Opération Mamba : Responsabilité partagée
En cours, la vague d’interpellations pour des détournements présumés de finances publiques dessine une inédite vue en coupe du fonctionnement de l’appareil d’Etat. Il faut, de ce fait, se résoudre à analyser les choses sous l’angle systémique.
Chacun et tout le monde est soupçonné d’être devenu milliardaire. © blackenterprise.com
L’«opération Mamba» marquera-t-elle un tournant dans la lutte contre l’enrichissement illicite et la mal gouvernance ? Rien ne permet de l’affirmer. Si elles défraient la chronique, les arrestations et interpellations à répétition suscitent la curiosité. D’abord en raison des sommes en jeu et des chiffres avancés. On a parlé de 500 milliards de francs pour le seul Magloire Ngambia. Aussitôt, la rumeur s’est enflammée. D’autres chiffres sont maintenant attribués à chacun des accusés. Systématiquement, ils comptent neuf zéro. Comme si le milliard était subitement devenu l’unité de comptes, chacun et tout le monde est soupçonné d’être devenu milliardaire. Jamais, l’opinion publique n’a autant eu le sentiment d’avoir assisté impuissante à un casse grandeur nature. Tout simplement révoltant !
Interroger le fonctionnement du régime
Les identités et fonctions des personnalités mises en cause ne sont pas pour rassurer : s’ils traduisent un évident mélange des genres, ils sont l’expression d’un dérèglement de tous les codes. Entre des ministres, des hauts fonctionnaires, des quidams aux fonctions inconnues ou encore des dirigeants d’entreprises privées, on est aux antipodes d’une république organisée mais au cœur d’une mafia parfaitement structurée. Comment une secrétaire particulière, un directeur de cabinet ou encore un conseiller se sont-ils retrouvés en position de passer des marchés publics ou de gérer des fonds ? Où étaient passés les responsables de l’administration centrale ? Par quelle magie un personnage sulfureux, aux états de service inconnus, a-t-il été mêlé à la gestion de la chose publique ? Pourquoi un semi-lettré notoire a-t-il été impliqué dans la négociation de contrats engageant l’Etat ? Franchement effarant !
Au fond, le régime est à nu : l’«opération Mamba» est révélatrice de sa nature intrinsèque. Elle en dit long sur la gouvernance actuelle, mélange de vindicte organisée contre l’élite technico-administrative, de réinvention de tous les codes et normes mais aussi de repli sur l’entourage immédiat. Les charges publiques sont tenues pour des sinécures, leurs titulaires pour des complices ou, tout au moins, des associés. Tout, absolument tout, se passe au cabinet du chef. Rien ne se déroule dans les administrations et institutions dédiées. La liste des mis en cause dessine une inédite vue en coupe du fonctionnement de l’appareil d’Etat. On pourra toujours convoquer la responsabilité individuelle des détenteurs de l’autorité publique. Mais, il faudra bien expliquer comment tout cela a pu être possible au nez et à la barbe des institutions. On pourra encore chercher à noyer le poisson en évoquant les dérives passées. Mais, il faudra bien se résoudre à analyser les choses sous l’angle systémique. Il faudra interroger le fonctionnement du régime politique.
Demander des comptes à l’ANGT
Dans la vaste entreprise de siphonage des finances publiques révélée par l’«opération Mamba», la responsabilité est partagée. Malgré la chasse à l’homme en cours, les détenteurs de l’autorité publique ne peuvent s’exonérer à bon compte. Individuellement et collectivement, ils doivent accepter d’en payer le prix. Chacun d’eux a cédé aux injonctions de personnes se prévalant d’amitiés haut-placées. Par esprit de cour, ils ont abdiqué leurs responsabilités. Par absence de sens de l’Etat, ils ont privilégié leurs carrières. Par déficit d’esprit républicain, ils ont mis en avant les intérêts personnels. Comme le prouvent les fonctions des mis en cause dans «l’affaire Ngambia», l’administration centrale n’a pas eu le courage de s’opposer aux diktats des cabinets ministériels. Les institutions n’ont pas fait mieux : en avalisant le rattachement d’établissements publics, souvent créés en opportunité, à la présidence de la République, elles ont renoncé à leurs missions de contrôle. Au-delà, elles ont légitimé le trafic d’influence en acceptant de prendre leurs ordres au cabinet du président de la République. En toute connaissance de cause, elles ont favorisé l’immixtion de rastaquouères et sybarites de tout poil dans la conduite des affaires publiques. Sur l’ensemble des situations révélées jusque-là, administration centrale, établissements publics et institutions n’ont pas été à la hauteur des défis du moment. Ils n’ont pas davantage cerné les enjeux de l’heure. Normalement, leurs principaux responsables doivent avoir la décence d’en tirer les conséquences.
