Dialogue national : Ali Bongo ouvre les débats
Le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba a officiellement ouvert, le 28 mars à Libreville, le dialogue national.
Ali Bongo, à l’ouverture du dialogue politique national, le 28 mars 2017 à Libreville. © Presse présidentielle
Du 28 mars au 10 mais prochain, le Gabon va vivre au rythme d’un nouveau dialogue, après la Conférence nationale de 1990, les Accords de Paris en 1994 et les Accords d’Arambo en 2006. Ce dialogue ouvert par Ali Bongo Ondimba est la résultante des fortes tensions politiques et sociales issues de l’élection présidentielle du 27 août 2016.
Les principaux tenants du dialogue politique 2017 au Gabon autour du président Ali Bongo, le 28 mars à Libreville. © GabonreviewOuvrant les travaux de ces assises nationales, le chef de l’Etat a fait une rétrospective historique, invoquant les crises traversées par le Gabon. En les relevant, Ali Bongo a voulu rappeler aux Gabonais qu’il «n’y a rien de nouveau sous le soleil». «La vérité des faits est que les palabres postélectorales au Gabon ne datent pas d’aujourd’hui. Elles sont aussi vieilles que l’histoire des élections dans notre pays», a déclaré le président de la République. Il estime que «ce que d’aucuns nomment aujourd’hui crise n’est et doit rester qu’une querelle de famille dont nous devons trouver ensemble l’issue».
Dans ce contexte, a-t-il souligné, les Gabonais ont «toujours fait le choix majoritaire du dialogue comme modalité principale de règlement» des différends politiques. «C’est là l’un des traits essentiels de notre culture politique : plus prompts à la palabre, mais aussi au dialogue plutôt qu’à l’affrontement violent. C’est, en effet, cela le constituant essentiel de notre ADN politique national», a déclaré Ali Bongo.
Le chef de l’Etat a ainsi souhaité qu’au bout des échanges, naisse la lumière annonçant un jour nouveau tout en indiquant au peuple gabonais l’horizon du futur.
Pour le représentant de l’opposition, René Ndémézo’o Obiang, les Gabonais ont les yeux rivés sur les participants au dialogue. Leur grande interrogation est celle de savoir quel modèle d’institutions est le plus pertinent pour leur avenir. «Comment rendre plus transparent les processus électoraux de manière à avoir des lendemains d’élections plus apaisés ? Comment faire du vivre ensemble des Gabonais une réalité moins virtuelle ?», s’est-il interrogé en ajoutant qu’aujourd’hui, l’opposition comme la majorité a une opportunité historique à saisir.
Des participants. © GabonreviewLe président de Démocratie nouvelle, qui a pourtant soutenu Jean Ping à l’élection présidentielle, a également affirmé qu’«il faut absolument transcender nos différences afin que les actes qui seront issus de ce dialogue puissent faire l’objet d’un respect intégral, qu’on les applique in extenso». Il a appelé les parties prenantes à ce dialogue à agir en toute sincérité en ayant pour ultime objectif l’avenir du Gabon et de sa population.
Le premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet et le Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), Faustin Boukoubi, représentant la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, se sont également exprimés. Si le second a envoyé des piques aux «acteurs politiques ou autres qui, très souvent, mandatés ou non, s’arrogent la prérogative de s’exprimer au nom du peuple, tout en s’illustrant négativement», le chef du gouvernement a, quant à lui, déclaré que «la politique ne peut et ne doit plus être source de délitement du lien social». «Elle ne peut et ne doit plus constituer un frein à l’affermissement de notre unité nationale, si patiemment construite par nos devanciers», a-t-il indiqué. Pour Emmanuel Issoze Ngondet, ce dialogue «sera, assurément, le lieu de réaffirmer par-dessus tout, la prééminence de notre destin commun, de notre vivre ensemble, de notre paix légendaire, en un mot, de ce qui constitue le socle de notre Gabon, sur toutes les autres considérations».
La première phase de ces assises qui enregistrent la présence de 54 partis politiques aussi bien de l’Opposition et de la Majorité démarre ce 29 mars, avec le Dialogue citoyen dédié à la société civile.
