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La Dynamique unitaire promet de boycotter la rentrée des classes
Remontés contre la non prise en compte de certaines de leurs revendications par le gouvernement et la détention de deux de leur camarades syndicalistes, Cyrlin Koumba Essiane et Roger Abessolo, les membres de la Dynamique Unitaire ont promis boycotter la prochaine rentrée de classes.
Le président du Snec, Jean Remy Yama. ©. D.R.
Fixée au 31 octobre prochain par le ministre de l’Education nationale, la rentrée de classes 2016-2017 est sur le point d’être sabotée par les membres de la confédération syndicale Dynamique Unitaire.
A la faveur d’une déclaration sur les antennes de Radio France internationale (RFI), le président du Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec), Jean Rémy Yama a invité tous les syndicalistes à tout mettre en œuvre pour que cette rentrée ne soit effective. « Il n’y aura de rentrée scolaire. Nous allons la boycotter parce que les revendications des syndicalistes n’ont pas été prises en compte. Et nous appelons les parents et les enseignants à la solidarité » ; a-t-il lancé.
Pour le président du Snec, il ne saurait être question d’une quelconque rentrée de classes tant que les membres du syndicat des Affaires sociales et celui de la Santé seront détenus à la prison centrale de Libreville. «Comment voulez-vous qu’il y ait rentrée de classes alors que deux de nos compatriotes Cyrlin Koumba Essiane et Roger Abessolo sont injustement détenus à la prison centrale ?», s’est interrogé Jean Rémy Yama.
«Ils devraient, a-t-il ajouté, bénéficier d’une liberté provisoire comme moi puisque nous avons été arrêtés pour les mêmes motifs. Donc vous comprenez qu’il ne peut avoir reprise de cours dans ces conditions d’injuste. Et nous allons nous opposer».
Reste à attendre le jour de la rentrée de classes pour constater si l’appel du président du Snec sera effectivement suivi par les syndiqués de Dynamique Unitaire.
Auteur : Jean-Thimothé Kanganga
15 Commentaires
Évitez de confondre le syndicalisme et la politique. Vous les syndicats , on vous connais, vous etes des opposants cachés.
Michel ils défendent leurs conditions de travail…ou bien sous entends-tu que tes enfants neveux et consort apprennent dans de bonnes conditions…
tu parles d’opposants politiques mais qui gère ces conditions de travail? n’est-ce pas le gouvernement? ne sont-ils pas des politiciens.
totologie quand tu nous tiens!
C’est un crime d’être opposant dans ce pays? En France, aux États-Unis et partout il ya les opposants pourquoi voulez-vous obliger les gabonais à cautionner vos bêtises? Il est opposant un point et un trait.
le syndicalisme n’ a jamais été loin de la politique !
Chance tu as raison! le directeur général de la GOC ne vient il pas de l’ONEP? le directeur général de l’ONE ne vient il pas de l’ONEP? c’est cela la manip des émergents pour affaiblir l’ONEP donc politique et syndicalisme sont très proches parents et Lech WALESHA peut en témoigner! c’est incroyable que des pères et mères de famille ne soient pas sensibles aux problèmes des enseignants qui doivent préparer les citoyens de demain mais comment bien les former dans des classes de 150 élèves? comment bien les former dans des écoles dépourvues d’eau! Seigneur dépourvues d’eau!!?? comment bien les former avec des avances sur salaire? et souvent nous qui ne sommes pas de l’enseignement faisons sembler d’ignorer que les enseignants ont aussi des enfants comme nous et quelques zigotos ne se rendent pas compte qu’avec ce système éducatif voulu par les BONGO ONDIMBA et autres collabos c’est pour avantager leurs enfants qui apprennent tous à l’étranger et ceu x qui parmi ces zigotos se saignent pour envoyer leurs rejetons étudier à l’étranger vilipendent les enseignants qui bataillent pour donner de meilleurs chances de réussite à nos enfants à nous autres qui ne pouvons pas envoyer nos enfants à l’étranger ou à « BERTHE ET JEAN » à ESSASSA ou michel DIRAT
Vous ete des vrai opposant nous avons tous vu avec marcele libama vous ce la même chose le pays es en crise patiente sa viendra
Donnez aux enseignants ce qui leur est dû sinon IL n’y aura pas d’école au Gabon cette année
Donnons d’abords a ceux qui n’ont pas d’emplois.
Donc au Gabon on ne peut plus donner de l emploi et réunir les conditions pour que les enfants gabonais apprennent dans des conditions acceptables ?
Nous sommes au xxi siècle et il y a encore des classes de 100élèves?
Quand l État prend des engagements il n a qu a les respecter. Quand c était pour payer les pip aux militaires avant l élection Ali Bongo a trouvé l argent, non!? Donc il n a qu a faire de mm pour les autres et construire des établissements décents.
Tout le monde n a pas les moyens de mettre ses enfants au privé ou de les faire sortir à commencer par ses enseignants.
Ils invitent les parents a sabotter l’education de laurs enfants, c’est pour des annees que cela comptera. l’education manque et manquera… y en a que ca ne touche pas…
Enseignants, chers frères et soeurs, en réalité, moi j’en ai marre. Cette année ne faites pas de demi mesures. Ou bien tous les pb sont réglés et vous reprenez les cours puis banissez à jamais les grèves ; ou bien vous n’avez pas gain de cause et alors mieux vaut une seule année blanche afin de tout remettre à plat pour un meilleur re-départ plutot que les rafistolages habituels. Soyez serieux… sachez aussi que dans qq jours l’argent qu’on vous brandira entrainera des désolidarisations dans vos rangs, c’est tjrs pareil et vous vous retrouverez le bec dans l’eau à remettre votre boycott à l’an prochain… cette fois soyez serieux. Moi parent d’élève, je préfère que mes enfants ne repartent en classe que si toutes les conditions de réussite sont reunies sinon c’est d’échec en échec qu’on va progresser…
Tout à fait…
Mieux, c est ça passe ou ca casse.
On va pas revenir sur les mm pb a chaque rentrée académique.
Cher Tchatche, cette grève des enseignants sera un nouveau pétard mouillé. Le motif d’effectifs pléthoriques n’est qu’un complément à leurs revendications, dès qu’on va leur payer la PIP ou les vacations ils vont vite reprendre les cours dans des classes de 150 à 200 élèves en mi temps certains assis à même le sol.
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Les enseignants ont raison,tant que le gouvernement ne résolve pas leurs conditions ils ont droit à ne pas débuter les cours.