L’originalité et la richesse de l’art sculptural gabonais sont mises en valeur, à la Maison de la Bresse en France, à travers l’exposition d’une douzaine de masques de différentes cultures du pays, sous le thème «expressions primitives».

Masque mortuaire d’enfant – Punu – Gabon. © hascoetsebastien.wordpress.com

Masque mortuaire d’enfant – Punu – Gabon. © hascoetsebastien.wordpress.com

 

La Maison de la Bresse accueille, du 11 au 25 septembre, une exposition mettant en valeur 12 masques du Gabon, issus de plusieurs cultures du pays (punu, tsogho, fang, etc). Ces masques réunis à la Maison de La Bresse proviennent de collections aussi étranges et fascinantes. Il s’agit de la collection du docteur Albert Schweitzer, dont certains masques sont vieux de plus de 100 ans, et de deux collections personnelles : celle du conteur gabonais Chyc Polhit Mamfoumbi, et du grand reporter Paul de Zardain.

L’ambition de cette manifestation, axée autour du thème «expressions primitives», est de permettre aux néophytes passionnés comme aux collectionneurs avertis d’assouvir leur passion de l’immémorial, en découvrant ces arts anciens porteurs d’un autre regard qui vient d’Afrique. L’exposition aborde également plusieurs sous-thèmes : la fonction des différents masques dans les sociétés africaines, les rites et conceptions du monde dans les cultures dites primitives, l’influence de ces masques sur l’art contemporain.

 

 
GR
 

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