Le président de la République s’est maintenu au pouvoir grâce au soutien inconditionnel des institutions et des forces de défense. Mais, dans la conduite quotidienne des affaires de la cité, ces soutiens atypiques ne sont pas d’une grande utilité.

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La conquête, la conservation et l’exercice du pouvoir d’Etat n’ont pas grand-chose de commun. Ils ne requièrent ni les mêmes compétences, ni les mêmes moyens, ni les mêmes acteurs, ni le même timing. Omar Bongo fut sauvé par une intervention de la Légion étrangère française en 1990. La Légion étrangère n’a rien pu faire ensuite pour éviter les événements dramatiques de février 1994. Il avait réussi à transformer les Accords de Paris en instrument de légitimation et de renforcement de son pouvoir. Les Accords de Paris l’ont, par la suite, condamné au consensus mou, lequel a davantage escamoter les problèmes au lieu de les régler. Le « Doyen» a avait érigé la ruse en principe de gouvernance. Sa gouvernance a, au finish, été unanimement contestée, y compris par ses héritiers naturels et politiques.

Moyens inopérants

S’étant maintenu au pouvoir au terme d’une élection chaotique et meurtrière, Ali Bongo doit pouvoir méditer cela. Les institutions et forces de l’ordre étant victimes d’une défiance populaire, il doit réfléchir à l’impact de cet état de fait sur sa gouvernance. Et pour cause : dans la conduite quotidienne des affaires de la cité, ces soutiens atypiques ne suffisent plus. Pire, ils se révèlent inutiles voire contreproductifs. Ils lui ont permis de conserver le pouvoir mais ne peuvent nullement l’aider à l’exercer. Comme on pouvait le prévoir, ni Paulette Ayo Akoly et la Cour d’appel judiciaire, ni René Aboghé Ella et la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), ni Pacôme Moubelet-Boubeya ou Lambert-Noël Matha et le ministère de l’Intérieur, ni Marie-Madeleine Mborantsuo et la Cour constitutionnelle, ni les différents chefs d’état-major ne peuvent aujourd’hui faire redémarrer une machine administrative évoluant dans un climat anxiogène.

C’est connu : pour son fonctionnement régulier, l’administration a besoin de moyens juridiques, matériels et humains. Ces éléments sont aujourd’hui totalement inopérants, le processus électoral ayant été conduit hors de toute norme et sans égard pour personne. Là où il fallait sacraliser le droit et consacrer le respect des instruments juridiques, les personnalités en charge de l’organisation de cette élection ont décidé de tout saccager. Sans en mesurer la portée, elles ont volontairement délégitimé tout le corpus juridique national. L’exemple venant d’en haut, il est aujourd’hui difficile d’exiger l’application des textes. Sauf, bien entendu, à laisser penser à une application à la carte.

Loi d’airain de la démocratie

Manifestement, Ali Bongo est victime de ses soutiens. La paralysie observée dans l’administration est d’abord une réponse à leur attitude. Pourtant censés être au service de l’intérêt général, ces dirigeants d’institutions ont fait des choix pas toujours conformes à leurs missions. Ils ont accumulé les décisions surréalistes et mesures scélérates. Ils ont modifié unilatéralement le contenu de lois, pris des libertés avec les règles de l’arithmétique, initié des interprétations spécieuses des textes pour finir par donner le sentiment de se prendre pour le peuple souverain.

Ce rejet des normes, ce sentiment de toute-puissance et ce mépris pour l’autre ont inévitablement débouché sur une frustration généralisée, un sentiment d’humiliation largement répandu. Doit-on s’en étonner ? La mise au pas forcé de la population a, de tout temps et sous toutes les latitudes, été un pari risqué. L’atonie générale actuelle l’atteste. Après plus de trois décennies passées dans les arcanes du pouvoir, Ali Bongo découvre subitement une loi d’airain de la démocratie : la fin ne justifie pas les moyens. Pendant sa campagne, il l’a ressenti. Il avait anticipé la situation actuelle, se disant prêt à une «discussion sans tabou» dès le 24 août dernier. Pour y parvenir, il lui fallait l’emporter sans donner le sentiment d’avoir été imposé, sans radicaliser les positions et sans rompre le lien social.

