Comité ad-hoc pour le dialogue : Ben Moubamba, pas d’accord
Suite à la composition du bureau directeur du comité ad-hoc en vue du futur dialogue politique, le vice-Premier ministre a exprimé son désaccord, face à ce qu’il perçoit comme une sorte de «colonisation» des «barons du système PDG».
Bruno Ben Moubamba. © D.R.
Rendue public le jeudi 16 février, la composition du comité ad-hoc pour la préparation du dialogue politique inclusif ne fait pas l’unanimité. Si des grincements de dents se font déjà entendre dans la société, civile écartée des futures concertations, au sein de la classe politique nationale, les partenaires du pouvoir, à l’instar de Bruno Ben Moubamba, deuxième personnalité du gouvernement, se disent frustrés par la composition de ce comité. Sur sa page Facebook, le vice-Premier ministre juge «ridicule» le début des travaux, et se dit «assez stupéfait de la « colonisation » du débat national par les barons du système PDG tapis au cœur du pouvoir et réfugiés dans l’opposition».
Bruno Ben Moubamba (ext. gauche), le 15 février 2017, lors de la mise en place du comité ad-hoc pour le dialogue national. © D.R.Pour le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement, la composition de ce comité présidé par Emmanuel Issoze Ngondet, le chef du gouvernement, est loin de correspondre avec les espoirs qu’il fondait sur la conduite des futures assises nationales. Trop de noms et de visages qui rappellent une certaine époque et certaines circonstances. «Nous avons le sentiment d’assister pour le moment à un comité central du Parti démocratique gabonais», ironise Bruno Ben Moubamba, en s’interrogeant sur les raisons de l’absence des jeunes et du «renouveau de l’élite politique du pays» dans ce comité ad-hoc.
Pour Bruno Ben Moubamba, il n’est pas question d’«assister à une cérémonie de sorcellerie politique» aux allures de «remake des Accords de Paris de 1990». «Je ne suis pas satisfait des débuts du dialogue national. Je souhaite voir plus de jeunes du côté de la majorité présidentielle et de « l’opposition »», a simplement regretté le président de l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR).
Le comité ad-hoc en vue du futur dialogue politique se compose ainsi qu’il suit :
Président : Emmanuel Issoze Ngondet
Vice-présidents (Majorité) : Faustin Boukoubi et Jean Boniface Asselé
Vice-présidents (Opposition) : René Ndemezo’o Obiang et Pierre Claver Manganga Moussavou
Rapporteur général : Ali Akbar Onanga y’Obegue
Rapporteurs généraux adjoints (Majorité) : Léotine Mebale et Eric Dodo Bouguendza
Rapporteurs généraux adjoints (Opposition) : Félicien Nzambi et Joël Mbiamany Tchoreret
27 Commentaires
Yiooooveeeee. On vous regarde seulement et vlan vous nous donnez déjà raison d’avoir dit non à un dialogue organisé par un usurpateur.
Qu’est ce que tu croyais Ben Moumbamba. Tu voulais douter, c’est ça la machine. Les 2 vices presidents de l’opposition ne feront rien de bon. Nous attendons la souris qui va naitre de votre dialogue.
Mais tout le monde ne doit pas tjours être au dans les nominations, Ah obo CE GOUT DE NOMINATION QUE VOUS AVEZ DONNÉ à certains gabonais, qui ne peuvent plus s’en passer de la politique ou nomination.
Bien fait!!
Toi même tu as cherché les pb. Tu vas voir tous ces vautours ne vont pas te laisser changer leurs habitudes.
L »humiliation à commencé cher Monsieur, vous êtes VPM et ancien candidat à la présidentielle de 2016,mais vous ne faites même pas partie des responsables du comité ad-hoc.Les faits parlent plus que les mots.
Ce n »est pas le dialogue qu’on nous a dit qu’il devrait être ouvert à tous (dixit candidat PDG)?eh ben,pour définir les thèmes de celui ci la société civile comme par hasard est exclue volontairement…attendez ceux qui croient à ce dialogue font exprès ou semblant??????
Merci BBM d’être le poil à gratter de ce conclave, on vous regarde, est-ce qu’ils vont t’écouter? S’ils ne t’écoutent pas, tu restes ou tu te barres? Tant pis pour toi si tu es cocu.
Dès le début, le ridicule de ce soit_disant dialogue apparaît, du fait d’un comité composé de corrompus chevronnés et réputés, qui ne représentent personne au delà de leurs ventres, quel triste spectacle, tout ce bruit pour ça? ali bongo a vraiment perdu la main. Peut_il tenir sans maixent?
« Un ministre ça la boucle ou ça démissionne » disait l’autre.
