Internet et les réseaux sociaux – et de façon plus étendue les technologies de l’information et de la communication – ont permis à l’homme de faire des progrès spectaculaires en termes d’échanges. Mais mal exploitées ou utilisées par des individus aux desseins machiavéliques, les TIC représentent un danger pouvant occasionner des dégâts aux conséquences inimaginables. Il convient, surtout à l’adresse des jeunes « accros », de tirer la sonnette d’alarme.

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© Gabonreview/Shutterstock

 

Le Gabon, à l’instar d’autres nations modernes, est un pays résolument tourné vers l’avenir. C’est dans cette optique que les autorités étatiques, avec l’appui des experts en la matière, ont entrepris de s’engager dans des projets novateurs : la promotion de l’outil Internet, le déploiement de la fibre optique, le lancement de la 3G et de la 4G… Au nombre des principaux bénéficiaires : la plupart des grandes, moyennes et petites entreprises pour qui ces outils sont devenus indispensables (communication, stockage numérique des données, opérations financières, échanges de documents, gestion des ressources humaines, gestion des projets, etc.). Les jeunes font également partie de ceux qui ne peuvent plus se passer des TIC tant pour les loisirs, le plaisir, que pour la recherche intellectuelle.

Mais lorsque le web, Facebook, Badoo, Twitter, Instagram et Whatsapp deviennent les espaces de la mise en scène de la pornographie, de la pédophilie, de la violence, de l’arnaque et de l’escroquerie, il y a lieu d’exprimer de sérieuses inquiétudes. Lorsque les réseaux sociaux se transforment en lieux privilégiés des mouvements de contestation qui, dans de nombreux cas, sont nourris par les disciples inconditionnels de la politique du chaos, il y a lieu d’éveiller la conscience individuelle et collective des décideurs de tous les pays, allant des responsables étatiques aux leaders communautaires et religieux, jusqu’aux chefs de famille. Que ne voit-on pas sur Internet ? Faits déformés, usurpations d’identités numériques, harcèlements en ligne, détournements d’images, piratages de comptes, invitations à la haine, à la xénophobie et au racisme… Plus grave : le web est devenu le « terrain » où s’expriment le mieux les djihadistes de tous bords, les terroristes les plus extrémistes dont le seul but est de transformer la terre en un immense champ de bataille… et de ruines !

Dans un monde qui vit des mutations à un rythme de plus en plus soutenu, ceux qui se posent des questions sur l’avenir de l’humanité sont sceptiques. Ce, d’autant plus que la première cible des criminels du Net, ce sont les adolescents, les jeunes, qu’ils estiment plus faciles à manipuler. Or, comme la jeunesse représente l’avenir, prendre des mesures pour protéger cette catégorie sociale s’avère indispensable : contrôle parental, mise en place de filtres par les administrateurs locaux d’Internet, sensibilisation à grande échelle dans les établissements scolaires, les universités, les quartiers huppés ou sous-intégrés, etc.

L’objectif de cette réflexion, loin d’être alarmiste, est de mettre en garde, susciter une prise de conscience individuelle et collective. Certains pays s’attellent déjà à intégrer des formations dans les établissements scolaires pour éduquer les jeunes et les rendre plus aptes à éviter les nombreux pièges contenus dans les réseaux sociaux. D’autres mettent en place des dispositifs qui bloquent les sites et les informations « nuisibles », susceptibles de représenter un danger pour les populations. A travers des comités d’éducation à la citoyenneté, les responsables étatiques, les leaders religieux et ceux de la société civile doivent travailler de façon concertée pour mettre la jeunesse à l’abri des dangers des réseaux sociaux.

Auteur : Afoup Nseng

 

 
GR
 

12 Commentaires

  1. Jean -jacques dit :

    Oui je suis tout á fait d’accord ã vous mais certaines personnes sans morale et surtout ceux qui sont dans fausse opposition pensent que les tic c’est pour insulter.poster les images des victimes d’autres pays.recruter les hackers ivoiriens pour frauder. Il ya une solution d’abord le gvment envoit les jeunes de pythanée militaire en inde et israel pour des formations dans le domaine des tics ils vont apprendre les techniques pour identifier tous les utulisateurs qui postent de n’importe quoi sur en ligne. Un programme qui est lié ã ip (imei) du cellulaire et lié aussi au numero de telephone de chaque citoyen.si la personne se connecte ã wifi il est identifié ã travers le ip.et la meme chose pour les ordinateurs.