Si l’«opération Mamba» doit ouvrir une ère nouvelle, il va falloir interroger le rôle des différents maillons de la chaîne. Pour l’heure, il serait plus équitable de se contenter de faire la lumière sur la gestion des finances publiques durant le mandat échu. Cela implique de documenter les faits. Cela impose de demander des comptes aux établissements publics, notamment la toute-puissante Agence nationale des grands travaux (ANGT), devenue sans explication aucune Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI) (lire «Fusion ANGT/Fonds routier: L’avenir désormais en confiance pour les affairistes»). Surtout, cela suppose de confier les enquêtes à des entités à l’expertise avérée. On pense à la Cour des comptes, à la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) et à l’Agence nationale d’investigation financière (Anif). A l’évidence, on est encore loin de tout cela : la police, la gendarmerie et l’armée n’ayant pas l’expertise d’un parquet financier, les méthodes utilisées jusque-là ne sont pas pour faciliter la manifestation de la vérité. Du coup, les enquêtes en cours exhalent un parfum de règlement de comptes. N’est-il pas temps de remettre les institutions dans le jeu ? Vont-elles se laisser faire, une fois de plus ? Vont-elles faillir une fois de trop ? Il leur appartient d’y répondre…
0 Commentaires
voici ce que devrait être le Gabon sans les Bongo :
http://tellmemoretv.com/guinee-equatoriale-oyala-la-nouvelle-ville-le-projet-pharaonique-dobiang-nguema-se-dessine/3515
bof meme pas un bar ni mapane
Mensonge,loin de moi l’idée de défendre les Bongo. Il serait souhaitable de parler du régime Pdg. Les nouveaux opposants et leurs acolytes restés au pouvoir. Vous ne pourrez jamais enlever dans la tête des patriotes que Ping,Myboto,Nzouba,Eyeghe ndong et tous les autres ont été complices des Bongo et ont tous mis le pays. Voilà pourquoi lorsque vous faites vos petites combines de grèves dans le but de faire couler le pouvoir en place. Je vous dis » molto » Ping ne dirigera jamais ce pays. Tous ceux qui ont mis le pays au sol tomberont ensemble. RETENEZ LE BIEN
HS comme d’habitude.
merci Nkembo au moins nous avons la meme vision
« Au fond, le régime est à nu : l’«opération Mamba» est révélatrice de sa nature intrinsèque. »
• La faillite de l’Afrique postcoloniale.
Il ya 27 ans. La “ Faillite de l’Afrique” : c’était le grand thème des principaux journaux français à la fin de 1989. Dynasteurs le mensuel des Echos en avait fait la une de son dernier numéro de l’année. Dans son éditorial, Olivier Postel-Vinay écrit : – Plus ou moins confusément, chacun d’entre nous connaît la faillite de l’Afrique noire. Peu s’en soucient. Nous avons vite oublié notre empire, dont François Mitterrand, alors ministre, vantait encore l’immensité en 1954 : Préserver le domaine français, ce domaine qui s’étend, fondamentalement des Flandres au Congo, c’est là notre vérité, l’axe de notre politique … Maintenant que les pluies sont revenues au Sahel, nous avons même oublié la famine. Les échanges de la France avec le continent noir sont en régression rapide. Sauf dans quelques secteurs protégés, nos entreprises désinvestissent. Notre “aide” est un seau percé. Comme en Afrique anglophone, comme en Afrique belge ou lusophone, les chiffres sont accablants. Au total, une production recensée inférieure à celle de la Belgique. Des revenus par habitant qui ont retrouvé leur niveau d’il y a trente ans, au moment où ces colonies ont accédé à l’indépendance. Une industrie inexistante. Une participation négligeable et décroissante au commerce mondial. Mais le pire est au-delà des chiffres : despotisme obscurantiste, corruption générale, fuite de l’épargne et des cerveaux, déstructuration du monde rural, déroute de l’instruction et de la médecine, villes poudrières…Au sud du Sahara, peu à peu s’instaure le chaos. On ne peut mieux résumer l’échec de l’État post-colonial en Afrique noire, trois décennies après son établissement en place et lieu des anciens territoires coloniaux. Dans l’article de fond consacré à ce sujet, l’auteur ajoute : “Les États africains fêteront en 1990 le trentième anniversaire de leur indépendance. Ils n’ont pas de quoi se vanter. Nous (les Français) non plus, d’ailleurs. La quatrième convention de Lomé, si elle est signée ce mois-ci (décembre 1989), n’y changera rien : l’Afrique noire coule à pic. (…) Puis les mauvaises habitudes déjà prises par les apprentis sorciers de l’indépendance : ministres, députés et fonctionnaires, version moderne de la cour de Louis XVI, rémunérations aberrantes des heureux élus, népotismes, villas somptuaires, désintérêts pour la brousse, port obligatoire de la veste et de la cravate, corruption obstacle essentiel au développement, enseignement scolaire conçu en dépit du bon sens (dans le droit fil de l’héritage colonial), (…) Trente ans après les maux n’ont guère changé. Mais le gâchis est là, terrible, aveuglant. L’Afrique plonge tête baissée dans l’abîme –
Pour l’auteur de ces lignes : Les Africains sont improductifs, peu motivés. Et la corruption est à son zénith…Et de décrire à sa manière les causes de cette faillite africaine :
Agriculture : Le sol est pauvre. La paysannerie déstructurée. Les exportations en régression constante.(…).
