Un «Coupeur de route» politique à Guidouma
Coupeur de route d’un genre nouveau, un jeune homme politiquement vindicatif a braqué un convoi de grumiers à 51 km de Mouila, en vue d’exiger le départ d’Ali Bongo.
Guidouma, le 6 septembre 2017 dans la matinée. © Facebook
Un convoi de grumiers a été intercepté par un braqueur armé sur la route nationale à Guidouma, regroupement de villages situé à 51 km de Mouila sur l’axe reliant le chef-lieu de la Ngounié à Fougamou.
Le braquage a perturbé le trafic routier sur l’axe Mouila – Fougamou. © FacebookTrès tôt dans la matinée de ce 6 septembre, un jeune homme muni d’un fusil de chasse a braqué un pick-up de tête de convoi et trois grumiers constituant une caravane. Les tenant en joue, il a obligé les conducteurs à se garer en travers de la route.
Prénommé Joël et identifié dans la localité comme le fils d’un certain Mougambou dont il pourrait ne pas porter le nom, le « Jesse James » de la Ngounié s’est emparé des clefs des quatre véhicules avant de se volatiliser dans la forêt. Des banderoles de sa fabrication ayant auparavant été attachées aux camions sur lesquelles on pouvait lire «Ali Bongo doit quitter le pouvoir», «Ali Bongo doit partir».
Alertées, la police et la gendarmerie de Mouila ont accouru, de même que le Procureur de la République. L’incident ayant provoqué un long embouteillage sur l’axe Mouila – Fougamou, le trafic routier n’a repris son cours normal qu’un peu après midi.
En vue de tirer le maximum d’informations sur le « braqueur politique », sa conjointe et son frère ont été interpellés et emmenés à Fougamou, juridiction couvrant la localité du théâtre de l’événement. Les chauffeurs du convoi ont également été conduits dans le chef-lieu du département de Tsamba-Magotsi, pour les besoins de l’enquête ayant aussitôt été ouverte.
12 Commentaires
Parfait jeune homme ! La résistance dans toutes ses formes.
Voilà ce qui se passe quand les gens sont à bout, à la limite du supportable.
On voit que si il y avait des kalachnikovs, des milliers de gabonais sont prêts pour le sacrifice ultime en vue de laver l’honneur du Gabon et son peuple bafoué depuis 50 ans.
quand on est responsable il faut être prêt à assumer les conséquences de ses actes. pourquoi après avoir lancer un tel signal Joël s’enfuit?
Personne ne souhaite être torturé et mis au cachot.
La résistance doit survivre au fascisme.
Quant à assumer,demande aux assassins d août 2017, d assumer…
@Ebirane…parce qu’il est courageux, mais pas téméraire!!!
Mais pourquoi mettre des cagoules quand on va intervenir contre des gens à mains nues quand on est responsable?
Juste un conseil, attention messieurs les dirigeants du Gabon,vous ne devez pas tout minimiser.Quand les policiers et gendarmes de MOUILA sont allés en intervention,la sécurité de MOUILA était assurée par qui?imaginez que cela se passait dans 4 à 5 endroits différents de la province ou si les autres provinces emboitaient le pas.Nos forces de sécurité allaient faire quoi? Vous vous entêterez jusqu’où ?J’ai peur,le ras-le-bol commence à gagner du terrain.
Oui c’est beau de voir et d’entendre cela mais c’est sera encore plus beau lorsqu’un jour vous rentrerez chez vous et trouvez vos femmes et enfants viole et tué. C’est ca la vraie guerre que connaisse les autres pays. Si le Gabon pouvais arriver a ça ca serait tres bien comme ça on verra puisque que beaucoup veulent qu’on en arrive a la guerre eh ben attendons nous au pire pas aux petites choses. Mais sachons bien que aucuns pays proche n’acceptera de nous accueillir parce que chez eux c’edt pire et n’ont veulent pas plus que ce qu’ils subissent déjà.
Comment les pédégistes purs et durs peuvent être si aveugles? si méprisants ? La situation qu’ils créent fait courir à ce pays qu’ils disent aimés de grands risques les exemples de Mobutu et ses sbires et autres Bokassa sont pleins d’enseignements! ils utilisent la violence contre 60% de gabonais et pourtant ils disent que personne n’a le monopole de la violence bientôt les policiers, gendarmes, militaires et gardes républicains vont commencer à payer car nous vivons dans les mêmes bas-fonds, leurs femmes et enfants subiront les viols au bâton comme ils violent les nôtres à la matraque, un ou deux mercenaires encagoulés seront pris en tenaille par 50-100-200 civils pour qu’on leur ôte ces fichues cagoules! et comme a dit le sage plus haut qui assurait la sécurité de MOUILA quand la soldatesque était à la poursuite d’un seul coupeur de route ET SI C’ÉTAIT UNE DIVERSION POUR ATTAQUER MOUILA? plus des soudards que soldats oui!
que ceux qui souhaitent la guerre dans ce pays aillent un peu visiter un champ de tire à balles réelles chez les voisins (à coup sure ils oublieront leurs chaussures sur le terrain et réclameraient de rentrer chez eux. on sait quand la guerre commence et on n’est pas sure de sa fin. broyer du noir dans votre vie et arrêter de nous le souhaiter
Cette affaire là semble cocasse.