Dans la matinée du 3 novembre, des journalistes des hebdomadaires Echos du nord et Faits divers ont été interpelés au siège du groupe Nord Editions. Les raisons et les auteurs de cette interpellation restent indéterminés.

Résultats de la recherche Google images de ‘‘Echos du nord’’. © Capture d’écran/Gabonreview

Résultats de la recherche Google images de ‘‘Echos du nord’’. © Capture d’écran/Gabonreview

 

Le jeudi 3 novembre, aux environs de 8 heures, un groupe d’individus présentés par nos confrères comme des agents des forces de l’ordre a effectué une descente au siège de Nord Editions, structure éditrice des hebdomadaires Echos du nord et Faits divers, deux titres réputés proches de l’opposition. A la suite de cette opération décriée par la corporation, une vingtaine d’agents du groupe de presse, «y compris les ménagères», ont été interpelés et amenés dans des véhicules banalisés pour une destination inconnue jusqu’à lors. Leurs téléphones ainsi qu’une partie du matériel de la rédaction auraient été «confisqués» selon un journaliste d’Echos du nord arrivé sur les lieux plusieurs minutes après.

«Aucune raison n’a été signifiée à tous ceux qui étaient présents», a indiqué dans une vidéo postée sur Facebook Jonas Moulenda, directeur de la rédaction de Faits divers, selon qui au cours de cette opération, «un seul journaliste a réussi à s’échapper». Si nos confrères avouent ne pas comprendre cette nouvelle descente supposée des forces de l’ordre dans leurs locaux, ils n’en émettent pas moins quelques hypothèses. Ils craignent notamment que la parution d’Echos du nord du 2 novembre 2016 y soit pour quelque chose.

L’arrestation du personnel «pourrait avoir un lien avec l’article paru dans Echos du nord de mercredi dernier (sur) les manœuvres dolosives orchestrées par le roi du Maroc, le grand ami d’Ali Bongo Ondimba, qui a pesé de tout son poids pour que les autorités françaises acceptent qu’Ali Bongo Ondimba soit maintenu à la tête de l’Etat gabonais, malgré sa défaite à la dernière élection présidentielle», a déclaré Jonas Moulenda. Pour sa part, Désiré Ename, directeur de la publication d’Echos du nord, a trouvé «regrettable que le pouvoir soit en train de chercher des subterfuges» plutôt que de saisir «des voies de droit» s’il se sent lésé. «Il y a le Code de la communication qui indique un certain nombre de procédures», a-t-il- déclaré.

Si de nombreux internautes ont prétendu que la même opération s’est également déroulée au siège de la chaîne de télévision TV+, son rédacteur en chef a assuré qu’il n’en était rien.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. NYAMA dit :

    LE POUVOIR – IL EST VENU A LA MARCHE DE CHARLY HEBDO – IL SE PROCLAME DEMOCRATE : C’EST UNE FOLIE ET TOTALEMENT INACCEPTABLE.

    LE GABON S’ENFONCE CHAQUE JOUR UN PEU PLUS AVEC DES METHODES FLAGRANTES D’UN TERRORISTE.

    QUELLE HONTE !

  2. Ondimba dit :

    Au début des années 90 à Bangui sous le général Kolingba, le directeur de la sureté nationale un certain Ella se permettait de faire irruption chez vous et embarquait toute une famille(mari,femme et enfants).Tout cela,a amené le Centrafrique a prendre une direction qui aujourd’hui n’est un secret pour personne.Maintenant,si le problème serait le rois du Maroc ,alors tout est foutu pour le Maroc a long terme si et seulement si le …

  3. l'ombre qui marche dit :

    Quand ce sera la fin de ce régime il faudra revoir nos relations diplomatiques des pays et royaumes comme LE BURUNDI, LE RWANDA OU LE MAROC nous devrons interrompre TOTALEMENT nos relations avec ceux là et nouer ou renforcer nos liens avec les SEYCHELLES, LA SUEDE, LA NORVEGE OU LE DANEMARK PAR EXEMPLE

  4. Nzamata mine dit :

    Appeler le chien avec un bâton à la main, comme disait mon grand père! On appelle au dialogue et on continue à arrêter et tuer les gabonais. Il faut être fou pour répondre à cet appel…

Poster un commentaire