Banques : Nationales, elles sont en faillite. Etrangères, elles se replient. Le système bancaire est à inventer.(…).
Corruption : Du chef d’État au petit fonctionnaire, ce cancer ronge les structures ? Cerveaux et élites fuient. …
“Au Gabon, toutes les fortunes viennent de l’État. Elles sont nées de la corruption, souligne le directeur d’une société française.”
Au Gabon, c’est la politique du ventre
Les principaux acteurs du microcosme politique gabonais prennent définissent de la politique comme : « La possibilité d’acquérir la richesse et le prestige, d’être capable d’en distribuer les bénéfices sous la forme d’emplois, de contrats, de bourses, de dons d’argent, etc., à ses parents et à ses alliés politiques ».
Mr Ela c’est la faillite de l’élite politique sans exception aucune. Les bourreaux d hier qui jouent les pseudo libérateurs aujourd’hui. Ce manque de vision et de leadership a conduit ce pays dans l’abime. Les gens sont plus enclins à discuter les primes de rendements qu’à travailler. Et dire que dans peut être 10 ans il y aura plus de pétrole. Les lendemains s’ annoncent encore plus difficiles.
Enfin je me souviens si ma mémoire ne fait pas défaut que vous avez dit avoir été le major de la promotion de Lionel Jospin,quel a été votre apport pour ce pays.
@ egg,
Bien parlé que Dieu te bénisse.
egg vous dites: « Enfin je me souviens si ma mémoire ne fait pas défaut que vous avez dit avoir été le major de la promotion de Lionel Jospin,quel a été votre apport pour ce pays ». Vous racontez n’importe quoi.Je n’ai jamais dit que j’ai été le major de la promotion de Lionel Jospin, d’autant plus que je n’ai pas fait toutes mes études universitaires en France. Et qu’est-ce que mon commentaire à avoir avec ce que j’ai fait pour ce pays. Je vais cependant vous le dire. Primo je montre l’exemple de m’exprimer ouvertement et non sous anonymat egg! Pour le reste, mes écrits que vous n’avez probablement pas lu témoignent du Gabon dans le monde universitaire en Europe et en Amérique où ils sont recommandés aux étudiants doctorants sur les sujets ayant trait aux pays d’Afrique. De plus j’ai refusé d’aller à la soupe d’Omar Bongo Ondimba, ce qui un jour pourra être un témoignage utile!
Martin
Perd pas ton temps a repondre aux personnes complices du mal vivre des gabonais…en 50 ans, le PDG a tue le Gabon.Le lien fournit par Ngossa le premier intervenant en dit Long…Obiang pur enfant equato, fait des choses que les bongo sont incapables de faire…on prefere insulter Ping, sachant bien que seuls les bongo sont reponsables
« …le régime est à nu ». Il se sont mis eux-même à nu. Ali Bongo croyait les gabonais si stupide pour qu’on ne se rende pas compte que ses maquettes et les maigres réalisations dont il se vente sont insuffisants par rapport aux capacités de notre pays et aux milliards dégagés. Il nous croit si stupide qu’il pensait qu’on allait lui offrir nos suffrages et une victoire propre devant les observateurs de l’union européenne et le monde dentier. Non Ali Bongo, le Gabonains est patient et pacifique parce que la vie est pour lui sacré mais pas stupide. Si à Franceville on vous a élu à 100% parce qu’on reçoit une part conséquente du butin des années Bongo et qu’à Makokou et Mékambo où se trouverait le plus grands nombre des victimes de la pauvreté et de la mauvaise gouvernance, ils semblent aimer la souffrance, les gabonais dans leur écrasante majorité dans 7 province sur 9 vous ont montré qu’ils sont lucides et intelligents malgré l’eau de la SEEG. Vous avez échoué là où on vous attendait, le plus, la fin de la corruption et des passe-droits devenues une culture institutionnalisée qui s’est aggravé sous votre septennat et la démocratisation du pays que vous continuez à reléguer au second plan. Vous ne vous rattraperez plus jamais. Permettez au gabonais de passer à autre chose parce que plus que jamais vous êtes le symbole de notre pessimisme dans l’avenir de notre pays. Nous avons besoin d’alternance pour que renaisse l’espoir et un nouveau dynamisme.