Malheureusement, la cohésion sociale a été atteinte comme jamais. Comme on pouvait le redouter, les conditions de la proclamation des résultats et le traitement particulier du mécontentement populaire ont lacéré notre vivre ensemble. Les organisateurs de ce scrutin ont-ils conscience d’avoir joué avec le feu ? Croient-ils avoir servi la collectivité ? De leur propre chapelle, s’élèvent des voix pour inviter à renouer les fils du dialogue. Est-ce possible ? Est-ce opportun ? Pour l’heure, l’administration, singulièrement le système scolaire, paie le prix de leur parti pris, de leur inconséquence et de leur incompétence.

Issue conditionnée

Le dialogue appelé de ses vœux par Ali Bongo est fraîchement accueilli par l’opposition et une bonne partie du corps social. Jean Ping, le premier, avait annoncé devoir lancer sa propre initiative. De nombreuses forces sociales ont, depuis, dit le soutenir. Contrairement à la rhétorique vaniteuse des zélotes de l’émergence, l’ancien candidat consensuel de l’opposition conserve une forte capacité de nuisance. Ayant officiellement appelé à voter pour lui en août dernier, la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) pourrait très bien renvoyer la rentrée des classes à la Saint-Glinglin.  Pis, de nombreux leaders syndicaux et associatifs, parmi les plus représentatifs, l’ayant ouvertement soutenu, ils pourraient être tentés de paralyser l’administration ou tout au moins de la faire tourner au ralenti. Les soutiens d’Ali Bongo ne peuvent faire comme si la «journée de deuil», initiée par l’opposition le 6 octobre dernier, n’a jamais au lieu. Ils doivent parfois se résoudre à regarder la réalité en face… Un enlisement de la situation actuelle ? C’est effectivement une issue pour le gouvernement. Mais, elle semble conditionnée.

Si des frictions venaient à apparaître au sein de la coalition formée autour de Jean Ping, si le soutien de la société civile venait à lui faire défaut et si les populations se laissaient gagner par le découragement, Ali Bongo pourrait alors envisager l’avenir avec sérénité. Encore faudrait-il être en mesure de surfer sur cette vague. Or, l’expérience des sept dernières années laisse penser le contraire : malgré les vides successivement créés par la dissolution de l’Union nationale (UN), le décès de Pierre Mamboundou, le retrait forcé puis la disparition d’André Mba Obame, jamais la majorité au pouvoir n’a paru sereine. Systématiquement, elle a fait montre de fébrilité. Invariablement, elle a agi avec brutalité. Avec un dogmatisme consommé, elle a marginalisé une bonne partie de la population. Au final, elle a préparé son propre rejet par la population.

Pour ne pas retomber dans les errements des sept dernières années, pour enfin prétendre gérer le pays tout entier, Ali Bongo devra profondément remanier sa gouvernance. Son régime donne trop souvent le sentiment de n’être ni à la hauteur des défis ni de celui des enjeux, entre petits arrangements entre amis, sectarisme partisan, protection et promotion des zélateurs. Des gouvernants sur la défensive et évoluant dans l’endogamie ne peuvent ouvrir les sentiers de l’avenir. La gestion d’un pays fait appel à d’autres attitudes. Ali bongo peut-il se transcender ? C’est maintenant ou jamais.

 
GR
 

70 Commentaires

  1. Samuel dit :

    Très bonne analyse, mais vous trouverez toujours des emergents pour venir fanfaronner et claironner que tout va bien à l’éducation nationale quand on est obligé de transformer des écoles primaires en collèges, quand on hypothèque l’avenir d’un pays tout entier pour satisfaire les désirs d’un usurpateur du pouvoir qui tient absolument à organiser sa CAN avec TOTAL

    • On en a mar dit :

      Vous ne pouvez pas dire bonne analyse… Il se doit en tant que journaliste faire état de ce qu’il voit. Là il fait apparaître son opinion à lui. A lire sa plume on sait tous de quel bord politique il est issus. Meme le préambule vient en affirmation.