    • 100% gaboma dit :

      Jean -jacques si j comprends bien c’est normal que les réseaux sociaux soient couper? javais oublié c’est la liberté d’expression made in PDG. Ton ministre de la com nous avait 10 le contraire.
      Autre chose lorsqu’on à rien à dire ou lorsqu’on ne maîtrise pas un sujet, c’est mieux de se taire. La CENAP n’a aucun site internet comment un hacker peut t-il s’y attaquer afin de modifier les résultats des élections? je te rappel que les PV de la CENAP sont sur support papier.

  2. Bouabouvier dit :

    Une fois de plus,vous vous illustrez de manière négative car votre raisonnement le démontre. Vous vous comportez comme un idiot cher monsieur(désolé pour le mot,mais vous ne me laissez pas le choix) car pour votre information, »un hacker n’est pas capable de trafiquer des résultats enregistrés sur support papier et transportés manuellement dans des cartons vers des commissions de centralisation » dixit Séraphin Moundouga. Ne soyez pas aussi constipé intellectuelement

  3. SEMA dit :

    Vous ne trompez personne avec cette peau de sagesse,qui bien heureusement pour le peuple et la vérité laisse les pattes,le museau et la queue de votre cynique médiocrité mortifère.
    Le raisonnement utilisé ici est un « syllogisme » sophiste.Une merde.Le but rechercher,sachant que vos crimes ne peuvent rester plus longtemps occultés,vous voulez inoculer l’idée d’un montage,perpetré par des individus mal intentionnés,sur les photos et videos de vos horreurs comises.Peines perdue,les images sont vraies.
    Vos passez le temps à débiter des inepties: participation de 99,93%, 3 morts, Accrombessi en bonne santé avec Mme Regombe,hacker sur support papier,etc…
    Avec le soleil au zénith,se cacher en rampant ne sert à rien….Nous on libère le Gabon.

  4. Crane d'oeuf dit :

    @SEMA bassé…
    Ils sont toujours là a vouloir mentir sur des faits avérés, des vérités illustréEs par deS photos, images sur des chaines privées nationaleS ( tv plus, tvs et RTN) et des chaines internationales comme TV5 Monde.. Et sur les réseau sociaux « c’est verser » comme on dit …La CPI vous attend et sans famille pour tous les lèche-botte tels que Jean jacques etc…

  5. Cassandre de Troie dit :

    Vieux débat, mais toujours actuel..; quelle est la limite à la liberté en général, et de la liberté de communication en particulier? Les réponses divergent; la page qui nous est offerte ici ne permet pas de longs développements.
    En la matière, il ne faut pas s’attendre à un consensus, puisque forcément les intérêts sont souvent antagonistes. Il appartient donc aux dirigeants de décider pour le bien de la Nation, pour le bien de tous. Et nos dirigeants ont les moyens d’agir à ce propos, à l’instar du rationnement d’internet qu’ils nous appliquent depuis plus de 2 semaines pour des raisons pas toujours démocratiques.

  6. Cassandre de Troie dit :

    Ce que je voulais dire c’est qu’il y a des raisons de s’inquiéter de l’utilisation qui est faite d’internet; toutefois les dirigeants ne peuvent pas se cacher derrière ces inquiétudes pour matraquer ses opposants, ou abrutir ou plutôt enfermer sa population. Ils doivent trouver des moyens légaux pour agir. Et pour éviter justement tout abus, l’idéal serait de créer un organe gendarme neutre (si tant est qu’on peut sous les tropiques concevoir des entités publiques autonome).

  7. angazouamane dit :

