Sortie de crise : L’agenda de l’UPG
Etabli sur «le principe de vérité», qui réaffirme la prétendue victoire de Jean Ping à la présidentielle d’août 2016 et constate que c’est Ali Bongo qui est au pouvoir, l’agenda de l’Union du peuple gabonais (UPG-loyaliste) propose une sortie de crise en douze points.
Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, président de l’UPG-Loyaliste. © D.R.
Il ne s’agit certainement pas d’un énième dialogue pour tenter de sortir le pays de la crise sociopolitique née de la présidentielle d’août 2016. D’ailleurs, l’UPG de Jean de Dieu Moukagni-Iwangou ne prétend pas être habilitée à l’organiser. Pourtant, son «Agenda de sortie de crise» récemment rendue public laisse entendre que ni le pouvoir en place ni Jean Ping, ayant organisé son Dialogue national pour l’alternance (DNPA) en décembre 2016, ne sont légitimes quant à la convocation d’assises nationales. Les deux camps n’ont pas montré de réelle volonté de sortir du bras-de-fer dans lequel ils sont engagés depuis sept mois. Or, sept mois c’est long, et «le jeu de posture» dans lequel Jean Ping et Ali Bongo sont installés est loin d’être bénéfique à la cohésion du pays.
Aussi, cet «agenda sérieux», qui tient sur 12 points apparaît pour le président de l’UPG dite «loyaliste» comme «une approche méthodique qui indique, identifie et montre la voie qui doit permettre au Gabon, à la fois de rétablir la vérité du 31 août et de nous projeter vers l’avenir de manière responsable, sans concession». Il s’agit notamment, a précisé Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, d’amener à la table de négociation «le pouvoir en place qui est minoritaire, l’opposition qui est majoritaire et la société civile». Au cours des travaux, diverses questions seront abordées, parmi lesquelles : l’abandon des poursuites engagées à l’encontre de toutes les personnes arrêtées ou détenues, l’amnistie et la réhabilitation des personnes condamnées dans le cadre de la contestation de la réélection d’Ali Bongo ; la mise en place d’un fonds inscrit au budget de l’Etat pour porter assistance aux familles endeuillées et garantir l’indemnisation des victimes.
De même, la construction d’un mémorial aux personnes mortes pour la patrie, avec l’intégration de la date du 31 août dans les évènements de la République à commémorer ; la dissolution de la Garde républicaine «qui est sortie de ses missions» le 31 août 2016 et la poursuite des donneurs d’ordre, «pour apaiser la conscience collective et prévenir tout sentiment de vengeance ou de récidive».
A l’UPG, le devoir de vérité passe nécessairement par l’ouverture d’une enquête indépendante, pour identifier le bilan de l’assaut donné contre le quartier général de Jean Ping, et faire le point des opérations menées sur toute l’étendue du territoire. Mais le parti, membre de la Coalition national pour nouvelle République tissée autour de l’ancien président de la commission de l’Union africaine, propose également de limoger toutes les personnalités investies d’une mission électorale, ayant délibérément posés des actes contraires aux obligations de leurs charges, et entrainé ou concouru aux troubles. Le parti propose également «la refonte complète du fichier électoral, le redécoupage des circonscriptions électorales, l’institution du vote à deux tours, et la limitation à deux du nombre des mandats présidentiels».
Au bout des travaux souhaités par l’UPG, «l’ouverture d’une période de transition d’une durée maximale de vingt quatre mois, ainsi que la mise en place d’une autorité de transition, conduite par un président désigné par consensus par les parties prenantes». L’objectif étant de garantir la continuité de l’Etat. Si le Parlement restera en l’état pour n’être renouvelé qu’au terme de la période de transition, l’UPG suggère que les présidents de la Cour constitutionnelle et de la Cenap soient remplacés.