      • TARAJUNIOR dit :

        @ On en a mar,

        Qui vous a dit qu’un journaliste n’a pas d’opinion ou de parti pris? En France où vous êtes certainement,il y a bien des journaux qui penchent pour la droite et d’autres pour la gauche. Reconnais au moins que l’analyse de Roxane est pertinente et plein de bon sens. Si vous êtes un émergent, ne vous gênez pas à cogiter dessus. Car, elle a exprimé et résumé l’état actuel de la gestion de nôtre Gabon.

  2. Nkembo dit :

    Vous serez déçus. Ali terminera son mandat. Vos mouvements de grève prendront fin. Mais si vous croyez le faire partir par la force
    Ce sera la plus grosse erreur
    Le Gabon sera ingouvernable. Ping n’aura rien. Essayez seulement.

    • gabonais dit :

      Vous voulez rendre le Gabon ingouvernable? cela ne nous fait peur, pour l’honneur de la patrie, nous vous combattrons à jamais. Ali Bongo n’est rien. Compaoré n’a pas rendu le Burkina ingouvernable. Même le pouvoir génocidaire Rwandais qui a joué à la politique de la terre brûlé en se vengeant de sa propre population , près d’1 millions de tués (comme pourrait le faire Ali à voir les événements post-électoraux), n’a pas enterré le Rwanda à jamais. Malgré le prix trop lourd payé pour retrouver sa dignité, le Rwanda est aujourd’hui plus fort et plus fier que jamais: un pouvoir légitime au delà de quelques faiblesse, une société juste équitable et en constante progrès, il fallait payer le prix. Nous pendra-t-il encore 10 ans, un sicle pour vous vaincre? Vous serez vaincu, vous êtes le mal et tel est votre destinée. Si notre génération ne voit pas se soleil se levé, nous continuons à nous battre pour que comme nous nos enfants ne vivent pas dans l’opprobre et le honte totale à la face du monde.

    • GABONAIS de Pur SANG dit :

      Nkembo!
      C’est vous qui avez tout à perdre, nous on s’en fou puisqu’on a rien. Votre arrogance vous mène à la perdition.

    • LB dit :

      On est très lucide au contraire.

      Il finira son mandat ca c est sur mais vous devez vous interroger sur le comment ?

      Ou est l argent pour stopper l hémorragie?

      Ça ne fait que commencer…

    • nzam ata dit :

      Mais dans quel etat?

    • OKAZAKI dit :

      Qui va rendre le pays ingouvernable? vous qui n’êtes meme pas capable de frauder intelligemment? Il faut être intelligent pour rendre un pays ingouvernable! Quand je lis vos commentaires ou ceux du tristement célèbre Jean Jacques, je reste persuadé qu’en face y’a rien, c’est maïs comme disent les ivoiriens.

    • natty dread dit :

      Nkembo, vous faites toujours dans le chantage et la menace, il n’y a aucune argumentation dans votre intervention! vous êtes l’incarnation meme de tout un échec, c’est triste…

    • nzam ata dit :

      Seul la démocratie sauvera le Gabon,rien d’autre.Une fois la démocratie effective, personne ou une famille ne restera au pouvoir pendant 50 ans au moins pour instituer des comportements mafieux(10%des parts dans tout ce qui se fait de juteux dans le pays)-Personne ne s’amusera avec le code électoral.C’est la voie du salut pour notre pays.

  3. NYAMA dit :

    Analyse parfaite de la situation du Gabon qui malheureusement ne va s’arranger avec les actes posés par ALI BONGO et ses sbires.

    La blessure est profonde et les plaies sont béantes ! Le massacre du peuple par les mercenaires du pouvoir, détentions arbitraires des citoyens et des tortures et tracage des citoyens par le régime BONGO montrent à suffisance qu’il n’est plus possible de réconcilier le Gabon avec ce dictateur ! Privation des libertés, flouer le peuple à ce point, plus rien n’est possible avec ALI BONGO.

    ALI BONGO n’aura jamais l’estime du peuple – la ligne a été franchie.
    Le seul mot s’il avait un peu de dignité, c’est DEGAGER

  4. CHARLY dit :

    En disant NON a l’appel au dialogue du pantin dictateur, LE PRÉSIDENT PING dit en fait NON a la france-a- fric et son système de destruction du GABON.