19 Commentaires
«N’y a rien de nouveau sous le soleil». «La vérité des faits est que les palabres postélectorales au Gabon ne datent pas d’aujourd’hui. Elles sont aussi vieilles que l’histoire des élections dans notre pays», a déclaré le président de la République. Il estime que «ce que d’aucuns nomment aujourd’hui crise n’est et doit rester qu’une querelle de famille dont nous devons trouver ensemble l’issue». Merci le fils de l’autre, car tu as dis la vérité à tous tes moutons qui te suivent aveuglement. Car «N’y a rien de nouveau sous le soleil» du Gabon, Léon Mba a été le Grand ami des français, et les français lui ont donné une courte période le Gabon et la mort lui a malheureusement emporté tragiquement. C’était l’époque de la sorcellerie du bwiti et de la puissance de l’église catholique : ce sont ces deux POUVOIRS qui ont appuyé sa candidature auprès des français et que Dieu est son âme, notre cher président et père du Gabon est partie très tôt. Et est venu le tour de son dauphin, Albert Bernard Bongo, agent secret de français au Gabon et un Grand camarade de la sorcellerie des tékés et Grand franc-maçon, lui par contre il n’a pas eu besoin du concours de l’église catholique pour être en poste, alors il est devenu musulman en défaveur de l’église du Gabon et président du Gabon sans vote. Notre cher Grand Camarade du PDG, lui aussi est partie que Dieu est son âme et aujourd’hui, c’est son fils personnel. Dans les années 1964 les Gabonais voyants le potorose entre notre cher président Leon Mba et les français, ils lui ont fait un coup d’État mais les français sont venus au secours non des gabonais mais de leur politique coloniale au Gabon, et ils sont remis notre père en poste jusqu’à sa mort naturelle. Et aujourd’hui, Ya Ali Bongo appartenant à cet héritage dit : «N’y a rien de nouveau sous le soleil». Voilà la misère et la malédiction du Gabon. Et il ajoute : «La vérité des faits est que les palabres postélectorales au Gabon ne datent pas d’aujourd’hui. Elles sont aussi vieilles que l’histoire des élections dans notre pays.» Voilà quelqu’un qui est courageux au Gabon et, au moins qui nous dis la vérité ! Donnons cas-même un GRAND BRAVO FORT à YA ALI. Oui, chers gabonais les palabres postélectorales au Gabon ne datent pas d’aujourd’hui c’est depuis l’indépendance, cependant le Gabon ne triomphe pas de ces palabres postélectorales mais au détriment de la France et de ses alliés au Gabon. Et notre cher président ajoute ceci : «ce que d’aucuns nomment aujourd’hui crise n’est et doit rester qu’une querelle de famille dont nous devons trouver ensemble l’issue.» Pour les PEDECHISTES depuis un demi un siècle, la crise ou les crises politiques au Gabon est une question de FAMILLE ET NON UN FAIT DE NOTRE JEUNE DÉMOCRATIE MAIS POURQOUI ? Parce que ? «N’y a rien de nouveau sous le soleil», le Gabon perd toujours ses élections au profit de la France et au compte de ses alliés. Merci Ya Ali Bongo pour ta vérité très profonde.
Révérend pasteur Israël Nahum
à ah… mentez nous comme dab
“N’y a rien de nouveau sous le soleil”, il faut bien préciser le soleil de la sorcellerie des Bongos qui n’ont jamais voulu que les élections soient transparents, qu’il y ait alternance. Si le Gabon est condamné aux palabres post-électorales avec mort d’hommes, ce qui à vous entendre Ali Bongo semble une situation normale sinon une fatalité pour le Gabon, c’est à cause de votre cupidité toi et ta famille, votre absence de cœur et de valeurs. C’est votre médiocrité Ya Ali qui vous fait penser que la corruption, la fraude et les violences électorales ne peuvent prendre fin au Gabon puisque votre pouvoir s’appuie sur tous les vices du système que ton père a mis en place et qui te servent aujourd’hui. Sans ce cancer qui va tuer le Gabon à jamais comment aurais-tu pu être élu en 2009, et 2016 sans la fraude et sans la corruption que tu ne veux même pas combattre au risque de ne pas trouver des gens disponible à faire le sale boulot en te fabriquant un score de 100% dans le Haut-Ogooué.
Ceux qui ont détourné des milliers de milliards dans les caisses de l’état, ceux qui ont organisé la fraude la plus humiliante pour le Gabon et son peuple, ce sont ces malfaiteurs là qui vont œuvrer pendant ce dialogue pour la démocratie, l’indépendance des institutions? ce sont ceux-là qui vont mettre en place des réformes pouvant rendre leur perte de pouvoir possible, synonyme de perte de l’immunité face à tous les crimes économiques et de sang qu’ils ont commis? Ali Bongo est un malfaiteur comme l’était son père, et un malfaiteur n’a aucun sens moral pour abandonner ses intérêts au profit de l’intérêt général. Il faut être un vrai imbécile pour croire que discuter avec des malfaiteurs malveillants et malintentionnés et en position de force puisse nous conduire vers ce Gabon où des innocents ne mourront plus juste pour avoir dénoncé l’injustice, la haute trahison et l’humiliation de tout un pays.
