20 000 milliards de francs CFA d’investissements au Gabon à l’horizon 2016
A la faveur de sa présentation au New-York Forum Africa qui se tient à Libreville, le directeur général de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), Henri Ohayon, a précisé que le Gabon a besoin de 125 milliards de dollars (20 000 milliards de francs CFA) pour réaliser les projets du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) d’ici à 2016.
Le New-York Forum Africa a permis d’avoir un aperçu de la déclinaison des 12 000 milliards de francs CFA que le président Ali Bongo a promis, après le Conseil d’orientation de l’ANGT de février dernier, d’investir dans des projets d’infrastructures d’ici 5 ans.
Le directeur général de l’ANGT a indiqué que le développement du Gabon nécessite des infrastructures bien pensées. En cela, les projets à réaliser concernent tous les secteurs de la vie. Notamment, la santé, l’éducation, le logement, les infrastructures routières.
Les financements pour de telles réalisations devraient provenir, entre autres, du gouvernement, des investissements privés, des partenariats noués, des investissements privés directs ainsi que du Fonds souverain de la République gabonaise dont la création a été annoncée à l’issue du conseil des ministres du 3 février 2012.
Henri Ohayon a indiqué, pour ce qui est de la route, que les besoins du Gabon se chiffrent à 3300 km, précisant qu’actuellement 500 km sont en cours de construction. Tandis qu’au sujet du logement, le Gabon a besoin urgemment de 200 000 maisons au regard de sa démographie galopante. Henry Ohayon n’a pas manqué de reconnaitre qu’un retard a été pris dans le projet des 5000 logements par an annoncé par le chef de l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Pour l’instant, a-t-il indiqué, seuls 1500 logements seront construits cette année, 35 000 pour les deux années à venir tandis 170000 maisons seront nécessaires après 2017 pour combler durablement le déficit actuel du secteur de l’habitat.
M. Ohayon est également revenu sur le projet de construction du nouvel aéroport de Libreville, prévu aux alentours de Bikélé, l’aménagement des aéroports à l’intérieur du pays et le développement des ports qui nécessitent un accent particulier. Au sujet des transports, deux nouvelles lignes de chemin de fer de 350 km sont nécessaires pour desservir la province de l’Ogooué-Ivindo, où se situe le gisement de fer de Bélinga, et celle de l’Ogooué-Maritime.
5 Commentaires
Bonjour.
D’explication en explication, d’interview en interview, ne semblent concernées que les besoins des villes. Qui des déclinaison de la politique sociale en milieu rural?
L’ANGT peut-elle nous répondre?
On commence à comprendre que 5.000 maisons par an ne pourront pas etre erigèes dans l’immediat et on commence à mieux raisonner bien que 1700 par an il faut les voir d’ici un an.
Mais s’il n’etait pas possible faire 5000 logement par an comme vous pensez qu’il sera faisable 35.000 en deux ans cet à dire 17.500 par an ? Il est clairement un erreur d’evaluation. On parle du nouveaux chantier de 1000 maisons mais rien est mise en place pour redemarrer les chantiers qui etaient dèjà en marche. S’il y avait une aussi petite continuation de ces réalisations on avait maintenant au moins quelque maison erigée. Pourquoi ne redemarre pas le chantier des 3000 logements, pret à rédemarrer en peu de jour si l’Administration donne son feu vert ?
Il est depuis l’an 2007 qu’on en parle seulement: à quand la vraie réalisation ?
A quel titre s’exprime-t-il ? Est-ce au nm du gouvernement dont il n’est pas membre ou au nom du « Chef de l’Etat » dont il n’est ni le porte-parole, ni membre de son Cabinet.
Cela s’appelle le Melange des genres. L’Agence Nationale des Grands Travaux, au-dela de la contestation sur le principe meme de son existence, n’est ni plus ni moins qu’une Agence d’execution. La voila qui se mue en Agence de Definition, d’elaboration et de mise en oeuvre de politiques publiques !
Cher Ami, qui t’a fait Maitre dans cette maison qui ne saurait etre la tienne !
Au debut nous disions, Omar Bongo doit bien rigoler la ou il se trouve. Mais nous pensions alors que cela ne durerait qu’un temps. Aujourd’hui, c’est Pierre Mamboundou qui doit rire de voir Omar devenir triste a en mourir dans un lieu ou la mort n’est malheureusement plus possible. Il, Omar, realise desormais qu’il a plomber le Gabon plus qu’il ne l’aurait imagine.
Je desire apporter une precisation sur la partie des logements.
En bref il semble que un autre « MILLER promoteur d’illusions » est arrivè au Gabon avec la solution de l’habitat social: il s’appelle Anas SEFRIOUI marocain du groupe ADDOHA. Pour avoir une idée de ce groupe j’invite à ouvrir le WEB et voir
les milliers de maisons promises jamais réalisées et combien de problémes ce groupe a crée aux acquereurs qui ont payè en gran partie et aux entrepreneurs qui ont travaillé mais n’ont pas été payés.
Pour la question des maisons sociales ADDOHA parle de minimum de 14,5 millions de FCA pour une maison de seulement 50 mq.
Comme j’ai déjà ecrite il est mieux de redemarrer les choses en route que tenter des solutions sans avoir l’assurance du résultat.
Aujourd’hui est simple ouvrant le WEB de se reinsegner au moins en preliminaire.
52 ans après les indépendances, c’est encore un étranger qui présente au monde la vision du Gabon à l’horizon 2016! Sommes-nous valorisée ou humiliés?
Pour le reste, je constate qu’aucune étude technique sérieuse n’est faite en matière de stratégie de l’habitat et du logement social, et de l’aménagement urbain. on n’a que beaucoup de rhétorique et des vidéos 3D du futur Libreville que n’importe quel infographe peut réaliser.