    Je perçois cet article et la jubilation de l’enfoiré de Jean Jacques comme une énième tentative de semer le doute sur la véracité des graves exactions perpétrées contre la population par des mercenaires cagoulés à la solde d’Ali Bongo qui espère se maintenir au pouvoir par la terreur. A toi Jean Jacques qui réclame un meilleur musellage du peuple, saches que pour contourner ce que tu préconise et que vous avez déjà mis en œuvre par la destruction des médias privés, la réalité des exactions par lesquelles plusieurs de nos familles pleurent aujourd’hui leurs membres a été portée à la connaissance du monde grâce à internet. Ecrire avec subtilité que ces informations participent de la manipulation et du complot tel que cet article semble le dire constitue une véritable insulte à ceux qui pleurent leurs fils tombés sous des balles tirées le plus souvent dans le dos. Je suis sincèrement désolé de le dire mais pour moi, cet article qui veut prendre l’apparence d’un conseil utile est en réalité une manœuvre d’intoxication et de tromperie. Et si vous voulez dire aux gabonais que les images des morts partagées sur les réseaux sociaux seraient des montages, je vous exhorte à nous dire également que la diffusion en boucle par Téléafrica d’une marche et d’une réunion tenue par les seuls ressortissants du Haut Ogooué fait la promotion de l’unité nationale au Gabon. Cet article ressemble à un reportage que je viens de suivre sur Gabon24 par lequel ce média s’étonne de ne plus voir des malades mentaux dans les rues et se demande si l’opposition ne les aura pas tous massacré pour pouvoir accréditer l’information sur l’existence d’un charnier à Libreville. De tels propos sur une chaine de télévision sont graves et le CNC acquis à Bongo ne dit rien. Mais croyez moi, ces manœuvres ne vous épargneront pas la CPI. Vos histoires tordues sur des hackers imaginaires ou sur des prétendus militaires blessés ne résisteront pas à une bonne enquête grâce à laquelle le propriétaire des fusils qui ont tirés les balles qui ont fauchées les gabonais sera connu de tous ainsi que les donneurs d’ordres. Jean Jacques, ton type Ali et ses sicaires ne perdent rien pour attendre.

  8. Samuel dit :

    Quoi qu’il soit un amoncellement de clichés, cet article aurait été presque pertinent après la publication de photos polémiques d’une personnalité. Et il aurait pertinent si nous n’avions pas été au Gabon.
    Doit-on se soucier de prévoir dans le cursus scolaire des formations aux réseaux sociaux alors que nos enfants sont le plus souvent privés d’une éducation de base correcte (grèves à répétition, écoles en ruine, des classes de 100 élèves, etc) ?
    Doit on se soucier de protéger nos enfants des nouveaux médias quand ils n’ont rien à manger et que les seuls médias qu’ils voient sont les médias du pouvoir en place ?
    Doit on se soucier d’enseigner la morale et la citoyenneté à nos enfants quand nos dirigeants n’en ont aucune, et narguent ces mêmes enfants avec leurs fastes d’émirs corrompus ?
    Taper sur les rumeurs et fausses informations (relayées de part et d’autre des deux camps), bien que ce soit déplorable n’a aucun écho dans mon cœur quand on voit clairement que nous avons la violence, la terreur, les menaces et le mensonge étatisé, organisé, planifié.
    Afoup Seng, c’est votre premier article sur ce site, mais il est choquant pour moi dans la mesure ou au moment où l’on vient spolier un peuple de son droit le plus fondamental à l’autodétermination démocratique, vous, vous venez là pour dénoncer les rumeurs qui circulent et proposer des solutions : n’y a-t-il pas d’autres priorités ? N’y a-t-il sujet et analyse journalistique plus pertinente à réaliser dans cette période si sombre au Gabon ?

  9. Gabrielle dit :

    Et il a fallu que la délibération des résultats de la présidentielle arrive le 31 dernier pour faire le constat selon lequel, les réseaux sociaux nuisent…Franchement du n’importe quoi !

  10. l'ombre qui marche dit :

    Le seul bon point c’est que cette privation de réseaux sociaux a poussé les gabonais à la recherche si bien que maintenant on connait un peu plus sur les VPN et autre moyen de contourner Maroc télécom gabon avant cette initiative à la con nous on se contentait de Maroc télécom gabon

  11. lionel damy dit :

    Voici un pouvoir aux abois qui cherche de façon honteuse a déplacer le débat véritable qui est celui du fraude massive maladroitement opéré par ali Bongo et sa bande. L’internet est un outil révolutionnaire de communication ses avantages sont indénombrables libre à tout utilisateur d’en user de la façon la absolu qui soit.
    Pourquoi avoir attendue la délibération des résultats contestés d’une élection pour découvrir le caractère violent et malsain de l’internet? Arrêtez de nous intoxiqués avec des articles faux et non objectif. Par conséquent nous nous voyons dans cette rupture de l’internet et l’inaccessibilité aux réseaux sociaux une volonté de la part du pouvoir à museler le peuple gabonais et passer sous silence les atrocités commises sur les populations. Jean Jacques vous aussi vous répondez de vos actes.

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