Subtilisation d’une livraison du journal « L’Aube »
La toute dernière livraison de l’hebdomadaire du groupe Oloumambe a été entièrement achetée à sa sortie de l’imprimerie, très tôt dans la matinée du 30 août 2017, du fait d’un article sur le nouveau directeur de cabinet du président de la République.
La une du journal confisqué au public. © groupe Oloumambe
Le journal L’Aube n’était pas en kiosque ce mercredi 30 août. Joint au téléphone, Orca Boudiandza Mouelé, le rédacteur en chef du titre, a indiqué que des hommes se présentant comme des envoyés spéciaux du cabinet de président de la République avaient débarqué dans la nuit du 29 au 30 août à Multipress-Gabon, l’imprimerie bien connue, en vue d’empêcher l’impression de l’hebdomadaire.
Largement publiée sur les réseaux sociaux, la veille, en vue d’annoncer le contenu de la livraison, la une du journal avait pour surtitre «Nommé directeur de cabinet du président de la République» et titrait : «Un affairiste de plus au palais !» L’article ayant déterminé l’intrusion desdits envoyés spéciaux à l’imprimerie, porte sur «Brice Laccruche Alihanga (…) limogé de BGFIbank avant de passer « du bon temps » à Sans Famille pour une affaire de malversations présumées en lien avec la société Soco BTP. Parmi toutes les femmes et tous les hommes de notre nation, c’est à lui qu’Ali Bongo confie l’animation de la République», ainsi qu’on peut le lire sur la première page du journal, connu pour son non-conformisme. Si ceci peut laisser penser à un article incendiaire, le rédacteur en chef indique qu’«il n’y a rien de tel. C’est un article qui revient sur la carrière du nouveau directeur de cabinet du chef de l’Etat et pose des questions que nombreux ont posé quant à l’éthique et à cette justice gabonaise à la tête du client».
Démarrées à 23 h, les discussions se sont poursuivies jusqu’à 1h à Multipress-Gabon, entreprise dont l’image et la crédibilité avaient déjà été écornées, en septembre 2014, avec la fabrication sous menace de faux journaux du groupe Oloumambe, le même qui édite L’Aube. Il a d’abord été question, à un moment des discussions, de porter plainte au journal. Mais son contenu n’ayant pas encore été rendu public, il a finalement été convenu de laisser l’impression de la publication aller à son terme et d’acheter toute la livraison pour l’empêcher de parvenir au public. Ce qui a donc été exécuté. L’ayant constaté dans la matinée au moment de prendre livraison de leur journal, les éditeurs se sont contentés, par acquis de conscience, de solliciter l’intervention d’un huissier de justice pour constater les faits.
Ce qui explique pourquoi, dans la matinée du 30 août 2017, L’Aube était invisible aussi bien à la criée, dans les kiosques que chez ses abonnés. La liberté de la presse fonctionne.
18 Commentaires
Encore une distraction de plus. À l’heure où nous avons besoin de construire le pays, certains viennent encore donner des fausses raisons sur la non publication de leur Journal.
Le DC n’a qu’une mission, mettre en rythmique la politique du Chef de l’État. Il faut apprendre à apprécier lorsque c’est bon, c’est un travailleur ce Mr et nous avons tous vu son action et son engagement avec l’AJEV alors restons positif.
Apparemment ce Alihanga est un vrai voyou. Il paye des jeunes déséquilibrés du PDG pour commenter pour lui les articles lui concernant sur les différents forums, en plus de ses propres commentaires avec des noms et pseudo différents. Je ne pensais pas qu’il irait jusqu’à acheter une édition entière d’un journal locale pour cacher désespérément « la vérité qui blesse » sur sa nature sulfureuse. Le Gabon des Bongo est dans un état de putréfaction trop avancé.
si, pour moralité douteuse, l’on s’est séparé de l’ancienne secrétaire particulière de Magloire Ngambia, récemment nommée ministre déléguée au Budget, l’on devrait faire autant pour ce monsieur qui séjourner à sans-famille pour des problèmes de malversations. Finalement, Jean Pierre Oyiba restera le seul modèle gabonais pour s’être mis à la disposition de la justice au moment où il était le directeur de cabinet du président de la République
La nomination de ce dernier réconforte la Jeunesse gabonaise…vous êtes toujours entrain de mal reformuler ou mal définir les contextes qui sied
Quel jeunesse gabonaise?la tienne?la sienne?Ne résumez pas la jeunesse gabonaise à vous!chantez vos louanges au roi,et ayez vos nominations cela ne nous concernent en rien!
