Emprunts : 127 milliards de FCFA contractés auprès de la Bad et la Bid
Le gouvernement vient d’annoncer deux nouveaux prêts du Gabon auprès de la Banque africaine de développement (Bad) et la Banque islamique de développement (Bid). Soit un total de 127,1 milliards de francs CFA.
Le siège principal de la Bid en Arabie Saoudite, un des deux établissements bancaires sollicités par le Gabon pour le prêt de 127,1 milliards de francs CFA. © chamci.net
Réuni le 27 mars dernier à Libreville, le conseil des ministres a approuvé deux projets de décret autorisant le gouvernement à contracter 127 milliards francs CFA auprès de deux établissements bancaires : la Banque africaine de développement (Bad) et la Banque islamique de développement (Bid). Ces deux établissements de crédit prêteront au Gabon respectivement 55,5 milliards et 71,6 milliards de francs CFA. Soit un total de 127,1 milliards de francs CFA.
Selon le gouvernement, les 55,5 milliards de francs CFA souscrits auprès de la Bad serviront à financer la réalisation du projet de renforcement de capacité pour l’employabilité des jeunes et la protection sociale au Gabon. Le second prêt quant à lui, à souscrire auprès de la Bid, servira à financer un projet de soins de santé primaire.
Toutefois, le gouvernement gabonais n’a pas communiqué sur les modalités de remboursement attachées à ces prêts. Tout comme aucun détail sur le taux d’intérêt et la durée de remboursement, n’a été communiqué. Qu’à cela ne tienne, le gouvernement s’est résolu à recourir à l’emprunt, après avoir démenti à la mi-mars, une levée de fonds de 200 milliards de francs CFA sur le marché financier sous-régional.
En février dernier, le gouvernement avait fixé le plafond de nouveaux engagements 2017, à la somme de 659 milliards de francs CFA. Il comprendra 559 milliards de francs d’emprunts extérieurs et 100 milliards de francs d’engagements intérieurs. Soit respectivement, 84,8% et 15,2% des montants sollicités. Ces emprunts seront constitués de prêts extérieurs classiques et d’emprunts obligataires régionaux.
6 Commentaires
Les faux opposants citez moi un pays en Afrique qui n’a pas la legitimité et les institutions continuent de preter de l’argent.SVP ARRETER DE TROP RÊVER, Ping est un faux diplomate un vrai diplomate ne refuse pas de dialoguer.
Tout emprunt sur la zone hors CEMAC, est sujet à contorsion!
Pour avoir le cash, l’emprunt d’un pays de la zone CFA doit transiter par la banque de France.
Les 127 milliards de cfa seront transmis à la banque de France.
Au vue de l’accord monétaire signé dans les comptes d’opérations de chaque état membre de la BEAC, la banque de France soutire 127 millirads de cfa / 2 = 63,75 milliards de cfa.
La banque de France, vire 63,75 milliards restants à la BEAC à PARIS.
Pour son fonctionnement et au vue des accords monétaires signés entre les états membres, la BEAC Paris soutire 20 % des fonds, soit 12,75 milliards de cfa.
Au final la BEAC Paris, vire à la BEAC Libreville, la somme maudite de 51 milliards de CFA.
Sur un emprunt contracté par le Gabon de 127,5 milliards, il ne rentre au final que 51 milliards de cfa servant à financer le dialogue national moutouki.
Il faut savoir que dans les 51 milliards versés au trésor public, 1 milliards servira payer des pourboires de la BAD et à la BISD, sans compter les intermédiaires de la chaîne mafieuse (SEYDOU KANE, Liban SOLIMANN….). De toutes les façons un emprunt obligataire n’est pas comptabilisé dans le budget et ne nécessite pas un un avis des élus. Les pleins pouvoirs du Roi, lui permet de souscrire en toute liberté un emprunt. Il n’y aura même pas de contrôle de l’utilisation de la manne qui servira à payer la pré-campagne des législatives du PDG.
Les institutions financières internationales n’ont pas peur de financer un régime banni par la communauté internationale y compris l’UE. Ces emprunts ne seront pas remboursés par le futur président démocratique du Gabon!
Ces institutions qui continuent à donner de l’argent au GABON malgré la contestation qui bat son plein prennent des risques inconsidérés. Personne n’ignore que Bongo a perdu la legitimité d’engager la Republique Gabonaise. les preuves sont là, le rapport de l’UE le dit clairement. Ces banques doivent se poser la question de savoir pourquoi le regime préfère désormais se tourner vers eux plutôt que les banques occidentales? la BAD et la BID qui continuent à financer Ali Bongo sans meme s’assurer par derrière que l’argent pour lequel ils sont sollicités va effectivement servir ce à quoi il est destiné. Il me semble que le banquier a quand meme un droit de regard sur la destination que prend son argent. Que les dirigeants de ces institutions qui sont de toute évidence de connivence avec le régime des putchistes au Gabon sachent que cet argent, le Gabon ne le remboursera pas car vous savez, et vous avez les moyens de vérifier la destination que prennent ces fonds. Le cas de l’équateur qui après l’arrivée au pouvoir de Correa a refusé de rembourser des dettes qu’il estimait illégitime devrait inspirer ces banquiers véreux.
je voudrais bien savoir à quoi sert concrètement tous les emprunts que le Gabon souscrit auprès des banques.le système de santé ou employabilité des jeunes restent inchangé. je pense de ma part que c’est ne sont que des raisons fallacieuses.le pays ne produit plus rien du tout, plus d’investisseurs étrangers, faiblesse de recouvrement fiscales, primes impayés, grogne sociales… Moyens insuffisants: recours aux emprunts. Mais jusqu’à quand?
Akié !!!
Aucun pays ne peut se développer sans emprunt si ses ressources propres sont insuffisantes. Les USA ont une dette publique de plus de 250% du PIB et la France, plus 150%. Mm la Chine a une énorme dette publique!!!
De plus, les investisseurs privés ne sont pas là pour aider un pays mais pour l’exploiter! Gabonais, si vous aimez vraiment votre pays, entreprenez dans l’agriculture et l’industrie en générale. Ce sont les 2 endroits qui tirent la croissance d’un pays!!!