Le président du Parti socialiste gabonais (PSG) a décidé de suspendre sa participation à la préparation de la phase politique du dialogue national.

Augustin Moussavou-King, président du PSG. © DCP-Gabon
 

A sept jours du lancement des débats de la phase politique du dialogue national, des voix discordantes ont commencé à se faire entendre au sein du groupe de l’opposition prenant part à ses assises. Le PSG d’Augustin Moussavou-King a annoncé, mardi 4 avril, la suspension de sa participation audit dialogue. La raison évoquée par le parti et son leader : une série de constats qui n’augureraient rien de bon pour la suite des travaux.

Les «critiques» et les «appréhensions» de Moussavou-King portent notamment sur «la sérénité des membres de l’opposition au dialogue politique». Le leader du PSG s’est précisément plaint d’un «déficit de communication entre le Bureau et certains partis politiques», dont le sien. De même, «l’opacité absolue dans la désignation des 80 membres de la délégation devant représenter l’opposition dans les quatre commissions» et «l’absence des critères qui prévalent à la représentativité équitable à tous les partis politiques de l’opposition légalement reconnus» sont autant de «constats» faisant que la confiance du PSG ne soit pas totale vis-à-vis du comité d’organisation du dialogue national, dont la phase politique démarre officiellement le 11 avril prochain.

Pour le PSG, «la présence au sein de l’opposition des membres de partis non légalisés» est tout aussi préjudiciable pour la qualité des travaux à venir, comme l’est «la précipitation relative à l’organisation de réunions de commissions sans clarification préalable par la Conférence des présidents de tous les partis politiques de l’opposition». Tout en les déplorant, Moussavou-King a estimé que face à ces cinq constats, les membres du Bureau représentant l’opposition, dirigé par René Ndemezo’o Obiang, se doivent de «redéfinir le format et le contenu des débats susceptibles de ramener la confiance entre les membres de l’opposition».

 
GR
 

0 Commentaires

  1. larepublique dit :

    Tu pensais a quoi frère? laisse l’affaire la moine

  2. jean -jacques dit :

    mouff tu ne reprente rien du tout dans ce pays, tu peut claquer le dialogue ira à sa fin.

    • gaboma dit :

      AVOIR DES INSTITUTIONS FORTES EST IMPOSSIBLE SOUS LE MÊME RÉGIME PDG QUELQUE SOIT L’ISSU DE VOTRE DIALOGUE: Même si nous arrivions à avoir une constitution plus ou moins belle comme EN 1991, cela ne rendra pas impossible la violation et la manipulations de ces lois par les Bongos dont les faits les plus spectaculaire commencent par les résultats de l’élection présidentielle de 1991. Un règne de 50 ans a rendu possible une maîtrise patrimonialisation parfaite de toutes les administrations publiques et privées par les Bongo et le PDG a tel point que le président de la république devient la loi à la place de la constitution.LA MECHANCETE, LA CUPIDITÉ, LA MAUVAISE FOI, LA SORCELLERIE DES BONGOS VIENDRA TOUJOURS A BOUT DE TOUTE LES LES VOLONTÉS. Le changement de régime dans l’immédiat est une condition sine qua non pour qu’un autre Gabon soit possible.

    • Alex dit :

      Et dans ceux qui restent, qui représente quelque chose ? Tous des 0%

    • never dit :

      *TU PEUX* jean jacques et non tu peut!!! Courage un jour tu y arriveras! Lol

    • never dit :

      *Tu ne représentes* jean jacques et non tu ne représente encore un peu nous y sommes presque! Kiakiakiaaaa

  3. AGORA dit :

    Il y aura beaucoup de déçu!

  4. moussari nzaou dit :

    C’est une fausse messe.
    ALI BONGO a déjà fabriqué avec l’octagénénère Ndemezo Bibang, le futur plan machiavélique sur la prédation des richesses nationales.
    Depuis 1859 date de vente du premier bois gabonais, l’okoumé, les budgets du Gabon sont détournés par les hommes politiques et la puissance coloniale. Or le Gabon contrairement à DUBAÏ, deux états qui avaient le même niveau de développement en 1960, croupi tjrs dans les immondis, les inondations, la mal bouffe, des morts subites inexpliquées, des vols des moyens de l’état, des détournements de fonds sans poursuites viables, dans l’opacité des recettes des ventes minières et pétrolières, dans l’incapacité pluri annuelle de résolution des problèmes des enseignants, dans les crimes rutuels maçonniques ignomgnieux etc…, voila un Gabon lequel ALI BONGO surfe de avec son faux dialogue politique, commandité par la France de jean marc Ayrault au micro de radio trottoir.
    Un dialogue nationale, n’a pas vocation à servir de référendum pour modifier la constitution de nous tous.
    La diaspora, la société civile, les ONG, les associations, les vieux , les chefs de village, les cadres, les étudiants, les nganga missoko demandent pure et simplement le retour à la constitution de 1991 qui avait été abrogé par guy nzouba ndama, casimir oyé mba et d’autres esprits tordus nuitamment avec le fusil sous le nez de albert bernard bongo el hadj le nègrier français.

