En Afrique, «plus de la moitié des espèces d’oiseaux et de mammifères seront perdues d’ici 2100», a averti la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), dans une étude rendu publique le 23 mars à Medellin, en Colombie.

Risque d’extinction de près de 50% de la population animale en Afrique. © D.R.

 

Selon une étude de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) publiée le 23 mars à Medellin, en Colombie, la population animale pourrait être amenée à disparaître d’ici à 2100, à cause de l’activité humaine.

Sur le continent, ce sont près de 50% de la population animale qui disparaîtra si rien n’est fait. En effet, estiment les experts, l’humanité surexploiterait la planète et par conséquent menace son propre bien-être en provoquant le déclin de la flore et des animaux sur la terre.

«La réduction de notre biodiversité pourrait nuire à notre civilisation», prévient l’étude. De l’avis des experts, cette tendance alarmante menace des économies, des moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et la qualité de vie des populations partout dans le monde.

En vue de minimiser davantage l’impact des activités humaines sur l’environnement, les experts recommandent la création d’aires protégées, la restauration des zones dégradées et le développement de l’agriculture durable.

«Nous devons agir et inverser la courbe si nous voulons le futur dont nous avons tous rêvé. Heureusement pour nous, il y a certains motifs d’espoir», a déclaré le président du groupe des experts du IPBES, le professeur Sir Robert Watson. L’étude a été réalisée par 550 experts de l’Organisation des Nation unies (Onu) réunis au sein de l’IPBES.

 
GR
 

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