Financement du terrorisme : BGFIBank pointé du doigt en RDC
La filiale RD congolaise du groupe bancaire dirigé par le Gabonais Henry-Claude Oyima est accusée par l’ONG The Sentry, de George Clooney, d’être parmi «les financiers du terrorisme» dans le monde.
BGFIBank RDC est accusée par l’ONG The Sentry de financer le terrorisme. © rdc.groupebgfibank.com
George Clooney vs Henry-Claude Oyima! Le duel n’a rien de commun, et beaucoup le pensaient inenvisageable. Pourtant, ces derniers jours, la star hollywoodienne et le Gabonais s’accusent mutuellement. Le premier, à travers son ONG, The Sentry, accuse dans un rapport publié en octobre dernier la filiale congolaise (RDC) de la structure dirigée par le second de verser dans le blanchiment et le financement du terrorisme. «Mensonge !», a récemment réagi le président-directeur général du Groupe de la Banque gabonaise et française internationale (BGFIBank) de passage à Kinshasa.
Il y a quelques semaines, The Sentry a publié un Rapport intitulé «Les financiers du terrorisme : ou comment une banque liée au président congolais a permis aux bailleurs de fonds du Hezbollah de contourner les sanctions américaines». Dirigée par Selemani Francis Mtwale, le frère du président Joseph Kabila, la BGFIBank RDC est citée dans ce rapport, à l’instar d’autres sociétés affiliées au groupe Congo Futur. L’ONG lui attribue notamment des transactions pour le moins «douteuses» pour le compte du Hezbollah, non sans appeler à des sanctions ciblées de la part des Etats-Unis et de l’Union européenne. «Pour faire simple, le Hezbollah a accès au monde bancaire grâce aux manœuvres de la BGFIBank RDC», résume le site Afrique.lalibre.be
A la faveur d’une récente visite de travail à Kinshasa, dans un communiqué dont des extraits ont été rapportés par l’Agence de presse africaine (APA), Henry-Claude Oyima a regretté des «informations fallacieuses», avant de lever tous les doutes sur le fonctionnement du groupe bancaire dont il a la charge. «Notre Groupe, BGFIBank, est une institution financière internationale qui, en matière de lutte contre le blanchiment et de lutte contre le terrorisme, se conforme rigoureusement à la réglementation internationale en vigueur et utilise pour ce faire des outils adaptés de filtrage et de contrôle des opérations de transferts à l’international», s’est défendu le patron du groupe bancaire. Selon ce dernier, «ces outils de filtrage Swift, Fircosoft et Firco MultiList Manager sont agréés par (leurs) différents régulateurs et déployés au sein (de la) filiale BGFIBank RDC».
6 Commentaires
Outils de filtrage oui, mais blocage ou déclarations?
Tout ce qui est crée par l’homme peut être défait par l’homme. De quels outils de filtrage parle notre Oyima national? Sur quoi a été crée sa banque.Se souvient- il de la BGL(Banque Gabonaise et du Luxembourg). Dans les pays où s’est installée sa BGFIBank, qui les dirigent et quels ont sont les plus grands clients?
Quand Oyima répondra à ces questions nous pourrons parler de sa boite, véritable caverne d’Ali baba où tous les dictateurs du Gabon, Guinée Equatoriale, les deux Congo…. et leur famille gèrent tranquillement l’argent volé aux trésors publics.
Si ça commence comme cela, fermez alors cette filiale de la RDC. Et pourquoi toujours traiter avec les familles présidentielles. Nous sommes tous au courant l’ensemble des congolais (RDC) ne veut plus des KABILA au commande de ce gigantesque pays. Alors pourquoi donner la gestion de votre banque au frère du demi Dieu congolais?
Oyima prend les gens pour des dupes. Qui ignore que l’activité souterraine de cette banque partout où elle est implantée en Afrique c’est le blanchiment de l’argent spolié aux états par ceux qui les dirigent et leurs cours ?
Quid de tous les comptes numérotés qu’héberge cette banque au Gabon par exemple lesquelles appartiennent à l’oligarchie locale ?
Allez au diable, bande de mafieux va !
et qu en til des cadres de bgfi gabon qu il maintien en prison alors qu ils ont ete blanchis y compris l ancien ADG Anon Edgar car le coupable de l invasion des cartes pepayees visa est en prison .
Le Zaïre plaque tournante de blanchiment, comme c’est surprenant !
Ils n’ont plus de diamants à noircir ?