Opération Mamba : Oyaya et Bayima au gnouf préventif
Les anciens directeurs généraux du Fer2 et de l’Entretien des routes et aérodromes ont finalement été placés en détention préventive après des jours de garde à vue.
Le pont de Kango, dont la réhabilitation est au cœur de l’enquête. © maegcostruzionispa.it
Depuis le 3 avril, Landry Patrick Oyaya, ancien DG du Fonds d’entretien routier de deuxième génération (Fer2), et Grégoire Bayima, ancien DG de l’Entretien des routes et aérodromes sont détenus à la prison centrale de Libreville. Placés en garde à vue le 23 mars dernier dans une unité de police de la capitale, ces deux cadres de l’administration publique sont en détention préventive dans le cadre d’une enquête diligentée par le parquet de Libreville, liée aux soupçons de distraction de l’argent public.
Le chapelet des crimes et délits qui leur sont reprochés est plutôt impressionnant. Pour le seul cas de Landry Patrick Oyaya, par exemple, le tribunal de première instance de Libreville émet des soupçons d’«association de malfaiteurs, de violation des procédures de gestion, de paiement frauduleux sur fonds publics de biens incomplètement livrés, de faux et usage de faux (et) de paiements excessif pour des services effectués». Celui qui, jusqu’au 23 mars occupait le poste de DG de l’Agence nationale des grands travaux et d’Infrastructures (ANGTI) intéresse particulièrement les autorités judiciaires, notamment dans le cadre de l’opération Mamba lancé il y a plus d’un mois, et qui a déjà vu tomber les anciens ministres Magloire Ngambia et Etienne Dieudonné Ngoubou.
Relayant des informations de personnes proches du dossier, le quotidien pro-gouvernemental L’Union a fait savoir, mardi 4 avril, que «le DG Grégoire Bayima aurait [quant à lui], sous la contrainte de son ministre Ngambia, très attaché à Santullo (patron du groupe de BTP Santullo-Sericom, NDLR), signé plusieurs factures sans qu’aucune équipe technique ne se soit rendue sur le chantier pour les vérifications des travaux». Ce manque de vigilance supposé aurait permis à l’entreprise dirigée par l’homme d’affaires italien Guido Santullo de «surfacturer» le coût des travaux. L’on évoque une note à payer par l’Etat gabonais de 23 milliards de francs CFA, soit 18 milliards pour le marché initial et des rétro-commission de 5 milliards. L’affaire concerne la réfection du pont de Kango, qui n’en finit pas de faire des vagues.
12 Commentaires
O Allah protège tous les innocents persécutés et punit très durement tous ceux qui pratiquent la cruauté gratuitement (massacres, tortures, mutilations, emprisonnements…etc) et avec impunité sur notre terre. Amiiin!!!!
Ah Ca ! allons y gaiement les gars.
Tous des voleurs. Mm les lecteurs de cet article violerait. Tout gabonais est un detourneur de fonds potentiel
ben merci bien
Oyaya ne durera pas en prison. Il est le beau fils de feue ROGOMBE et le beau frere d’une des actuels ministre chérie du gouvernement du sang! Donc… on se retrouve dans un mois pour signer la fin de la récréation. Il sera dehors en paix
[…] Voir la source originale de l’article […]
Il faut qu’ibubu pense à construire une autre prison.
Oui, une de luxe!
a quant l operation mamba passera chez ali bongo pour l entretien routiere avc le geni militaire
ou est mamba avec biliebynze?
A quand les gros noms? Toujours un nom qui me semble très inconnu. Les Gabonais veulent les gros poissons qui ont navigué avec le padre et qui se mettentvdu vernis pendant que le tiers peuple se meurt.
L’opération Mamba, c’est bien pour dissuader les malveillants puisque l’impunité, la corruption sont des venins qui freinent notre développement et accélère la paupérisation des Gabonais. Mais il serait encore mieux, que Mamba aille jusqu’à terme en faisant ressortir l’incidence financière et la gestion de l’argent qui sera saisi. Sinon, leur incarcération nous importe peu et ce serait qu’un divertissement à la Novelas. Aussi pour la dignité de ces gens, il serait important que que le code de procédure pénale soit respecté ainsi que leurs droit.