Crise en puissance chez Démocratie Nouvelle
Sur les 32 membres réunis samedi dernier au siège du parti, 31 ont donné leur accord à la proposition de René Ndemezo’o Obiang de participer au dialogue politique annoncé par Ali Bongo. Une dizaine de membres du directoire, notamment les quatre vice-présidents et trois secrétaires nationaux, manquaient à l’appel.
«Démocratie nouvelle (DN) va indubitablement tomber dans la crise», analyse Nelson Bodou, sociétaire du journal La Nouvelle République et observateur de la vie politique gabonaise. Il estime en effet que Démocratie Nouvelle n’allant pas en rangs serrés au dialogue voulu par Ali Bongo, «ce parti devrait connaître très rapidement soit une scission, soit une série de démissions».
Alors que le directoire (Bureau national et Bureau exécutif compris) compte une quarantaine de membres, seuls deux tiers d’entre eux ont adhéré à la position de René Ndemezo’o Obiang, le président du parti. «Deux-tiers», ça fait beaucoup, mais quand un chef de parti n’a le soutien d’aucun de ses vice-présidents, à savoir Philibert Andzembé, Joseph John Nambo ou Radégonde Djenno, ou encore des sympathisants comme Jean Eyeghé Ndong, Georges-Bertrand Békalé ou Vincent Essone Mengué, et ne doit s’appuyer que sur des membres qui lui sont très proches tels que Jonathan Ndoutoume Ngomo, le parti court à l’implosion», pense pour sa part un sociologue enseignant à l’Université Omar-Bongo (UOB).
La déclaration lue le week-end dernier par le porte-parole de cette formation politique, Jonathan Ndoutoume Ngomo, qui explique que «DN va dialoguer et non négocier» n’a convaincu personne parmi les frondeurs. L’un d’entre eux, absent à la réunion de samedi, a annoncé qu’il tiendrait un point de presse cette semaine. A peine créé et reconnu par les instances appropriées, Démocratie nouvelle connaît déjà des turbulences. Et des turbulences à une crise profonde…
12 Commentaires
J’avais beaucoup d’estime pour cet homme(M.Jonathan Ntoumtoum),mais helàs cet estime vient de s’effondre comme un glasse au soleil. Il est vrai que tout homme a un prix…
C’est un non événement, car Ali a été choisi par le peuple gabonais, il n’y a qu’un débile mentale qui peu prétendre le contraire. Au fait, sachez une chose: « il n’y a jamais eu d’opposition au Gabon. En effet, la seule opposition est celle du ventre . Tous ces faux opposants , sachez une chose: Ali n’est pas Omar qui vous gâtait comme des bébés . Vraiment !!!! Aniambié rera
!!!
La question est de savoir pourquoi BOA à besoin de ces gens pour dialoguer alors qu’il peut bien prendre les décisions avec son parti État PDG. Répondez et vous reconnaîtrez qu’il s’agit d’une supercherie de la part d’un usurpateur. D’un côté des affamés, de l’autre un tricheur, corrupteur et assassin. PAUVRE GABON.
le très grand notable n’est ma foi qu’un instrument de bas étage, il vient débiter les inepties que son assassin a remporté les élections un malade de plus e ne sais d’où il sort car je ne sais de quel peuple il fait allusion pauvre débile mental je ne sais pas s’il connait ce que l’on appelle opposant
Kiakiakiakiakiakiakiakia. Ils ont faim, laissez-les.
Laissez votre jalousie de côté ceux qui critiquent Réné ajd’hui rien que ceux qui savent que Réné va être plus proche du pdt Ali.
Kiakiakiakiakia! Allez dire à votre sociologue- Anaclet BISSIELOU, je suppose- que dans les organisations,les décisions se prennent à la majorité des membres présents. Donc un vote par les 2/3 des membres est plutôt une adhésion massive à l’idée du dialogue.
Ce qui devait arriver arriva….
De toute les façons RNO est ce chien qui est retourné à ses momissures, quand on sait les propos tenus envers ABO. En tant que directeur de campagne de PING, il s’est sucré et maintenant que le chintoc est essouflé financiereement, il retourne là où il pourrait retrouver de quoi se remettre en condition. Ces gens là font cela pour leur ventre et prennent les gabonais comme paravent. C’est pitoyable pour un homme politique de la trempe de RNO, pour qui le peuple avait de l’estime. Bof, ne jamais faire confiance à un homme, dont le coeur est tortueux et changeant.
DN doit aller à un congres et changer RNO, il n’est pas le seul à diriger le parti qui a été mis en place par PING, celui à qui appartenait le parti qui à changer de denommisation, recupere son affaire vun point un trait et RNO, va creer le sien point barre.
Pour dire vrai, je suis pour le changement veritable. Je n’ai jamais cru en René Ndemezo, malgré le fait qu’il s’était mis avec Ping. Le mensonge qu’il dégageait chaque fois qu’il parlait du PDG ou de Bongo père (avant sa demission du PDG), revenait tjrs dans ma tête.Today, je vois que je n’avais pas tort de penser comme ça
de quel dialogue parlez-vous,ali ne pourra jamais accepter de quitter le pouvoir quelqu’en soit les conclusions de ce dialogue.les paarticipants se rendront vite compte que,c’était une grossière erreur d’avoir participé.