Réformes économiques : 200 millions d’euros de la Bad pour le Gabon
Présenté comme le premier de deux programmes d’appui budgétaire couvrant la période 2016-2017, cet argent devrait servir à soutenir les réformes économiques et financières engagées par le Gabon.
Le Paref est en phase avec la stratégie de transformation agricole de l’Afrique souhaitée par la BAD. © Climate Reporters/Aaron Kaah
D’un montant de 200 millions d’euros (soit plus de 131,1 milliards de francs CFA), le prêt approuvé, le 11 janvier, par le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) vise à soutenir le Programme d’appui aux réformes économiques et financières (Paref) lancé par le gouvernement gabonais depuis quelques mois. «Il s’agit, dans le cadre des discussions avec la Communauté économique et monétaire des Etats d’Afrique centrale (Cemac), d’une réponse à l’effondrement des prix du pétrole, qui a eu un impact négatif sur l’économie du Gabon, et cette opération va contribuer à soutenir le pays, de manière substantielle, en collaboration avec d’autres partenaires au développement», a expliqué Akinwumi Ayodeji Adesina, le président de la Banque.
Selon la BAD, ce prêt est le premier de deux programmes d’appui budgétaire général couvrant la période 2016-2017. Le financement total indicatif est de 500 millions d’euros (près de 328 milliards de francs CFA), avec en ligne de mire la relance du potentiel de croissance du pays, plombé ces dernières années par la chute des recettes pétrolières. En 2015, la croissance du PIB réel était de 4% contre 5% en 2014, indique la Banque qui entend aider le Gabon à renforcer la viabilité de ses finances publiques et à transformer structurellement son économie. Le but étant de renouer avec les résultats enregistrés au cours de la première phase de mise en œuvre du Plan stratégique du Gabon émergent (PSGE) ayant généré une croissance économique estimée en moyenne à 6% dans la période 2010-2014. Une croissance stimulée, selon la BAD, par «un taux d’investissement public supérieur à 22% du budget, en particulier dans le secteur des infrastructures, ainsi que dans la construction et les services».
Le Paref, soutient la BAD, vise à «renforcer l’assainissement budgétaire en augmentant la mobilisation des recettes et la rationalisation des dépenses, en mettant particulièrement l’accent sur le contrôle de la masse salariale et de la dette publique ainsi que sur l’efficacité des investissements publics ; soutenir la diversification économique en améliorant le climat d’investissement, l’accès au financement et la compétitivité du secteur agricole».
7 Commentaires
Les 200 millionsur iront tout droit dans les poches des voleurs qui se frottent déjà les mains. Pôvre Gabon qu à tu fais pour mériter ce châtiment.
Le paradoxe Gabonais; qui suit la gestion de tous les prêts accordés au pays? Qui évalue leurs impacts sur les politiques publiques de développement ? Autant d’argent dont nous sommes déjà convaincu qu’ils seront gérés entre le bailleur (oui, ces organisations sont de véritables négations du développement par des systèmes de détournement) et nos compatriotes et autres adeptes du sport des malversations! Pitié pour mon Beau pays.
La BAD soutien ouvertement le régime dictatorial du bongoland. Et d’autres d’ailleurs.
Finalement, c’est le développement de la corruption leur but.
On ne polémique pas tant que lucifer est là! Nous développerons ce Gabon avec des gabonais sérieux et responsables.
En principe tous les vautours sont presque partis. il ne reste plus que des jeunes travailleurs au gouvernement.
Les 131 milliards seront exécutés sous mon contrôle et iront au développement du pays et non pour les maîtresses et les enfant ignares des dignitaires qui vagabondent dans toutes les universités du monde sans diplômes de mérites. Soyez désormais aigris, votre temps est révolu! Place aux jeunes de bonne moralité et travailleurs. In Challah!
Peut-on reformer le vol institutionnalisé ???
« Sous 1 bon gouvernement, la pauvreté est 1 honte sous 1 mauvais gouvernement la richesse est aussi 1 honte » Confucius
« Muyibi a bumi nga-ndungu a nde » [le voleur n a pour but que d assassiner le vrai propriétaire du champ] Proverbe Aduma
cet enveloppe ira dans les poches de mafoumbi, quelle agriculture qui va faire , il va virer tout cet argent dans son compte et acheter aussi les villas en FRANCE. Pour quoi la bad ne peut pas gerer cet arget seul pour ce projet et surtout quand on sait que ses prets ce sont les innonçants qui remboursent, le gabonais qui gagne un minable salaire rembourse une dette que l’argent va dans les poche d’un ministre.
La Bad vient de rendre ce voleur de mafoumni heureux, cette enveloppe ira dans ses poches.on attend ..