  5. Ogoula dit :

    Après avoir encaissé son cachet,en bon gabonais l’homme enleve son corps . vivement qu’il rembourse l’argent pris avant qu’une opération mamba ne soit lancée contre lui.

  6. GABAO dit :

    RECOMMANDATIONS DU DIALOGUE NATIONAL
    Les élus gabonais ont désormais le droit de faire un contrôle budgétaire de fin d’exercice budgétaire de chaque année, afin de s’assurer que la France n’a pas prélevé abusivement 50 % des avoirs extérieurs du Gabon, et que seuls 20% peuvent être tolérés pour la gestion de l’émission monétaire.
    Tout emprunt de l’état gabonais passera désormais par une consultation des élus.
    Les ministres seront engagés désormais avec un CDD de 2 ans renouvelable par le président de la république. il n’y aura plus d’éviction avant une durée de 2 ans de CDD ministériel. L’équipe ministériel ne pourra pas être modifié avant 2 ans même si le ministre de tutelle est parti.
    Les ministres n’auront plus le droit de nommer plus de 20 personnes dans leur équipe pour éviter l’injustice.
    Un conseil de nomination et de l’égalité des chances recevra désormais tous les CV des personnes désireuses de travailler dans des carrières gouvernementales. Un tirage au sort devant la presse nommera les personnes aux postes sollicités.
    Les ministres d’états et les présidents des institutions auront désormais accès aux informations du coffre fort de l’état gabonais.
    Le Directeur de la BEAC et celui du Trésor doivent informer chaque mois, les présidents des institutions , les premiers ministres et les ministres d’état, de l’évolution des finances de l’état gabonais.
    il est alors mis fin au régime présidentiel prédateur des richesses nationales.
    Les salaires du président de la république, des ministres, des présidents des institutions, des directeurs des sociétés de l’état et des sociétés para-étatiques doivent être régulièrement publiés au journal officiel chaque début d’année.
    Les pensions de retraite dorée des anciens PM, PAN, PCC, PCES, etc.. ne seront perçues qu’après un exercice de fonction de 4 ans au moins à un tel poste.
    Un tribunal contre l’enrichissement illicite sera crée dès Juillet 2017 selon le communiqué des travaux.
    Une haute cour de justice sera ordonnancée avant la fin de l’année.
    Toute personne physique sur le sol gabonais ayant plus de 400 millions de francs CFA dans son compte bancaire, doit faire une justification de ses fonds au niveau des organismes suivants dans un délai de 3 mois :
    l’Agence nationale des investigations financières (ANIF)
    La Commission nationale contre l’enrichissement illicite.
    Le B2
    Le Conseil d’Etat.
    La BEAC est chargée d’envoyer la liste des personnes physiques ayant plus de 400 millions de CFA dans leur compte bancaire.
    Toute nouvelle création de société ayant plus de 400 millions de cfa en capital, doit justifier auprès des mêmes organismes de la provenance des fonds de constitution.
    La commission du DIALOGUE nationale demande au gouvernement en cours, de créer une compagnie nationale de trading des matières premières du Gabon (Bois, pétrole, uranium, manganèses, fer etc…) et de ne plus commercialiser les matières premières du Gabon par une société mafieuse avec des accords secrets.
    La commission du dialogue nationale interdit désormais aux ministres et aux personnes bénéficiaires des dons ou des réalisations de l’état gabonais de ne plus remercier le chef de l’état. Le budget du Gabon avec lequel les dons et les infrastructures sont réalisés, ne proviennent pas du salaire du président de la république, ni d’un piètre ministre.
    Désormais, il sera interdit de créer une quelconque société dans une province sans recevoir l’approbation du ministère de l’égalité des chances assistés par un membre du bureau du médiateur de la république.
    Ainsi toutes les provinces du Gabon doivent bénéficier des investissements proportionnellement à leur démographie.
    Par exemple, le ministère de l’égalité de chance n’acceptera pas la mise en service du fer de Franceville, si une autre province du Gabon ayant le même potentiel n’a pas encore une industrie extractive.
    Il faut équilibrer désormais le développement des provinces du Gabon en chargeant une loi cadre.
    C’est cela le dialogue nationale, mais pas un rapport pré-rédigé, concocté nuitamment par les PDGistes, qui viendra encore humilier toute une nation….Ah mouazan! mazouna! Matsogaha? OUKBOUEDI!!
    Vive la démocratie et la marche du Gabon.