  5. DUNCAN dit :

    Et même si Ali avait eu les 38% qu’on veut lui attribuer, aujourd’hui les défections sont plus du côté de l’opposition que du côté de la majorité au gabon comme à l’international!!! heureusement il à été élu avec 50% des suffrages exprimés. A cause des différents incidents que certaines personnes avaient prévu et en faisaient même leur stratégies, la société gabonaise en a souffert jusque dans sa chair! le réveil est très douloureux pour tout le monde! l’intérêt du pouvoir en place n’est pas que le Gabon coule encore plus mais plutôt qu’il se relève et il travail à trouver les voix et moyens pour! contrairement à ceux,des gabonais, qui prient pour que le pays aille de malheurs en malheurs pour qu’il capitule (le pouvoir) et eux les Messies (faux prophètes oui!!!!) arrivent et relance le gabon! Mais Comment???? Moi personnellement j’aurai voulu un changement mais pas avec n’importe qui!!! mon dieu n’y a t-il pas plus dangereux pour une nation que de voir des coupables de crimes économiques (certains avaient plus d’opportunités de pillage que d’autre et ne ce sont pas privés), des coupables de non assistance à peuple en danger(les 42 ans du régime Bongo tous nos opposants les plus digne et radicaux étaient au chevets de Omar Bongo et l’on si bien conseillés ), complicité et de soutient à l’accession au pouvoir de dictateurs avérés ou en devenir (silence assourdissant de la commission de l’UA)… par des voix démocratiques. ceci reviendrait à inviter le diable à diner et lui présenter et jeter en pâture tous les membres de la famille! ces hommes ne sont pas qualifier pour prendre le pouvoir et moi en t’en que patriote je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que l’on réussisse ce mandat, pour que mes frères et sœurs gabonais voient leurs conditions de vie améliorées durant ce mandat, je prierai non pas pour que le pouvoir actuel échoue, parce c’est d’autres gabonais qui vont en payer de leur vie, mais pour que tous ensemble on parvienne à surmonter ces épreuves et que Dieu nous guide ou nous ramène sur le droit chemin, qu’il nous facilite la compréhension et l’acceptation de l’autre. Vous! faites votre noble boulot, continuez à prier que nous entrions dans l’abime!
    l’issue à tout ceci est simple mais difficile à mettre en œuvre dans un Gabon fracturé, c’est de reprendre le travail avec beaucoup plus d’ardeur et surtout que le point faible de tout homme est l’amour parfois enfoui en nous, l’amour des autres! c’est beaucoup plus fort que la haine! Monsieur Ali Bongo n’est pas éternel et si Dieu devait lui rappeler précipitamment au moins l’amour que l’on vouera les uns aux autres nous empêchera de faire sombrer notre pays comme le veulent certains.

    • mwane mame dit :

      DUNCAN vous êtes la lumière mais dans votre chambre malheureusement! avec ALI BONGO au pouvoir plus de 80% auront perdus l’amour pour leur pays, auront perdus la motivation de travailler pour leur pays! accrochez vous au pouvoir de notre Gabon mais vous ne posséderez jamais son peuple!

    • totoleprof dit :

      Mon petit Duncan, tu as écris beaucoup mais tu n’a rien dit. Les parents de Abagha Elvis savent qui a tué leur enfant. Il y a une centaine de gabonais qui savent qui a tué leur parents. Qui a blessé leur parents. Qui a emprisonné leur parents. Et ça n’a rien à voir avec Ping. Donc tu as rempli ta double feuille mais tu as quand meme 0/20. Bonne continuation.

    • LB dit :

      Ali Bongo a largement profité au mm titre que les autres des 42 ans de pouvoir de son père. Les gabonais et gabonaises ne sont pas dupes. Entre 2 maux on choisit le moindre mal.

    • natty dread dit :

      DUNCAN, il y a des fonds dans l’histoire qui ne donnent qu’une seule opportunité: rebondir!

    • En tout cas! dit :

      Les gabonais ne prient pas pour que le pays aille de malheur en malheur, mais Ali et les émergents y travaillent très efficacement par les actes qu’ils posent. Lorsqu’on a recueilli que 38% des suffrages dans un pays il faut être très intelligent pour satisfaire le peuple tout entier… À ce qu’on peut observer les émergents et Ali se satisfont eux-mêmes, le peuple ils en n’ont cure. Pour votre gouverne le peuple gabonais est devenu mâture plus aucun président ne pourra nous imposer autant d’injustice si ce n’est par la force!!!

