Huile de palme : L’ambitieux horizon d’Olam à Lambaréné

Jusqu’ici évalués à plus de 2,6 milliards de francs CFA, les travaux d’expansion de la raffinerie d’huile de palme d’Olam de Lambaréné se poursuivent. Un chantier à l’issue duquel l’entreprise compte doper sa production journalière à 100 tonnes, contre 45 actuellement.

Située en plein cœur de Lambaréné, l’usine d’huile de palme d’Olam nourrit de belles ambitions : augmenter ses capacités pour accroitre ses productions journalière et annuelle. Jusqu’ici évalués à 5 millions de dollars (plus de 2,6 milliards de francs CFA) des travaux ont été initiés à cet effet. Le chantier devrait être livré au courant du mois de février.

A compter de cet horizon, la direction générale de l’usine espère bien portée sa production journalière d’huile de palme autour des 100 tonnes, contre 45 actuellement. Une augmentation qui devrait également toucher la production de savon, a assuré le directeur général de l’usine de Lambaréné. «L’année passée, nous étions à 20 tonnes jour en production de savon. Nous comptons porter ces chiffres autour des 40-45 tonnes par jour», a souligné Alkesh Dubey, le 19 janvier à Lambaréné.

Avant la reprise de l’usine à Siat Gabon, a-t-il souligné, la production journalière de savon était 15 tonnes maximum. L’augmentation de la production entrainant dans une moindre mesure une main d’œuvre supplémentaire, la direction générale a annoncé la perspective de nouveaux recrutements. «Nous employons 96 personnes, toutes gabonaises. Nous comptons par ailleurs six employons expatriés. A terme, nous comptons porter notre personnel à 125 employés», a affirmé Alkesh Dubey.

Sur cet aspect, le directeur de l’usine a déclaré : «Nous comptons prendre les meilleurs des éléments des grandes écoles et universités du pays, les faire ici, les loger et les former pour en faire l’élite dans notre activité». Alkesh Dubey a par ailleurs souligné que l’expansion de la raffinerie se fait dans le strict respect de la législation environnementale en vigueur, aussi bien au Gabon qu’à l’international.

«Nous avons des objectifs cette année en matière de certification (…) Lors de la récupération du site, nous avions un défi à relever : faire les études d’impact-environnement. Car l’histoire du site nous malheureusement relevé que ce travail n’a pas été fait en amont. Il y a un gros dossier sur la mise en conformité du site», a conclu Alkesh Dubey.