Maurel & Prom : Le sourire au premier trimestre
Au premier trimestre 2017, le chiffre d’affaires consolidé du Groupe s’élève à 90 millions d’euros.
© Gabonreview/123rf.
Quelques mois après la cession de ses actifs à la compagnie d’État indonésienne Pertamina, Maurel & Prom termine sur une assez bonne note. Au premier trimestre 2017, la junior française annonce un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros contre 58 millions à la même période en 2016. Selon la compagnie pétrolière et gazière, cette hausse de son chiffre d’affaires «est le résultat d’une forte progression du prix moyen de vente de l’huile produite au Gabon (+11 % en séquentiel et +62 % en annuel) alors que les quantités vendues sont quasiment stables (-3 %) par rapport au T1 2016 et en baisse par rapport au T4 2016 (-14 %)».
Le siège parisien de Maurel & Prom a, en effet, précisé, jeudi 27 avril, que «le prix moyen de vente de l’huile suit l’évolution favorable du prix de référence du marché, à savoir le Brent. Il bénéficie par ailleurs de l’amélioration de la valorisation de la qualité du Rabi light dont la décote par rapport au Brent était en moyenne de 3,45 dollars par baril ($/b) au T1 2016, de 1,49 $/b au T4 2016 et de 1,35 $/b au T1 2017».
Au premier trimestre 2017, le Groupe a enregistré une hausse de sa production d’huile à 19 442 barils par jour (b/j) en part (80 %), soit un total de 24 303 b/j opérés par Maurel & Prom. Mais pour la compagnie, «ce niveau est inférieur à la capacité de production des champs, cette dernière ayant été affectée par un mouvement de grève ayant perturbé les opérations».
En Tanzanie, note le communiqué du Groupe, les quantités de gaz produites se sont élevées à 20,8 millions de pieds cubes par jour (Mpc/j) en part M&P (48,06 %), la production est stable par rapport à la moyenne de l’exercice 2016 (20,7 Mpc/j). La capacité de production de gaz sur le permis de Mnazi Bay s’élève actuellement à environ 80 Mpc/j, pour une production opérée moyenne de l’ordre de 43 Mpc/j à 100 %. Ce niveau de production est dépendant de la consommation industrielle de gaz à Dar Es Salam, via les demandes effectuées par TPDC à l’opérateur.
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