    • LeGambanais dit :

      Tout ça est bien intéressant. j’aimerai revenir sur certains points quand meme.
      1° « Les élus gabonais ont désormais le droit de faire un contrôle budgétaire de fin d’exercice budgétaire de chaque année, afin de s’assurer que la France n’a pas prélevé abusivement 50 % des avoirs extérieurs du Gabon, et que seuls 20% peuvent être tolérés pour la gestion de l’émission monétaire » : le but recherché est seulement de s’assurer que la France n’a pas pris 5% des avoirs extérieur? Donc les voleurs spécialisés du pays continueront leur sale besogne sans être inquiété? Quel élu pourra faire d’ailleurs pourra faire un contrôle objectif? qui va cracher dans la soupe?
      2° « Tout emprunt de l’état gabonais passera désormais par une consultation des élus » : quand on a une représentativité uni colore au parlement, je vois pas comment cette consultation sera objective. Un seul mot et exécution, point à la ligne
      3° « Les salaires du président de la république, des ministres, des présidents des institutions, des directeurs des sociétés de l’état et des sociétés para-étatiques doivent être régulièrement publiés au journal officiel chaque début d’année ». je demande à voir
      4° « Toute personne physique sur le sol gabonais ayant plus de 400 millions de francs CFA dans son compte bancaire, doit faire une justification de ses fonds au niveau des organismes suivants dans un délai de 3 mois :
      l’Agence nationale des investigations financières (ANIF)
      La Commission nationale contre l’enrichissement illicite.
      Le B2
      Le Conseil d’Etat.
      La BEAC est chargée d’envoyer la liste des personnes physiques ayant plus de 400 millions de CFA dans leur compte bancaire » : heu!!! cette mesure est rétroactive, donc jusqu’aux années 90, ou il y a une date fixée dans les prochains jours qui sera considérée comme début du contrôle en considérant tous les comptes à zéro? dans cette formule ben tout ce beau monde va être tranquille sans être inquiété par une prétendue enquête. elle n’est pas belle la vie?
      5° « La commission du DIALOGUE nationale demande au gouvernement en cours, de créer une compagnie nationale de trading des matières premières du Gabon (Bois, pétrole, uranium, manganèses, fer etc…) et de ne plus commercialiser les matières premières du Gabon par une société mafieuse avec des accords secrets » : Donc on reconnaîtrait qu’il y a des transactions mafieuses? mais ou est donc passée cette fameuse commission de l’enrichissement illicite? et même si une compagnie est crée pour gérée ces transactions, qui en sera à la tete? c’est pas les mêmes? les mêmes cause produisent les mêmes effets.
      le reste c’est de la gnognotte pour moi.

    • ENFANT DU PAYS dit :

      aHHHH LAISSE PAPA,
      Tout cela est faux et archi faux. En 49 ans cela ne s’est pas fait, en 7 annees supplementaires sous ALI, cela ne s’est pas fait, avant l’electiobn presidentielle cela ne s’est pas fait. Arrete de venir inonder les reseaux sociaux. Tu as deja fait la meme intervention sous un autre pseudo. Dans le regime actuel on promeut des assassinats, des emprisonnements, des crimes rituels, le dilapidage des richesses par des compagnies etrangeres dans lesquelles delta synergie et la compagnie du como ont des interets pendant que l’on augmente les prix et les impots des Gabonais….et on vient vous citer des mesures sophistiquees qui vont , comme par miracle, voir le jour….

    • Alex dit :

      Malheureusement ce n’est qu’une proposition

  7. howard dit :

    Continu les gens comme opianga qui ne sont pas ministre ne doivent plus etre garder par les militaires d la garde ainsi que redefinir le role d la milice presidencielle le future president doit jurer sur le rite inititique de ses aieux au lieu d jurere sur la bible qil peux pietiner sans crainte ali devrai jurer sur l djobi par exemple . L.etat devait controler western union et compagnie . Les ministres aussi devaient jurer selon les rites ainsi celui qi n respecte pas va s.attirer les demons, fusil nocturnes et autres qon n px soigner a losto

  8. Patrick ANTCHOUET dit :

    Moussavou King comme Bruno Ben Moubamba ? Une vraie-fausse annonce de sortie ! Un vrai-faux départ !

  9. Révérend pasteur Israël Nahum dit :

    Mais que pensait monsieur de Moussavou-King que le dialogue d’Ali Bongo devait donner du miel ou le piment ? Mais c’est le piment.
    Je comprends aujourd’hui pourquoi quelques opposants ont fait le saut à logique du dialogue d’Ali. Car ils ne l’ont pas fait à tue-tête mais d’une manière pensée : les raisons sont tout à fait simple, Ali Bongo donne aux français ce que Jean Ping ne pouvait prétendre les donner. Et sans pourtant l’expliquer, nous savons quoi.
    A certains moments dans mon nationalisme cru, je les ai vus auparavant comme des satans (traites) et je le regrette cependant, j’encourage à tous ceux qui sont enthousiasmés d’aller au dialogue d’Ali et de prendre racine dans son gouvernement pour des rasions que je ne peu élucidés en ce moment ci. Car, le sel peu servir d’engrain. Et tout bon sel est toujours utile à la cause. C’est pour cela que j’encourage monsieur Moussavou-King de retourner aux assises du dialogue d’Ali.
    Hier le Gabon n’avait pas des yeux pour voir mais il avait des mains pour travailler et demain, il aura la conscience afin de rompre avec son passé douloureux. Un pays se construit par étape. Que Moussavou-King soit d’accord ou pas, il doit rester à ce dialogue.
    Révérend pasteur Israël Nahum

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