« Permettez au gabonais de passer à autre chose parce que plus que jamais vous êtes le symbole de notre pessimisme dans l’avenir de notre pays. Nous avons besoin d’alternance pour que renaisse l’espoir et un nouveau dynamisme. »
Je valide!!!!!!!!!!!!!!
“Permettez au gabonais de passer à autre chose parce que plus que jamais vous êtes le symbole de notre pessimisme dans l’avenir de notre pays. Nous avons besoin d’alternance pour que renaisse l’espoir et un nouveau dynamisme.”
Bonne analyse puissante : meme point de vue.
Comme quoi, à quoi penses ces gens quand ils font des coups pareils? Qui pourrait y croire? Je rappelle qu’un ministre a été demis de ses fonctions deux jours avant d’être ne serait ce que poursuivi (et emprisonné d’ailleurs – Tout en rappelant sa fidélité au chef de l’état – oui les bongolais sont aussi des comiques), donc c’est ouvertement un coup orchestré par l’exécutif (qui s’en félicite d’ailleurs) et non de la justice qui n’en est justement que l’exécutant (Oui oui, et le porte parole nous chante « état de droit » chaque semaine à la conférence de presse).
Et vous allez aller discuter avec de pareils gens et subitement, ils vont arrêter les manoeuvres mafieuses (piller, voler et accuser les autres voleurs comme eux par exemple) qui les ont maintenu 50 ans bientôt? Permettez moi d’en rire d’avance.
« Sous un bon gouvernement la pauvreté est une honte, sous un mauvais gouvernement la richesse est une honte » – Confusius –
Qu’un soutient de l’émergence vienne nous dire quel(s) gouvernement(s) nous avons eu depuis 7 ans (que dis je, depuis 50 ans bientôt).
Tu en es un « soutient ». Senior ou junior, dans ta vie tu as moult fois défilé et crié Bongo Oye !
Gaboma,
Je valide. Tout est dit
Des chiffres à neuf zéro envolé comme ça. Notre pognon avec lequel on s’amuse sans frémir et ensuite on vient augmenter des taux de cotisation pour la CNAMGS et des fonds pour l’aide à la formation…pour réduire le panier de la ménagère, on vient taper dans nos poches alors que l’argent, ils savent où le trouver. Comment un dirigeant peut-il être si mauvais? Normale, il n’a jamais été choisi par le peuple souverain, parce que un dirigeant qui a conscience que c’est effectivement le peuple qui l’a choisi pour présider sa destinée ne se comporte pas ainsi, il sert le peuple et pas un système.
Notre pays se portera mieux lorsque à sa tête il y aura celui que le peuple a choisi
Au regard de tout ce qui est ecrit et dit:
« Ali quitte le pouvoir » Tu es passible de la condemnation à mort pour haute trahison. Toutes les procedures administratives passent par ton bureau. Selon la Constitution et tous les textes organiques, tu es le premier comptable meme pour la mort d’une mouche, en tant que president. Ecoute la voix au fond de ton Coeur, elle te dis tu t’etais trompé. Tu as forcé et tu es arrive par la force. C’est le conseil d’un ami d’enfance. Tu n’es pas fait pour être president.
La faillite de nos Institutions est la véritable responsable de cette dérive. Aucune desdites Institutions ne joue son rôle constitutionnel et toutes sont maladivement à la solde du président de la république et de ses amis et protégés. Leurs dirigeants devaient, en effet, répondre de leur inaction devant cette situation.
Tout le monde à commencer par cette Roxane semble tenir pour Révélation le vieil adage populaire que « LE MOUTON BROUTE Où IL EST ATTACHÉ ». Le bon sens populaire n’a pas eu besoin d' »analyser les choses sous l’angle systémique » d' »interroger le fonctionnement du régime politique ».
« Tout simplement révoltant ! » qu’elle dit. Révolte bien tardive, bien opportuniste.