Si certains peuvent s’inquiéter de la garanti du suivi des résolutions issues de l’Agenda, le parti de Moukagni-Iwangou a dit placer sa confiance dans l’Organisation des Nations Unies (ONU), qu’il présente comme le «réceptacle de la solidarité internationale», qui est «investie de la mission de garantir la paix dans le monde, paix mise à mal dans notre pays». Enfin, l’objectif principal de cette concertation est de «sacrifier au devoir de vérité, pour que le vice ne l’emporte plus sur la vertu».
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Il est parfois des propos qui m’étonnent de votre organe. S’il y a « prétendue victoire » de Jean PING, n’avez-vous pas assez de mal à convaincre l’électeur gabonais sérieux qui sait exactement qui il a voté en fin août dernier?
En tout cas, les gabonais savent qui a réellement gagné cette élection. Mais en ces temps de supposé Dialogue national, on est obligé de comprendre » votre tempérance ». Les micro-solutions destinées à récurer notre sol rempli du sang de nos enfants depuis environ neuf mois ne suffiront pas, si enfin il ne vient pas à l’idée du Président « forcé » Ali BONGO d’avoir le courage de s’ouvrir à des vrais compromis « constitutionnels ».
Malheureusement, de la constitution, il s’en fout…comme de sa première chemise…malheureusement!
Vos solutions sont un peu comme quelqu’un qui se masturbe avec une râpe à fromage, beaucoup d’efforts pour peu de résultats.
IL faut être idiot pour parler de prétendue victoire. Comme le dit @Axelle,l’ont sait qui n’a pas gagné la présidentielle, et c’est aussi votre rôle de médiat de continué à le dénoncé; mais bon,vous êtes des journalistes d’un jour et n’aviez vraiment pas sa dans votre âme.
Monsieur MOUKAGNY,
Il est dans l’air du temps de mettre en exergue l’intellect ou l’intellectualisme pour demontrer a l’opinion le fruit de la reflexion mais a un moment de la vie politique d’un pays vous devez faire face aux realites. Un opposant se doit aussi, en depit de ce que vous savez et de ce que vous avez vecu avoir du pragmatisme et etre dans l’action . Il est un fait, c’est la maturite acquise par l’electorat qui sait desormais reconnaitre les hommes d’action. Aujourdhui vous proposez une fois de plus des solutions ecrites, theoriques alors qu’en face vous avez des personnes qui ne sont pas la pour « gouverner » mais pour « gerer » le pays et sourtout ses richesses. Quand est ce que vous prendrez une « autre » dimension pour faire valoir vos idees dans l’action et surtout votre caractere . C’est bien beau de tirer sur un opposant qui tient ferme sur sa position mais vous vous faites quoi ? Proposer une sortie de crise en voulant negocier ? Negocier quoi ? Pour une fois on ne peut pas demeurer ferme ? En face ce sont des gens qui ont froidement abattus des jeunes Gabonais qui avaient les mains en l’air, sont alles abattre a domicile et devant ses parents un jeune de 16ans qui est alle se refugier chez lui lorsque les milices ont attaques derriere la prison. vous vous parlez de quoi ? Toujours la meme habitude de fleurter avec le pouvoir ? De faire des va et vient ? Quand on a subi comnme vous avez subi on travaille a faire chuter un regime dictatorial. Ce qui vous manque de facon c’est le carectere d’un homme determine et ferme dans ses positions. A l’evidence vous n’etes pas dans l’action. La mollesse dont vous faites preuve ainsi que vos idees qui relevent plus de la litterature et de la theorie ne nous aident pas. Ca marche en Europe mais pas chez nous. C’est ce style d’opposant, en depit de votre connaissance sur le droit, qu’on ne veut plus. C’est de l’alternance qu’on veut pas de puerils negociation dont vous ne pourrez ni assurer, ni assumer l’effectivite des actions concretes. Vous etes en plein bal des vampires !!!
Je valide tout votre propos: tout dit et bien dit. Merci, GABON D’ABORD INTELLIGENT!
On parle de milliers de morts lors de l’attaque de la base arrière de la milice de PING. Qui sont ces morts? Sont-ils gabonais? Que font les parents de ces morts?
