Les membres du mouvement politique Agir pour la liberté et l’indépendance (Ali), ont le 21 septembre 2016, à l’occasion de leur première sortie, sollicité de tous les acteurs politiques et des Gabonais épris de démocratie, de tolérance et soucieux de la paix et de l’apaisement, pour un dialogue national visant à débattre du devenir du pays.

Les membres Mouvement Ali, le 21 septembre 2016 à Libreville. © Gabonreview

Les membres Mouvement Ali, le 21 septembre 2016 à Libreville. © Gabonreview

 

La trajectoire empruntée par le pays, à l’issue de la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 27 août 2016, ne laisse personne indifférent, encore moins, les soutiens de la politique et de la vision du président sortant Ali Bongo Ondimba. Selon les membres du mouvement politique Agir pour la liberté et l’indépendance, cette situation qualifié d’«explosive», n’est pas à favoriser le développement et la consolidation de la Nation.

«Face aux proportions incontrôlées que prennent les attitudes et les positions politiques que prônent certains activistes, nous avons décidé de nous réunir autour de ce mouvement pour débattre de façon contradictoire et démocratique, dans un esprit de liberté d’expression et d’indépendance d’esprit, afin de trouver des voies et moyens pour combattre cette désinformation, ce manque de patriotisme et cette propension  oh combien grande à insulter, dénigrer, mépriser, calomnier le Gabon notre pays à tous», a déclaré le porte-parole du mouvement Obiang Judicaël.

Afin d’éviter que la haine et la violence ne prennent à nouveau le dessus pour semer la peur et la désolation, les membres du mouvement Ali, ouvre leur cadre de réflexion à toutes les âmes bienveillantes et soucieuses de l’avenir du pays, pour le partage des idées parfois contradictoires, mais dans un souci de liberté d’expression, d’indépendance d’esprit et de paix.

«Ces quelques manquements que l’on peut observer dans de nombreux domaines ne peuvent pas et ne doivent pas nous permettre de laisser couler le navire battant pavillon Gabon. Car, oui mes frères et sœurs quand la proue du bateau se brise le berceau va par le fond et il coule corps et bien. Le laxisme et le manque de sanction nous ont suffisamment détruit, devons- nous encore aujourd’hui nous taire et rester spectateur ? Non ! Car il s’agit avant tout, du devenir de notre nation», a estimé Obiang Judicaël.

 

 
GR
 

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