Olam : Bientôt propriétaire de l’ADL et de Sogratra ?
Le groupe singapourien, jusque-là connu pour son activité agro-industrielle et récemment portuaire, pourrait se voir attribuer, dans les prochains mois, la gestion de l’Aéroport de Libreville (ADL) et de la Société gabonaise de transport (Sogatra).
Le siège d’Olam Gabon à Libreville. © olamgroup.com
Au Gabon, après l’agroalimentaire, le groupe singapourien Olam est récemment passé dans le secteur portuaire avec la construction puis la livraison du nouveau terminal du port d’Owendo. On devrait également le voir dans le secteur des transports dans quelques mois. C’est en tout cas, ce que croit savoir, ce mercredi 22 novembre, La lettre du continent, qui soupçonne un calcul «stratégique» d’Olam Gabon, dont le principal responsable, Gagan Gupta, est présenté comme un proche d’Ali Bongo, le président du Gabon.
Olam Gabon, prétend la Lettre du continent, «devrait se voir confier la gestion de l’Aéroport international Léon Mba de Libreville». Le contrat pourrait être officialisé en 2018, d’autant que la concession accordée aux sociétés françaises Egis et Aéroport Marseille Provence (AMP) en 1988, presqu’arrivée à son terme, n’aurait pas été renouvelée par le palais du bord de mer. Or, près de 30 ans après, Libreville qui entretient visiblement de bons rapports avec le groupe singapourien veut expérimenter un autre partenaire.
Le Gabon, apprend-t-on également dans La lettre du continent, s’apprêterait à confier la gestion de son unique société publique de transport terrestre, la Sogatra, à Olam Gabon. Il y a quelques mois plusieurs bus et autocars que l’on a avait déjà dit appartenir à cette société avaient été vus au port d’Owendo. Si les véhicules n’y sont plus depuis, ceux-ci seraient actuellement parqués à la Cité de la démocratie à Libreville, où ils attendraient que le contrat soit officiellement passé entre l’Etat gabonais et la filiale nationale du groupe Olam. La privatisation de la Sogatra, pour certains, pourrait représenter une véritable bouffée d’oxygène pour les employés, au regard de la crise financière que transverse la société depuis quelques années. Pourvu qu’elle se fasse en bonne et due forme.
12 Commentaires
OLAM = traduction fang : le PIÈGE !
#NoComment
On sais tous que c’est BOA qui est derrière tout ça il veut s’accaparer toutes les entreprises nationales.
BOA brade toute les societes etatiques pour sa sante financoere a lui. Les gabonais disent quoi ?
SOGATRA? tu veux garder ça pour faire quoi? une société structurellement déficitaire comme toutes les société de transport urbain au monde mais avec la particularité d’être en plus très mal géré par l’état!
la seule solution pour sogatra c’est de la confier à un privé avec une subvention de la collectivité! c’est ce qu’on fait partout!
il ne faut pas faire de l’anti BOA primaire… ça devient aussi lançant!
ça ne te gène pas que celui qui donne la subvention, soit aussi celui qui la reçoit? Comment pourras-tu garantir qu’elle est juste? Faut pas faire de l’anti-BOA primaire ? Mais faut aussi utiliser ton cerveau pour reflechir, c’est pas pour vous injuriez mais ce que vous dites est tellement naif que s’en est choquant.
Si demain dans le budget de l’Etat tu vois subvention Sogatra 50 milliards tu seras pas choqué?
merci mon frère. tu es un vrai nationaliste. Et tu sais voir juste
Christian les gabonais pense tjrs haine même quand c’est bon. je soutiens tes propos.
Comment fait-on pour prendre au sérieux et donner autant de choses à une société qui ne fonctionne depuis son implantation que dans des préfabriqués ???
Expérimenter? Olam…Société écran des BONGO pour faire totalement main basse sur les 267667 Km² du pays. Le sol et le sous-sol appartiennent à eux et à leurs descendances métissées et moires. Si Olam était crédible, ça serait vu partout de Libreville à Makouké, Mouila et ailleurs! L’Etat gabonais n’existe plus. A la place, il n’y a plus qu’une économie criminelle.
Pour compenser le manque à gagner du port qui à été donné à Bolloré.
Olam le groupe indien domicilié à Singapour pour raison de magouilles fiscales.
Quant à la privatisation : vue comme une solution, elle s’avère désastreuse à long terme avec la flambée des prix qui survient après une campagne de très bas prix consentis pour appâter les clients.
Perdre la main sur les transports en commun, c’est la boite de Pandora.
De plus les sociétés asiatiques sont réputées pour leur politique sociale catastrophique…
Il a toujours dit, je serai heureux quand les gabonais seront heureux. Donc cette initiative est la meilleur pour sauver les jeunes gabonais. BRAVO!!