    • albertbonga dit :

      En effet « DUNCAN », mieux vaut rester esclave d’une dictature 50 ans de plus comme tout bon mouton qui se respecte, pour l’amour de votre dictateur et de sa cour !

  6. Bikoukouma dit :

    Bravo Roxane et bon retour parmi nous. Vois analyses et votre point de vu nous ont manqué. Je partage totalement votre analyse. Et faut ajouter a cela la crise financière qui se profile a l’horizon qui n’epargnera ni les militaires. Ali en est conscient Ping également. Sauf a un retournement spectaculaire de ka situation économique ou on jouera au doumpping social, le risque est un soulèvement generalise. Avis aux apprentis sorciers. Le pays n’a bien??????

  7. mouthou dit :

    Pour ne pas retomber dans les errements des sept dernières années, pour enfin prétendre le temps de méditer sur sa condition, Ali Bongo devra rendre le pouvoir aux Gabonais qui ont largement voter contre lui.

  8. Dieudonné yalah nzembi na ybamba dit :

    DUNCAN, tu n’as rien compris compris car le fils du roi était plus responsable de cette situation que tu dénonces que les valets du roi. Regarde la GUINEE EQUATORIALE, les Equatos n’ont vraiment pas de reproches à faire à THEODORINO.

  9. diogene dit :

    Le mot victime est déplacé. (même si je comprends la formule)
    M. Bongo est desservi par ses soutiens.
    Comme c’est lui qui les a choisi, aucun dédouanement n’est possible.
    Bonne analyse et bons conseils mais adressés à pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Les prochains présidents en profiteront s’ils sont sages, à moins que vous preniez la place, je vous l’offre.

  10. tara dit :

    « Jean Ping, le premier, avait annoncé devoir lancer sa propre initiative. De nombreuses forces sociales »

    Vous aussi Gabonreview ce dernier va lancer un dialogue ca va aboutir à quoi?? les actions seront priises par qui ?? qui y assistera Casimir , MYBOTO non non pas nécessaire .

    Le vrai dialogue c’est avec le président en exercice, le pr élu par les gabonais c’est tout il n’ y pas deux dialogues

    Si des frictions venaient à apparaître au sein de la coalition formée autour de Jean Ping, si le soutien de la société civile venait à lui faire défaut et si les populations se laissaient gagner par le découragement, Ali Bongo pourrait alors envisager l’avenir avec sérénité.

    ce qui est entrain de dessiner plusieurs personnalités sont entrain de le laisser MAYILA NDEMEZO JOCKTANE et ce n’est que le début.

    • OKAZAKI dit :

      Que valent ces personnalités dont vous parlez? le peuple a choisit Ping, le peuple est avec Ping, continuez à pécher quelques affamés qui n’ont rien compris au combat que le peuple mène actuellement, ils vont s’ecrouler en meme temps que Ali

    • TARAJUNIOR dit :

      @ tara,

      On ne peut pas forcer quelqu’un à dialoguer mon Dieu ! Si la chimère pense que c’est le moment de dialoguer, alors qu’il le fasse avec ceux qui pensent que c’est mieux pour le Gabon actuellement. Pensez-vous très sincèrement que cette dernière(chimère) veuille vraiment ce dialogue? A mon sens, je pense que c’est une ruse. Sachant qu’une bonne partie du peuple est en colère, et qu’elle n’est pas prête à aller aux élections(avec mado, aboghe…), alors ton as trouvera une bonne occasion pour renvoyer les législatives de décembre afin de mieux organiser sa CAN et la tropicale de sa soeur. Comme ça, nous serons encore niquer. Vous comprenez cela au moins?
      Souvenez-vous des accords de Paris et d’Arambo, tout cela nous amené à où? Pour ma part à ce que nous connaissons vous et moi aujourd’hui, n’est ce pas?
      Que MM. JOCKTANE, NDEMEZO et bien d’autres aillent tenter leur chance de convaincre (si c’est le cas) ibubu de changer sa manière de faire, alors le peuple tout entier leur sera reconnaissant et ils marqueront à jamais l’histoire du pays.

