Médias : Souriez, bientôt du nouveau sur Gabon Télévisions
Pour répondre aux attentes des téléspectateurs, dont les critiques sont de plus en plus virulentes, le groupe de média public envisage de se renouveler prochainement, et appelle à la contribution du public.
En avril 2016, Gabon Télévision a inauguré son nouveau plateau et changé sa charte graphique, sans véritablement renouveler ses programmes. © Ministère de la Communication
Soumis à diverses critiques depuis plusieurs années, dont la plus part, plutôt virulentes, concernent la programmation sur ses différentes chaînes, Gabon Télévisions envisage de se renouveler. Dans les prochaines semaines, le groupe de télévisions publiques composé de Gabon Télévision, Gabon 24 et de Kanal 7, dont la dénomination devrait également changer, a lancé à cet effet un «casting talents». Depuis le 24 octobre, le public est invité à contribuer à la nouvelle orientation que les responsables des trois chaînes de télévision entendent donner à leurs différents programmes.
En fin août, lors d’une réunion avec le ministre d’Etat en charge de la Communication, Mathieu Koumba et Mirelle Dirat n’avaient pas échappés aux réprimandes du membre du gouvernement. Alain-Claude Bilie-By-Nze, en plus de la nécessaire réorganisation de la ressource humaine du groupe, avait enjoint le directeur général de Gabon Télévision et la directrice des Informations de Gabon 24 d’améliorer leurs programmes et la qualité des services dus aux téléspectateurs. Des directives qui ont d’ailleurs été renouvelées à la faveur d’une réunion de recadrage, la semaine dernière, au cours de laquelle le ministre d’Etat n’a pas caché aux responsables du groupe que les contenus offerts en ce moment sont peu attrayants et peu compétitifs. Il leur a rappelé que les objectifs des médias publics sont d’informer, éduquer et divertir.
Pour répondre à ces objectifs, «Gabon Télévisions invite le public à faire des propositions d’émissions», lit-on dans un communiqué du groupe, qui invite également les animateurs et les sociétés de production à soumettre leurs projets d’émissions à la Maison Georges Rawiri, jusqu’au 3 novembre prochain.
4 Commentaires
Ce pays fonctionne tellement en envers que c’est Bilié Bi Nzé, sans diplôme, sans metier, qui n’a jamais montré ses preuves nulle part ailleurs, un médiocre dont la seule qualité est de parler comme un perroquet, qui montre à des professionnels leur métier. On va où là si les pros se font enseigner par n’importe qui? Qu’ils démissionnent. Quel mélange de genres! Parcequ’on est ministre qu’on devient plus expert que les experts des services sous sa tutelle. Et on s’étonne que ce pays tourne en rond ou aille d’échec en échec quand des professionnels se font enseigner par un cancre qui veut leur dicter leurs tâches de À à Z parcequ’il est ministre. Nos services publiques ont juste besoin de démocratie et d’un cadre institutionnel qui protège la liberté d’agir des responsables admistratis pour qu’ils n’aient plus peur de donner le meilleur d’eux-meme au service à la nation et non d’un régime mediocre par peur d’insastifaire Ali Bongo et Alain Claude Bilié Bi Nzé. Il faut le dire que nos services publiques sont médiocres parceque les responsables sont des courtisans plus soucieux de satisfaire le prince Ali Bongo et sa court que le publique. Dans un pays ultrapolitisé Mireille Dirat et Matthieu Nziengui peuvent-ils diriger les chaînes publiques autrement que comme des sympathisants du Mogabo et du PDG pour protéger leur poste? Ali Bongo s’en foutait éperdument qu’une journaliste l’informe, lors du débat des élections de 2016, que Gabon Télévision reçoit des pressions des membres son cabinet. Par ce acte courageux, elle risquait sa carrière, on ne la voit de moins en moins. Ces pressions ont un coût sur la qualité des programmes parceque le cabinet du président c’est une bande de valet, de courtisans qui défendent avant tout les intérêts politiques sans se soucier de la qualité des programmes. La plupart n’ont pas un parcours académique ou professionnels pouvant témoigner d’une compétence éprouvé e. Quelle qualité ils veulent en exigeant aux médias publiques de prioriser la propagande d’Ali Bongo, la calomnie et la progande contre Ping et l’opposition. Donc on va informer et éduquer avec des débats qui n’ont rien d’instrutifs et insultent l’intelligence du publique comme tout ce qu’on pouvait raconter sur la Fraude la plus évidente de toutes les élections au Gabon: les 100% du Haut-Ogooué, des reportages sur l’activité des ministres du Mogabo sans analyse objective. Ce n’est pas l’instruction et l’information des gabonais qui vous préoccupe mais leur abrutissement pour qu’ils ne réfléchissent pas au point de tous vous demander des comptes sur votre mauvaise gestion et votre confiscation du pays. Les journalistes gabonais sont compétents c’est l’ultrapolitisation du service publique qui rend ce pays et ses services médiocres. Faites nommer les directeurs par appel d’offre par le conseil d’administration ou un cabinet indépendant. Donnez l’indépendance aux chaînes publiques et on verra. Mais vous savez que plus jamais vous ne régnerez dans ce pays de façon légitimite, alors vous ne laisserez jamais le mérite prendre la place qui lui revient et que vous avez donné à la politique et au militantisme. Alors l’excellente dans le service publique, le Gabon ne l’aura jamais sous le règne du PDG. Le PDG c’est le clientélisme et le clientélisme c’est le PDG.
Le débat sur le programme des chaines de Gabon télévision sont ailleurs du fait que tous ce qui attire l’adhésion de la population est toujours supprimé du Programme .
A l’exemple de l’émission PLURIEL , AGORA etc .
C’est la qualité de l’émission et des débats qui amène la population à suivre les programmes de ses différents chaines .
Je propose la création d’un « Enquête d’action LBV » avec des équipes de tournage qui suivent les forces de sécurités dans les bars, dans les opérations de rackets …
OUais…voire ces militaires en plein « bracattage »des taximan et surtout le 25 de Fin de mois dans les maquis entrain de lever les coude.enquête très instructif sur la dérive des forces de l’ordre au Gabon