L’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) a conditionné la reprise du championnat à la satisfaction d’un certain nombre de préalables en tête desquels, le paiement intégral des arriérés de salaires des footballeurs.

Les joueurs ont posé leurs conditions pour rechausser leurs bottines en vue de la saison 2016-2017. © footpack.fr

Les joueurs ont posé leurs conditions pour rechausser leurs bottines en vue de la saison 2016-2017. © footpack.fr

 

Le climat actuel dans la sphère footballistique local est décidemment loin de respirer la sérénité, avec une énième sortie de l’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG). Ce 17 octobre, en effet, l’association a lancé une action collective conditionnant la reprise du championnat à la satisfaction de certains préalables.

Un post de l’ANFP sur sa page Facebook, qui en dit sur la situation actuelle (capture d’écran). © Gabonreview

Un post de l’ANFP sur sa page Facebook, qui en dit sur la situation actuelle (capture d’écran). © Gabonreview

Le paiement intégral des arriérés de salaires de tous les footballeurs de première et deuxième division ; l’application du contrat standard pour tous les clubs de première et deuxième division ; l’élaboration d’une convention collective entre la Ligue nationale de football de professionnel (Linafp), les clubs, les entraineurs et les footballeurs.

A ces préalables, s’ajoute également la création d’une commission indépendante et paritaire, pour contrôler le fonctionnement des clubs et régler les litiges entre footballeurs, entraineurs et clubs. «Ainsi, nous appelons à la mobilisation de tous les footballeurs de première et deuxième division, afin de faire entendre nos droits», a conclu l’ANFPG.

Depuis trois ans, les sociétaires de clubs de l’élite sont en proie aux impayés de salaires, aux conditions de travail archaïques, au non respect des contrats de travail, aux licenciements abusifs, à l’absence de sécurité sociale et d’assurance maladie, etc. Une situation d’autant plus invraisemblable que depuis la professionnalisation du championnat national, en 2012, tous les clubs de l’élite bénéficient chaque année d’une subvention d’au moins 250 millions de francs CFA.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Le Villageois dit :

    Si l’Etat gabonais octroie des subventions aux clubs professionnels de football, le minimum serait que l’administration publique exige des comptes sur la gestion de ces sommes. Le contrôle de nos dépenses publiques est indispensable, surtout en période de baisse de ressources budgétaires.

  2. CHARLY dit :

    Et ali le biafrai fait des « don » de millions de dollars a des universités américaines…

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