive du pays (si ce n’est pas déjà le cas et à côté de ça, les mêmes pratiques détestables d’antan.
    De qui se moque t-on?

    Et quand les gars iront se prendre une raclée contre des équipes mieux entraînées et mieux équipées, on dira que le GABON n’est pas compétitif.

    D’abord, cette fédération tue les sportifs nationaux depuis des années. Posez la question aux Yaya obame, Régis Manon etc, ils vous le confirmeront. Ils doivent même des sous à Rudy Zang, et Daniel Cousin peut toujours attendre d’être remboursé sur ses achats de billets à titre personnel alors qu’il venaient à LBV pour défendre les couleurs du pays.

    Par ailleurs, les responsables de la fédération étant proches de celui qu’on appelle YA ALI, je suis certains qu’on ne leur demandera même pas de rendre des comptes.

    Il faut citer des noms et qu’on arrête un peu de prendre les gens pour des cons.

    IMPUNITÉ = LIMITES DE L’ÉMERGENCE

  4. cogitoergosum dit :

    Précision : « ils vous le confirmeront. Ils doivent même des sous à Rudy Zang » est à attribuer à la fédération gabonaise chargée de l’athlétisme.
    Vous voyez? le sport national c’est tellement « voler les sous dans les caisses » qu’en allant d’une fédération à une autre, on retrouve les mêmes sales habitudes.
    PPPPFFFFFF!!!!

  5. antonio dit :

    pourkoi vouv vous interroger beaucoup ces Inkajass ( si jecrit bien son n0om ) ki as pris l gain de tous l monde depuis tres longtemp il l fait donc ………….

  6. emma dit :

    inganjass decoi toi le monde mm ces parent du hot ogoué , c normal kant des singes arrive a géré le pognion du pays c sa ki arrive il croit ke bongo omar est tjr o poivvoir ou koi ? l enrichissemen illicite fait koi ? la pj ? et le ministre de l injustice pour le foutre o nouiffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff

  7. FINE BOUCHE dit :

    Emergence et pratiques ancestrales, c’est le pangolin qui se mord la queue.

  8. ca ne s'arrange pas dit :

    lu dans l’Union de ce matin : la bande de rigolos qui bouffent l’argent public de la Fegafoot s’est encore distingué dans la chaotique préparation du déplacement au Liban. Ce soir, nos Panthères épuisées et énervées vont se faire (sauf miracle) laminer par des Cèdres mieux organisés. Ecoeurant.

  9. kabangona dit :

    Ca c’est l’émergence réelle, celle que nous vivons tous les jours. C’est pas l’émergence virtuelle qu’on fait miroiter à la télé ou dans les maquettes.

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