Arrêtez de nous distraire avec cette histoire de morts, de charniers. Il y a eu moins de 5 personnes tuées et plus de dégâts, pas la peine d’en faire des tonnes.
Sortie de crise : L’agenda de l’UPG «Agenda de sortie de crise» c’est du bidon vide de sens pour cet intellectuel de Jean de Dieu Moukagni-Iwangou. Monsieur Jean Ping n’a jamais fait un dialogue pour sortir de la crise ! Ce n’est pas Jean Ping qui amené le pays dans la crise. La crise est venue des résultats faussés de l’élection présidentielle de 2016. Et Jean Ping n’a pas cette volonté de sortir du pays de la Crise qui a été provoquée par les français, les pedegistes et Ali Bongo (ses adversaires) : c’est à eux d’avoir l’autorité morale afin de faire sortir leur propre crise du pays, cependant, ce que nous remarquons ; ce qu’ils sont incapables et continuent d’ennuyer Jean Ping qui n’a rien fait et qui ma foi est « La victime au Gabon ». C’est lui qu’on a volé la victoire et c’est pour cela que les gabonais souffrent au Gabon. Tu veux la voiture à tout prix mais tu n’as pas de permis et quand les gens se moquent de toi : tu t’en prends au concessionnaire. C’est une honte. Ali bongo voulait la présidence, il doit avoir l’autorité morale d’assujettir les forces qui se lèvent contre lui au Gabon. « Un point et trait ». Mais nous voyons que c’est Jean Ping et ses alliés qui ont le pouvoir au Gabon même s’ils ne sont pas au bord de mer. Cette voici, les français ont échoué et ils sont la patate chaude entre les mains et merci pour la démocratie de Jean Ping au Gabon. Un chien retourne toujours sur ce qu’il a vomi, Jean Ping l’a compris et c’est bien pour lui. « Le pouvoir c’est une guerre des mots et la démocratie en est une ». Les gabonais l’ont donné carte blanche alors, ils doivent le faire confiance ou alors retourner à la bêtise du PDG comme « Le chien retourne à ce qu’il a vomi ».
« Les deux camps n’ont pas montré de réelle volonté de sortir du bras-de-fer dans lequel ils sont engagés depuis sept mois. Or, sept mois c’est long, et «le jeu de posture» dans lequel Jean Ping et Ali Bongo sont installés est loin d’être bénéfique à la cohésion du pays. » Mais quelle cohésion du pays ? Vous venez et vous volez mon mouton et après vous le manger et vous dites : mon frère ce n’est rien travaillons ensemble ! Soyons sérieux là. Qui peut l’accepter ? La Bible confirme que « Tu le rembourseras avec un intérêt ». On a volé un homme, on doit le restitué ce qu’on l’a volé et avec intérêt, alors il y aura du calme dans le pays ou alors, ce sera « Le bras de fer », et aussi longtemps que le voleur ne sera pas arrêté, il y aura guerre en démocratie au Gabon. Les mémoriaux de qui et de quoi ? Tu tues un des miens et tu veux crée une mémoire de la honte ! : Non ! Nos morts, morts au combat pour la démocratie au Gabon sont inscrits à jamais dans nos cœurs. Ils ne demandent que « JUSTICE SOIT FAITE ». Une enquête indépendante ? Quel rêve ! Et elle sera faite par qui ? La France ? Mais j’en ris. Même les hauts intellectuels au Gabon ont des tares grossières.
Révérend pasteur Israël Nahum
voila ce pauvre type qui brille pour le mensonge il dit il n’a jamais été consulté apres la verité finie par sortir avec les photos le bon monsieur au palais. Il dit son fils porter disparu à la fin il voulait jouer un coup à son vieillard ping pour que ce dernier lui donne encore une autre voiture. moukagni arrete le banditisme.