Etes vous sure que cet homme ne puisse avoir que le cote affairiste moi je ne crois pas il a une gestion et une connaissance des realites de notre pays hors paire parce qu il a connue la misere de nos compatriotes laissons le travailler et jugeons le au pied du mur
Nous devons arrêter un peu avec le mauvais coeur et reconnaitre le minimum de compétence qu’ont certains compatriotes et Mr Lacruche en fait partie. Je sais qu’à Bgfi,il est parti la tête haute. Oyima le sait.malgré.les petites combinés montées de toutes pieces
Toujours à défendre Laccruche. A se demander si ce n’est pas Laccruche lui même qui se cache derrière l’alias nkembo…
Parce que je ne suis pas jaloux et ne suis non plus habité par mauvais coeur.
Les agents Bgfi l’ont baptisé : Moïse le sauveur. Il a prouvé pendant son séjour dans cette banque. Il a été débarqué honteusement de là par le tout puissant Oyima.
Avec toute cette (factice?) compétence aussi imaginaire que les ronflants diplômes et autres titres que Vs lui octroyez Il a (quand mm?) été infoutu de prouver son innocence ?Et c’est à la tête d’1 cabinet (mm faussement présidentiel ?) qu’il fera quoi(mm sans jalousie?) ?? Pardon là du vent !!!
« Il vaut mieux viser la perfection et la rater que viser la médiocrité et l’atteindre » Francis Blanche
Limogeage a tête haute…
C’est une nouvelle espèce de margouillats du Palais du Bord de Mer ?
En tout cas il a des supporters très actifs dans les commentaires… Par contre, s’il est si compétent pourquoi avoir dépensé de l’argent et de l’énergie à faire disparaître ce numéro de l’aube? Il devrait plutôt briller par « son action efficace » à la tête de l’état et laver ainsi son honneur de toutes critiques lol!
Bonjour messieurs,
la pertinence de vos propos n’existe que dans votre imaginaire intellectuellement nombriliste.
Pour preuve,acheter toute une publication entière montre le niveau de culpabilité doublé de stupidité.Comme quoi,au Gabon il existe des idiots bêtement intelligent pour penser être des génies.
S’il est gabonais,travailleur et si génial,cela ne justifie pas pour autant en terme d’étique et de justice que quelqu’un qui a eut un parcours d’ancien détenu soit nommé à un poste de responsabilité aussi prestigieux qui exige une rigueur sans égale au sommet de la chaîne directionnelle du pays quand il s’agit de la 1 ère institution du pays car c’est de la Présidence dont il s’agit.
« Démagogie quand tu nous tien »
mais s’il les a tous achetes, vous pouvez donc tous les re-imprimer aka. Et lui il va revenir les re-acheter, et vous les re-re-imprimer… et il va re-revenir les re-re-acheter et vous….
Quod Erat demonstrandum !!! encore Merci …
Comme dit Asterix : « ils sont vraiment fous ces séides !!! »
Le déni de l’évidence est parfois si évident. Emile Rivest
Cela fait rire quand je vois les commentaires téléguidé de gens a mon avis faisant partie d’une cellule de com venant inondé l’article de gabonreview pour laisser penser que ce mr trempé dans des malversations financières est un saint tout de blanc vêtu. En réalité vous vous en bobinez vous même on connaît ce type de commerce.
Le Gabon est un pays à la traine à l’image des responsables, les dépositaires de l’autorité trainent toujours des casseroles, la promotion des voleurs c’est la chose la mieux partagée nous ne sortiront pas de cette abîme si la legitimité n’est pas retablie.
Quant on a rien à cacher, on ne fait pas ce genre de truc. Donc méthodes de voyous.
Par contre, je ne sais pas vous mais j’ai remarqué que depuis un moment, les défenseurs du régime en place postent leurs commentaires, positions et en utilisant leurs ‘véritables noms’ et pas des pseudos.
Nouvelles techniques pour se faire remarquer du pouvoir en place?? Enfin c’était juste une question hein