Les seuls qui ne détournent pas au Gabon sont les moutons qui n’ont rien à brouter. N’empêche. « Le Gabon est un peuple de voleurs et de receleurs confondus de leur propre patrimoine national » dixit mon ami « expa »
Que celui qui n’a jamais mange des mains d’un mouton brouteur se déclare. Na Pas 🙂 Alors arrêtez vos cris de vierges effarouchées et de Tartufes.
Addendum: Il faut balancer le jugement et rendre quand même justice à notre Roxane :
“Le Gabon est un peuple de voleurs et de receleurs confondus de leur propre patrimoine national”
Roxane le dit autrement dans le titre meme de son article, et je consens avec elle 100%.
« Responsabilité partagée »
@Le Rapporteur du Palais alias Guy Rossatanga Rignault, ex-Rodhyp. Vous cherchez tant à mouiller tout le monde ? Pitié… Même à Nuremberg, ce ne sont pas tous les Allemands qui ont comparu, vous qui êtes historien devenu devez le savoir…
« Nous Sommes tous Gabonais » dit la chanson. Ajoutez le refrain :
Ou Voleurs Ou Receleurs de Bien Public. »
Mais rassurez-vous, les receleurs ne seront pas inquiétés, à moins de transformer tout le Gabon en un Guantánamo 🙂
Rassurez-vous, les receleurs ne seront pas inquiétés, à moins de transformer tout le Gabon en un Guantánamo
le système financier gabonais est une pyramide mafieuse je tu nous le savions. Aujourd’hui il est mis à jour et beaucoup de monde de près comme de loin ont mis la main à la caisse.
80 % de gens qui affichent leur confort matériel leur richesse ostentatoires sont des parvenus et des arrivistes. Aucune fortune de trois voire quatre générations. les indépendances la colonisation et la décolonisation ont fais leur richesse. A la sueur de ton front tu gagneras…..
D’abord les biens mal acquis
Ensuite les fournitures de bureaux des administrations, les médicaments des hôpitaux « broutés » à grande échelle à peine livrés pour se plaindre ensuite de « conditions de travail »
Au Rapporteur du palais.
« L’Opération MAMBA » : Une vraie distraction d’Ali et sa bande y compris le Rapporteur du Palais (Au fait, il vaut mieux écrire sous votre vraie identité, puisque l’on vous démasque à chaque fois sous vos multiples pseudos).
Au fait, si les personnes arrêtées bénéficient de la présomption d’innocence, pourquoi ne pas leur accorder la liberté sous caution en attendant la clôture de l’instruction?? Ils ont les moyens de payer.
Pourquoi s’est on empresser de les enfermer alors que les enquêtes et les différentes instructions n’avancent pas (du moins aucune information n’est communiquée à ce sujet, contrairement à ce que l’on voit dans les pays où ce genre d’affaire est dévoilée)? Je reste persuadée que c’est du « PIPO »…Il y a surement un plan d’Ali derrière toutes ces arrestations de mafieux! Wait and See!!!!
Sachez aussi que le Peuple Gabonais « conscient » rejette la « RESPONSABILITÉ PARTAGÉE »du pillage du Gabon. Les coupables sont sous nos yeux.
Ali et sa CLIQUE DE MALFRATS QUI ONT ÉTÉ AUX AFFAIRES PENDANT 7 ANS EN SONT LES SEULS ET UNIQUES RESPONSABLES.
Qu’Ali Bongo BOA commence d’abord par demanteler Delta Synergie! Delta Synergie! Delta Synergie! Et on parlera par la suite d’une veritable operation Mamba. Sinon qu’il arrete cette operation de distraction ou mascarade. On n’est pas dupe.
Je m’incline devant l’éditorialiste de Gabonreview en formant un angle de 90° pour lui témoigner la reconnaissance de son talent qui force l’admiration, oui à gabonreview il ya du talent à revendre,il ya de la plume, oui chapeau bas à toute l’équipe et plus particulièrement à l’éditorialiste de cet article…je suis convaincu grace à vous (Gabonreview) que ce pays, notre pays regorge de talent en matière de journalisme objectif rien à voir avec vos collègues de la RTG… bravo encore
concernant l’article, nous pensons que s’il faut vraiment faire le menage de nos « supra régies financières », nous avons « la lutte contre l’enrichissement licite euh pardon illicite qui devrait normalement enqueter sur tout l’e monde (opposants et « immergents » euh pardon émergents) eh eh eh!!!
Belle analyse Roxane, ces arrestations me laisse pensé à des simples règlements de comptes entre les différents clans autour du président vu qu’un principe de droit tel que la présomption d’innocence n’est pas respecté même s’il est connu de tous que la corruption est un fléau qui gangrène toutes les sphères étatique de notre pays.