Le révérend Pasteur Israël Nahum est un gabonais pur sang : père et mère et qui présentement vit à l’étranger. C’est vrai loin de ses ferres et sœurs mais présent en esprit et présent dans le discours politique qui, ma foi s’il touche des gabonais révoltés et extrémistes à la démocratie comme vous, j’apprécie énormément. C’est de bonne guerre. S’il y a des gabonaises et gabonais qui ne sont pas dupes, ce n’est pas vous. C’est vous qui êtes à la solde de ce régime des pedegistes et non moi qui suis dans le continent américain. Les léopards magiciens et hypocrites c’est bien vous, les manipulateurs du Gabon et les faiseurs des faux miracles au compte de la honte d’Ali Bongo, ce sorcier franc-maçon : c’est bien vous. Vous allez tous payer de vos crimes au Gabon et de votre arrogance. Moi, je crois à la Bible et non aux dieux des francs-mâcons.
Révérend pasteur Israël
Moukagni il ne faut pas avoir honte il faut t’inscrire sur les fiches pour recevoir une Allocation au Chômage. 98% des faux opposants gabonais sont au chômage.Laisse nous le bruit.
Jen jacques,
Rappel toi je t’ai demandé un jour ce que tu fais dans la vie à part te brancher devant ton ordinateur et faire des interventions bidons car à l’évidence tu n’est pas intelligent. Tout le monde te le dit fait des efforts. Ce que tu fais s’appelle de la masturbation mentale
Bonjour jen jacques
Rappels toi que l’intelligence n’est pas un caprice mais une aptitude d’un être humain à s’adapter à une situation… Et pour un homme intelligent et qui craint « Le droit de l’autre » ou tout simplement le droit de l’homme ou d’exister… J’ai du mal qu’il dit ceci: «Ce que tu fais s’appelle de la masturbation mentale. » L’intelligence c’est la crainte de Dieu exprimée à l’endroit de l’homme. Il faut savoir « les principes de base », il ne s’agit pas de se brancher devant son ordinateur et de faire des interventions qui humilie « L’être humain ». Si nous intervenons c’est d’éclairer « Le débat démocratique » ce n’est pas de dire n’importe quoi ! Alors grandi un peu dans ta fierté pedegiste. Car plusieurs personnes lisent ce que tu écris.
Révérend pasteur Israël
Révérend pasteur Israël Nahum …C’est qui?
Joue votre rôle de perturbateur. Les gabonais ne sont pas dupes. Vous êtes à la solde de ce régime. Mercenaires sans tenues léopards ni M16, mais une manipulation via la bible….
Gabonais eclairvoyant tu deviendra gabonais eclairaveugle, si tu veux du boulot vient je te recrute en condition que tu ne viens pas me dire que votre vieillard avait gagné l’election l’an passé. Ou tu ne vas pas recruter un hacker ivoirien pour m’escroquer.
@jean Jacques nous manquait tant. Le crétinisme chez lui est une valeur astrale.
Jean Jacques,
Tu es a l’image de ce regime,insensible !!! mais tu sais ? Insensible ne veut pas forcement dire que tu es fort moralement et mentalement. Cela peut vouloir aussi dire que tu ne comprends pas, tu ne percois pas ce qui se passe autour de toi. Tu est comme un enfant a qui on (le regime) a donne une arme (l’argent) et tu tire a tout va sans meme savoir pourquoi tu tires et analyser ta cible. Je ne doutes point que cette analyse, trop poussee pour toi va encore engendrer la confusion dans ton petit esprit mais je comprendrais. Tout le monde n’est pas fait pour animer ou assister a un debat aussi eleve que de defendre les interets de son pays. je ne t’ai jamais vu parler des interets du Gabon, des projets, du bien etre des Gabonais. ta seule plaidoirie c’est la defense de ALI BONGO qui a pourtant tous les moyens avec lui et qui tue lorsqu’il en a envie. Pour le reste, ton manque de personnalite ne m’emeut guere car tu n’est pas le premier personnage « vide » des reseaux sociaux…Tant qu’il ya la vie il ya de l’espoir…