Dialogue for Action Africa, adjuvant féminin du New-York Forum Africa
Tenu ce lundi 11 juin à Libreville, dans le sillage du New York Forum Africa, le Dialogue for Action Africa (DFAA), organisé par la Fondation Cécilia Attias pour les femmes, en partenariat avec la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille, a donné l’opportunité aux participants, venants du monde entier, de s’entretenir sur différentes problématiques qui concernent les femmes.
Cette session unique d’une journée, ouverte en présence du chef de l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba, était meublée des discussions tournées vers l’action, alimentées par les expériences variées des participants issus autant des milieux du sport, de la politique, de l’économie que du monde des affaires. Il s’est agi en effet d’«une plateforme dynamique dont l’objectif est de proposer des solutions durables» aux problèmes des femmes et de la société dans sa globalité.
Pour la première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, qui a ouvert les travaux, «la femme africaine est le futur du continent, le visage d’un développement durable». Madame Bongo Ondimba a soutenu son assertion en affirmant que la femme «est le socle de nos sociétés, celle qui façonne l’avenir de nos pays et dessine les contours du monde de demain».
Cécilia Attuias, principale promotrice de cet événement, pense que «les femmes sont plus que jamais au cœur des débats». En témoigne le fait que cet événement a rassemblé une communauté aussi complète de femmes et d’hommes du continent africain et du reste du monde, pour collaborer à l’élaboration d’un Plan d’Action pour l’Afrique. «Il est temps de construire un futur prospère, sain et sûr en Afrique, et ce, en utilisant ses ressources naturelles les plus importantes: ses femmes», a-t-elle indiqué.
Il a été rappelé qu’en Afrique, les femmes sont irremplaçables dans certains domaines. C’est le cas de l’agriculture où elles constituent 70% de la force active et produisent 90% des denrées alimentaires du continent. Et pourtant elles sont les plus vulnérables face aux fléaux que sont la maladie, les violences et toutes les discriminations sociales.
Le DFAA a donc été pensé comme ce portail qui doit, selon Sylvia Bongo Ondimba, permettre «d’inverser cette tendance et aider nos mères, nos sœurs, nos filles». «Nous devons partager nos expériences, réfléchir ensemble à des approches novatrices et identifier des solutions concrètes», a-t-elle souhaité lors de la session d’ouverture.
On notait, à cette rencontre, la présence des premières dames telles que Dominique Ouattara (Côte d’Ivoire), Patience Gooluck Jonathan (Nigéria), Chantal Compaoré (Burkina Faso), Mareme Sall (Sénégal), Penehupifo Pohamba (Namibie) et Jeanette Kagame (Rwanda).
3 Commentaires
conseil de Sylvia à son époux Ali BONGO, le Gabon, nous pillerons jusqu’au dernier centime.
Cecilia Attisa : « les femmes sont plus que jamais au coeur des (d)ébats. Venant de cette dame on ne peux que comprendre cela ainsi. Que quelqu’un dont la moralité est universellement reconnue comme pas othoxdoxe veuille donner des leçons à l’Afrique c’est un comble…. Cette dame ferait mieux de se taire et se livrer à ce qu’elle sait le mieux faire…. Qu’elle de confonde pas débats et d(ébats)…
Pour Cécilia Martin Sarkozy Attias les femmes font partie des ressources naturelles ? Si elle s’est construite a la sueur de la chair, qu’elle ne ramène pas les dignes africaines a ça..,.