      • tara dit :

        C’est la seule manière d’avanceer 1994 n’est pas 2016 et les le pouvoir en place n’est pas le même le contexte aussi est différent ns sommes au 21 siècle il y’ a beaucoup de choses qui font qu’on peut espérer des issues favorables.

        En faisant du jusqu’au boutisme c’est quoi la solution au finish sachant que PING n’a pas de plan B????

        Tenir mordicus comme ç a ne servira à rien et on avancera pas 2023 on va encore se retrouver à se poser les mêmes questions.

        • LB dit :

          Tara sérieusement, votre Président et le PDG ne connaîssent ils pas les failles de notre système electoral et de la constitution ?

          Si vous vouliez faire preuve de bonne volonté en prenant en compte les aspirations d alternances
          , vous êtes majoritaires aux 2 assemblées non?

          Quand on a libéré des syndicalistes injustement emprisonnés, Ali Bongo a t il eu besoin de dialoguer ? Non. Donc il n a qu a faire la mm choses avec les personnes détenues arbitrairement pour raison politique.

          Nous sommes au 21ème siècle mais votre Président utilisé des méthodes du moyen âge. Dans ces conditions ce dialogue n est que de la condescendance et n aboutira à rien de concret pour le peuple si ce n est le légitimé.

          Il paraît que l assassin ou les bourreaux doivent parler avec les victimes. J imagine mal Ali Bongo revenir sur le nombre réel des morts. Je l imagine mal venir restaurer leur mémoire vu que la version officielle c est que nos familles n ont toutes engendré que des voleurs des pilleurs et casseurs. Comme si ceux qui se trouvaient au qg de ping n avaient pas un boulot st une vie normale.

          Le dialogue ne doit pas être une contrainte. Chacun est libre. On souhaite toute la réussite aux participants. Mais bon…faut pas se faire trop d illusions.

      • LB dit :

        Tout à fait Tarajunior…merci

    • albertbonga dit :

      TARA la courtisane de la dictature bongoiste ! Un Qi aussi élevé que son dictateur préféré et un bagout aussi élémentaire que son zélateur de ministre de la communication adoré.

  11. Thierry Poulinier dit :

    Ali Bongo est un excellent Président et il le restera il a entièrement toute ma confiance et considération.

  12. liberté dit :

    Messieurs,
    Vous les partisans d’ALI BONGO êtes-vous aveugles ???
    Le pays se noie, l’éducation de nos enfants meurt et vous parlez d’être élu à 50%.
    En 7 ans, aucun bâtiment scolaire n’a vu le jour et on transforme des écoles publiques en collèges. Que faites-vous des enfants qui apprenaient dans ces écoles l’année précédente.
    Je pelure pour mon pays quand je vois les hommes au pouvoir assis sur leurs yeux et sur leurs oreilles.

  13. okoss dit :

    Duncan,
    Fallait seulement respecter les regles du jeu…le vote des gabonais..
    il est inadmissible qu’ un quidam se maintienne au pouvoir uniquement par la force et la triche..ca dure depuis 49 ans.
    Le people a choisi, meme si c’ est un dictateur..c’ est son choix et il doit etre respecte.Treve de discours et d’ analyses biaises

  14. LB dit :

    Les émergents nous disent que tout va bien, qu’ils peuvent construire ce pays sans la frange de la population qui reste opposée à ce regime, que l election est derrière….

    Ou en est t on aujourd’hui?

    Ali Bongo va s en sortir parce sa cour et lui même n ont aucun intérêt pour la paix et pour l unité nationale. Ils justifient la violence par la preservation de la cohésion sociale. Et cela leur suffit.
    Se préoccupent ils des conditions de vie des libertés des aspirations des gabonais ? Assurément NON.

    Vu que Ali Bongo a les armes, qu est ce qui nous reste a la fraction qui estime avoir ete spoliee et bien LA DEFIANCE. Chacun se défend comme il peut.

    Sur sa capacité a se transcender, Dieu fait des miracles mais faut pas rêver. Si ce Président avait un soupçon de sagesse et de décence on l aurait vu a l oeuvre au cours de son premier mandat et a l issue de cette élection.

