Suite aux violentes manifestations enregistrées dans le pays depuis l’annonce des résultats officiels du scrutin du 27 août dernier, des leadeurs politiques de l’opposition et de la majorité appellent au calme.  
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Craignant l’embrasement du pays, Bruno Ben Moubamba a appelé les populations au calme. S’il a tenu à indiquer que «les guerres commencent toujours comme un jeu», le candidat au scrutin présidentiel du 27 août dernier pour le compte de l’aile dite radicale de l’Union du peuple gabonais (UPG) a invité les responsables politiques de l’opposition, en l’occurrence Jean Ping, qui revendique la victoire, à expérimenter les voies légales prévues pour la contestation électorale. De même, militant pour la formation d’un gouvernement d’union nationale au sortir des troubles enregistrés à Libreville et à l’intérieur du pays, Bruno Ben Moubamba a exhorté la communauté internationale à «ne pas jeter de l’huile sur le feu». Dès la contestation des résultats, celle-ci avait notamment appelé Ali Bongo à accepter un recomptage des voix bureau de vote par bureau de vote.
Regrettant pour sa part «une intervention étrangère, dont on ne peut pas à ce stade mesurer pleinement les conséquences de l’immixtion dans le processus électoral, mais dont le principe en soi est d’une certaine gravité», Raymond Ndong Sima a invité les Gabonais à «la sagesse». L’ancien Premier ministre, candidat au dernier scrutin présidentiel, a invité les uns et les autres à la retenue. Pour lui, «le vainqueur sera le président de tous les Gabonais». Quant à Gérard Ella Nguema, l’un des plus jeunes candidats à cette présidentielle, il a plutôt appelé à «la paix des braves». Le candidat du Rassemblement pour le Gabon (RPG), Paul Mba Abessole, a réitéré l’appel de l’Union européenne, de la France et des Etats-Unis, relatif au recomptage des voix bureau de vote par bureau de vote. Dans la foulée, il a vendu à nouveau son programme basé sur «la tétravalence», qui suggère de mettre à contribution toutes les intelligences du pays, en vue de son développement.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Gaboma dit :

    Moubamba après s’être rendu compte qu’il ne pourra même plus arriver à conquérir un siège de député dans ce pays pour un peuple qu’il qualifie désormais d' »inculte » veut aller à la soupe. Monsieur 0% ne voit plus son salut qu’à travers ce qui au Gabon ont le pouvoir de faire d’un chien sans légitimité ni politique ni en terme de compétence de devenir ministre. Une foi que tu auras fini de servir de faire valoir dans le gouvernement d’Ali Bongo, tu te retrouveras dans la poubelle tout comme les premiers à avoir trahi Pierre Mamboundou.
    Quant à Ndong Sima, il est facile en décodant l’ensemble de son discours et ses actions depuis qu’il oppose à Ali Bongo qu’il est resté plus proche de ce dernier que de l’opposition dans son ensemble. Il n’est donc pas étonnant que cet autre monsieur 0% après la sanction du pouvoir se tourne vers ce qui ont le pouvoir de faire des canidés des ministrables, en œuvrant pour le maintien d’Ali Bongo au pouvoir.
    Il appartient aux dictateurs de faire croire au monde que l’indépendance signifie que les autres nations doivent regarder en spectateurs l’oeuvre funeste d’un gouvernement quand bien même il n’est plus à démontré que l’instabilité d’un pays peut impacter sérieusement une sous-région, une région, voir le monde entier. Il n’est plus à démontrer que les pays qui ont la sagesse de respecter le droit et la justice pour inscrire une paix à l’intérieure de leur frontière subissent la misère des pays où l’injustice et les inégalités comme ceux que cultivent les Bongos finissent par plonger les citoyens dans une pauvreté et une insécurité indescriptibles.