Menteur,tricheur assassin. …et j’en passe…
Cher Ibubu alias Buruburu,
Et si le dialogue etait dans l’ADN du gabonais, pourquoi n’avoir pas dialogué dès le 26 août 2016 avec le vainqueur de l’election présidentielle au lieu de massacrer des gabonais qui descendaient dans la rue au nom du droit à une election libre et transparente pour le respect des résultats des urnes.
Je sais que pour chaque goute de notre sang coulé, tu ne domiras jamais et tu seras hanté par chaque gabonais qui croupit injustement en prison.
Les fameux opposants d’aujourd’hui […] qui hier, au sommet de leur gloire, au cœur du pouvoir […], auraient compromis la réalisation totale» des actes arrêtés lors des précédents accords politiques, «pour en imputer la responsabilité ensuite à leurs innocents successeurs».
Le dialogue des perdants ne sera qu’une montagne qui va accoucher d’une souris. Le bla bla, c’est terminé ô; le mensonge c’est finiô!
Tchooo! Le vieux Ping aussi depuis là le plan B là vient en bateaux où quoi ? Diplomatie na diplomatie c’est fatigant cet Ali ne dégage que la haine, alors que nous aspirons au bonheur.
Tchooo! C’est le moment de mettre une balle à cet Ali dans ce méli-mélo, le militaire là est où ? Ooo Dieu.
Les fameux opposants d’aujourd’hui […] qui hier, au sommet de leur gloire, au cœur du pouvoir […], auraient compromis la réalisation totale» des actes arrêtés lors des précédents accords politiques, «pour en imputer la responsabilité ensuite à leurs innocents successeurs».DONC VOUS ETES DES INNONCENTS.UN VRAI DIALOGUE DE SOURDS. ON NE NEGOCIE PAS AVEC LE DIABLE,IL CHERCHERA TOUJOURS A VOUS TROMPRER CAR C’EST SA NATURE
Dans son discours BOA nous explique qu’on a l’habitude des crises post-électorales et que tout cela n’est pas grave. Ce sont des petites querelles de famille comme on en voit partout. Par conséquent, comme il y a toujours des querelles familiales, il y aura toujours des crises post-électorales et donc des morts. Alors, BOA, finalement, puisque tu as tout dit ces propos, pourquoi convoquer cette mascarade de dialogue ?
Donc pour Boukoubi les fossoyeurs de la démocratie sont dans l’opposition. Ali et lui sont des hommes neufs? Combien de décennies avec Bongo père dans l’exécutif ?. Ils sont conscients que les acquis démocratiques de la constitution de 1991 ont été effacés et pourtant en 7 ans ils n’ont fait aucune réforme allant dans le sens de retrouver une constitution démocratique. En mal de popularité ils s’accrochent désespéremment aux changements malsain qu’a subit notre constitution. Il fallait d’abord qu’ils tuent des gabonais et plus de pression pour seulement reconnaitre qu’il peut avoir un problème avec le nombre de mandat et le nombre de tours au élection. Les pedegistes ne sont qu’une bande de malfaiteurs ils n’ont pas fini de vous faire marcher les dialogueurs alors qu’il n’ont pas besoin de grande messe pour mettre un terme au tour unique et aux mandats illimités et accepter la modernité.
bonjour amis lecteur et frère du Gabon sait très insultant ce que ceux type la viens nous dire ici mon dieu donc il est mémé conscient qu’il on foutu la merde dans notre paye et va jusqu’à dire que sait dans leurs ADN seigneur on na pas besoins des cours d’histoire ou te rappelle des bêtises il ne faux pas avoir la mémoire courte très chers frères Mr fait état de toute sait année met il oublie combien des personne sont mort??il fo d’abord reparere tout les familles meurtri ,les parents tuer bref en un mots quitte ce paye
@mambocka..balle à terre, s’il te plaît! Tu es de quel côté? Parce que là, j’avoue qu’on ne te suis pas!!!D’abord pourquoi tu écris comme ça? Le français c’est notre langue nationale; on n’a pas le droit de le massacrer!
Voleur! A chaque fois que vous chanterez l’hymne nationale toi et tes gens,vous attirerez le malheur sur vos tête….
Oh Dieu, nous devons subir ce nigérian jusqu’à quand?? Tout cela à cause de la cupidité des gabonais qui font la politique du ventre.
vraiment où sont les historiens gabonais pour remettre les pendules à l’heure
C’est avec le rapport final des travaux du dialogue qu’Ali ira voir le nouveau President français apres son investiture. Curieux que les échéances coïncident et les soi-disant politiciens ne s’en rendent pas compte.