    L une des conditions pour cicatriser les plaies cc est qu ils arrêtent d être dans le déni. Ils nous ont dit qu’ il n y a eu que 4 morts. Qu’ ils arrêtent des faire passer ces familles pour des m enteuses. Les personnes qui restent en prison sans droit de visite, Qu’ est ce qu’ ils en font ?

    Il a été déclaré Président par sa cour il n a qu a se contenter de ça. Qu’ on ne nous demande pas non plus de légitimer et de crier Youpi quand on doit se le coltiner.

  15. Gab dit :

    Le Gabonais que je suis et fière de l’être veut qu’on change de président et de système mais pardons ne me parlé pas de Jean Ping comme président pour ce pays il est pire que son beau frère. Barack Obama a dit que la violence est pour les faibles. Le dialogue est la seule issue pour ce pays qu’on aime tous suivons l’exemple de Mandela et de matin Luther king

    • Le Gab's dit :

      @Gab tu prends pour exemple Barack Obama !
      Laisse-moi rire, c’est bien la politique américaine qui s’impose dans le proche orient non?
      Ils ont crée Daech et des innocents meurent tous les jours.

      Si quelqu’un vient tuer tes enfants, tu vas aller dialoguer avec lui sous prétexte qu’il faut la paix dans le quartier?
      Soyons sérieux, le pouvoir d’ali a atteint ses limites. Mais comme il a l’argent et l’armée il s’impose par la force.
      A moins que tu ne sois un proche de cet assassin, j’espère que tu ne connaîtra jamais la souffrance que connaît d’autres familles de ce pays!
      Tout a une fin, regardez l’histoire ( Mobutu, Bokassa etc etc).

  16. Le Sage dit :

    Chers rédacteurs de Gabonreview,

    vous avez été premier sur le classement des presses en ligne par une étude du fait de votre neutralité dans les publications.

    Votre analyse sur le système est très bonne et très réelle. cependant, je vous conseille de faire attention et surtout de prendre des mesures fortes lorsque vous publiez des informations qui ne seront pas appréciées par la TEAM DE DICTATEURS. Vous savez très bien qu’ils sont très agressifs et violents dans tous les plans. Ainsi, Étant passionné par votre journal en ligne, je n’aimerai pas vous voir périr dans les couloirs de la misère par ces lions sans amour patriotiques.

    Au Gabon nous vivons de manière réelle une des plus grave dictature de l’humanité et vous le savez. Donc je vous conseille de bien vouloir éviter de publier ce genre d’analyses qui risquent de vous détruire et de détruire votre presse.

    Merci et cordialement.

  17. SEMA dit :

    « Ali Bongo devra profondément remanier sa gouvernance » dites vous?On n’en veut pas.Nous avons voté,nos frères et soeurs ont été séquestrés et tués.Nous en voulons pas, d’en aucune manière.

  18. opposition dit :

    LE CHOIX DU PEUPLE DOIT TOUT SIMPLEMENT RESPECTE SVP. QU’ALI BONGO PARTE TRANQUILLEMENT. NOUS NE POUVONS PLUS SUPPORTER ENCORE 7 ANS. TROP C’EST TROP !

  19. chance dit :

    Si, Ali peut transcender positivement comme il peut le faire négativement, s’ il démissionne c’ est bon pour lui et sa bande, hors s’ il venait se maintenir de force c’ est mauvais pour le peuple; dans un bras de fer peuple contre Ali qui gagne ?

  20. Thierry Poulinier dit :

    Chers internautes vous oubliez que Ali Bongo ami de la France a fait beaucoup pour la sécurité du pays.

  21. terminator dit :

    Plus personne ne croit a ce dialogue. Encore une fois ,on essaye de divertir le peuple mais cela ne marchera plus car le mal est fait.Qu’ABO et ses complices se mettent bien dans la tete que les gabonais iront jusqu’au bout pour conquerir leur liberté. qui vivra vera!

  22. Le Pape dit :

    Qui vivra verra…BOA finira dans les mailles du fillet de la justice du peuple.Que les émergents dansent encore.le compte à rebours a commencé.

  23. DoanESS dit :

    C’est un dialogue pour les nuls!!

  24. honnetement dit :

    Bravo roxane merci pour votre courage

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