    • Gaboma dit :

      Ndong Sima, les pays qui ont inscrit l’égalité et la justice dans la culture de leur pays pour une paix durable ont la légitimité et sont bien placés pour donner des leçons et s’inquiété qu’un pays comme le Gabon qui n’a jamais causé de soucis au monde puisse devenir du jour au lendemain une autre nation tourmenté par les mensonges, la fraude, le vole, la tricherie d’un pouvoir incarné par des hommes cupides qui cultivent des pratiques que ne saurait supporter plus longtemps un peuple digne. Tu es pourtant de ceux qui disent que le Gabon fonctionne comme n’obéissant à aucune règle, aucune loi. Et tu appelles les nations frères et la communauté internationale à fermer les yeux et la bouche comme si le Gabon était sur la planète mars.

  2. Dzilebatu dit :

    MOUBAMBA et NDONG SIMA deux looser à 0% qui pensent avoir voix au chapitre.
    Quelle tristesse, car même un enfant du CP1 saitque l’on ne doit pas tricher. Ali Bongo triche de manière grossière et vos avis vont carrément dans le sens d’Ali Bongo et non du peuple gabonais!
    Vous pouvez conjuguer vos carrières politiques au passé.
    La jeune Hirmana Loïse SASSOU NGUESSO fait preuve de plus de maturité que tous les deux réunis!
    Pfff!
    Pensez à vous recycler messieurs car la fraude grossière ne vous choque pas. Le peuple gabonais a soif du respect de son vote. vous, vous avez soif d’Ali Bongo.

  3. NYAMA dit :

    NDONG SIMA est une honte pour le Gabon, il n’a plus aucune crédibilité et peut dès à présent noter que le peuple n’oubliera jamais sa trahison.
    Il doit dégager comme l’autre.

  4. Shaka Loubedi dit :

    Je ne pouvais pas m’attendre a mieux venant de la part de toutes ces personnes qui ont brillés par leur otisme pendant la champagne refusant d’ecouter l’appel de la population quant a la candidature unique. Tous savaient qu’ils n’avaient pas un poids politiques, mais ils ont quand meme preferé foncer en cavalier seul. Resultat: ils ont essuyés une defaite cuisante. Et malgré cela, ils appellent le peuple au calme et a accepter l’imposture ali bongo. Etaient-ils vraiment honnetes dans leur demarche pour la presidentielle? Non! et le peuple gabonais l’avait deja bien compris. Donc s’il vous plait messieurs, aller fou faire foutre et laissez les gabonais continuer leur combat. Sans vous nous reussiront. especes de traitres…..

  5. okoss dit :

    Les leaders du double langage vont maigrir.
    Pas de gouvernement d’ union de je ne sais quoi.
    Que celui qui a gagne gouverne et que l opposition s’ oppose
    En Francais Facile, pas de partage de gateau.
    Mais avant , le recomptage s’ impose, pour que la democartie triomphe.
    Dans bientot, les legislatives , le premier minister sortira forcement du camp gagnant.
    Messieurs les politiks, simplifier nous les choses, au lieu de vouloir reinventer la roué qui tourne depuis des siecles

  6. ongone dit :

    NDONG SIMA et Ben MOUMBAMBA nous deçoivent heureusement que la population les a sanctioné et a compris qu’on ne pouvait pas compter sur eux nous attendons tous ce recomptage et que la vérité l’emporte que ces deux candidats malheureux aillent lecher les bottes de celui qu’on ne veut plus citer le nom pour rentrer dans son futur gouvernement .

  7. jean bille dit :

    très déçu par les politiciens tel que ben moubamba, ndong sima. il est vrai que le gabon souffre aussi et pathétiquement d’un type de son personnel politique. lequel type n’existe que par une escroquerie intellectuelle ou autre commise au détriment du peuple gabonais. le droit d’ingérence mondialement reconnu aux puissances étrangères est une extension de la souveraineté du peuple.notamment lorsque ce peuple, véritable souverain, est pris en otage par des institutions qui ne lui sont plus soumises.comme c’est le cas actuellement au gabon où les institutions républicaines, inféodées à une famille et à un homme, commettent coup d’état sur coup d’état pour ignorer la voix et la volonté du peuple.

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