Les géographes gabonais à l’école nippone
En vue de la modernisation des cartes géographiques au Gabon, un séminaire de formation sur le système d’informatique géographique (SIG) se tient à Libreville depuis le 25 juin dernier.
Animé par quatre experts japonais, cette formation de trois semaines vise à fournir aux participants «des rudiments susceptibles leur permettre de réaliser des cartes géographiques, d’analyser les images spatiales et de procéder aux inventaires forestiers dans les différentes réserves du Gabon», a expliqué chine-informations.com.
«Le séminaire permettra à un échange de connaissances scientifiques et d’expériences relatives à l’exploitation du SIG dans l’étude de l’environnement à travers des conférences, communications orales, posters et expositions», a poursuivi le média en ligne. Cette rencontre vise, au final, à donner aux nationaux des outils en matière de télédétection pour une promotion optimale des écosystèmes du Gabon.
Selon Wikipedia, une carte géographique est une représentation d’un espace géographique. Elle met en valeur l’étendue de cet espace, sa localisation relative par rapport aux espaces voisins, ainsi que la localisation des éléments qu’il contient. Les cartes servent à représenter des phénomènes géographiques, c’est-à-dire des phénomènes dont la configuration spatiale produit du sens.
La télédétection désigne, quant à elle, dans son acception la plus large, la mesure ou l’acquisition d’informations sur un objet ou un phénomène, par l’intermédiaire d’un instrument de mesure n’ayant pas de contact avec l’objet étudié. C’est l’utilisation à distance de n’importe quel type d’instrument (par exemple, d’un avion, d’un engin spatial, d’un satellite ou encore d’un bateau) permettant l’acquisition d’informations sur l’environnement.
1 Commentaire
C’est bien de faire des seminaires sur les SIG au GABON.
Je dois seulement rappeler que nous avons des étudaints gabonais formés dans cette science au niveau ingénieur. Autant pour les SIG que pour la Télédetection. Ils sont même très courtisés en France. J’en connais une bonne paire. Ils ne demandent qu’a rentrer au pays afin de partager leur savoir.