L’opposition çà ne se fait pas à l’intérieur d’un gouvernement : La solidarité gouvernementale ou solidarité ministérielle est un comportement collectif qui fait que chacun des membres du gouvernement est solidaire des décisions prises par le gouvernement, les assume et en porte la responsabilité. Il ne peut s’y soustraire qu’en démissionnant ou être sanctionné par une exclusion du Gouvernement.
Il Fallait que Moubamba s’accordent en privé avec son Premier Ministre. le Premier Ministre ne peut pas prendre le risque que la cacophonie s’installe dans son gouvernement.
« Un ministre, ça ferme sa gueule ou si ça l’ouvre, ça démissionne. »
Moubamba est en charge de l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement : les gabonais attendent des résultats concrets dans ce domaine. Moubamba manie le verbe dans des déclarations tonitruantes et méprisent ces collègues. Qu’il prenne un peu plus exemple sur la ministre de Ministre de l’Économie forestière, de la pêche et de l’Environnement qui vient de l’opposition et qui avance sur ses dossiers sans se pavaner.
Un dialogue inutile !
Moubamba, Ali Bongo n’a aucune disposition à savoir savoir choisir des hommes pour impulser le développement et une nouvelle dynamique dans la démocratie gabonaise. Il ne changera pas parce que c’est une question de nature. ….Tout ce que tu auras gagné en rentrant dans ce gouvernement ce sont tes milliards tout en affaiblissant le combat des gabonais pour mettre fin à ce système PDG. N’est ce pas tu as dit que ceux qui dénoncent ce dialogue pour légitimer Ali Bongo sont des fous. Continue à rester dans cette position… il arrive Ali Bongo pour te faire ça dure avec la dernière énergie.
on reprend les mêmes et c’est reparti……………..
Merci !!
Soit un peu cohérent Mr Moubamba.De chose l’une, ou vous restez opposant ou vous restez Ministre mais pas les deux à la fois en nous prenant pour idiots.Quand on s’allie à un voleur, on le devient autant que lui.
Ali n’a jamais été élu par le peuple Gabonais et vous aviez choisi d’entrer dans la case à loups qu’est le gouvernement de l’usurpateur. De quoi vous plaignez vous alors que vous saviez très bien qu’un bout de bois mis à l’eau ne deviendra jamais caïman. Contentez vous de vos milliards parce que c’est ce qui vous intéresse et laissez les opposants faire leur job pour chercher à libérer les Gabonais du pouvoir des Bongo et leur PDG;
C est mieux de connaître étant ds la maison lui au moins a le courage de dire non étant ds la maison et tt le monde l entend
en politique on embrasse la personne qu l on ne peut pas ettouffer pour l instant.ce monsieur l apprend a ses depends.
Le Gabon a besoin non pas d’un comité ad hoc- Dialogue, mais d’un Comité ad hoc style Derg Ethiopien mené par un Mengistu Haile Mariam usant du peloton d’execution. Surement qu’il y en a un qui couve dans l’appareil militaire d’Ali. S’il entend, sors du bois, tu seras un héros populaire.
Quelle est la crédibilité de ce dialogue de corps de garde alors que la communauté internationale ne reconnait pas Ali Bongo
M. Moubamba,
A quoi vous attendiez vous ?
Arrêtez de nous distraire avec vos sorties folkloriques , taisez vous et subissez en silence ou sortez de ce gouvernement si vous n’en pouvez vraiment plus. Autrement collez nous la paix.
accord de paris,conefernce nationale,accord darambo et aujourd’hui dialogue national inclusif… peuf!!!de qui se moque t-on au finish? les conclusions de ces differents consensus ont ils conduit a quelques chose dans notre pays? pourquoi la jeunesse qui est l’avenir de demain est-elle toujours mis a l’ecart? toujours ces memes tetes,ces memes vieux baron qui ne rêvent plus pour l’avenir qui sont toujours choisie pour decider a notre place…..ce dialogue est un veritable non lieu et un non evenement mais plutot une reconcontre de sorcier…..
« BEN MOUBAMBA ne sera plus dans le prochain gouvernement » Baceeeeeeeeeeeeeeeee
Il faut bien comprendre BBM, il tient au respect de l’ordre si ce n’est de la hiérarchie,comment comprendre que Maganga Moussavou soit retenu alors BBM est le leader des 0% à la dernière présidentielle!!!
Maganga Moussavou est un ancien ministre d’Etat, BBM est VPM, diantre retablissez la représentativité protocolaire, kiakia…kiakia
BBM, je t avais pourtant dis de ne pas t’embarquer dans histoire d’ahdoc, meme tintin avait vu claire…toi meme là.
Maintenant que tout le monde boude le capitaine ahdoc, laissons la commission alors à Milou.
pendant la tournée on l’a traité de maire fantôme, et aujourd’hui il livre son fils et s’en va au dialogue.en tout cas vous ne faites pas du mal au gabonais mais à votre progéniture.