Ouvrant sa campagne au stade de l’Amitié dans le nord de Libreville, Ali Bongo Ondimba a déclaré, le 13 août 2016, qu’il était de nouveau candidat pour «infliger un K.O» aux autres candidats afin de «sauver les Gabonais de ces messieurs qui constituent un risque pour les Gabonais».

Ali Bongo prononçant son discours, le 13 août 2016 au stade de l’Amitié. © Gabonreview

Ali Bongo prononçant son discours, le 13 août 2016 au stade de l’Amitié. © Gabonreview


 
Des scènes de la première journée de campagne du candidat Ali Bongo Ondimba. © Gabonreview

Des scènes de la première journée de campagne du candidat Ali Bongo Ondimba. © Gabonreview


Très décontracté, loin d’être affaibli par les trois dernières semaines au cours desquelles il a parcouru le Gabon entier dans le cadre de la tournée républicaine, Ali Bongo Ondimba, 57 ans, a dit être en forme pour cette course vers le fauteuil présidentiel. Il sait d’emblée que pour y rester, puisqu’il est président de la République, il devrait d’abord battre les autres 13 candidats face à lui.
Ali Bongo Ondimba s’est donc d’abord prêté à un bilan de son mandat. Écoles, hôpitaux, Caisse nationale de garantie sociale et d’assurance-maladie, les femmes, les jeunes, la formation, la diversification de l’économie, différentes réformes et les grands travaux, etc. restent la marque du septennat finissant. Cependant, le président de la République sortant a reconnu qu’il restait encore beaucoup à faire et qu’un trop grand nombre de Gabonais connaissaient encore d’importantes difficultés liées par exemple au chômage, à la pauvreté et à l’exclusion malgré les premiers résultats des réformes structurelles et infrastructurelles lancées au cours de son premier mandat.
Il sollicite donc un second mandat pour corriger ce qui n’a pas été fait et terminer ce qui a été commencé pour conduire le Gabon sur la voie de l’émergence fixée à 2025. Il fonde donc cette nouvelle démarche sur l’égalité des chances, sa nouvelle vision du Gabon. «L’égalité des chances signifie que chacun, d’où qu’il vienne, qui qu’il soit, doit avoir des opportunités d’égal accès à une vie meilleure dans notre pays», a-t-il déclaré en scandant son slogan de campagne, «Changeons ensemble».
«C’est le temps des changements véritables. C’est le temps des changements fiables. C’est le temps de la rupture. Nous sommes le changement. Nous sommes la rupture. Nous sommes l’avenir. Nous devons changer ensemble, nous devons gagner ensemble», a scandé le candidat déclarant qu’il n’est pas l’enjeu de cette élection. «Ne laissez personne vous faire croire que cette élection est une question d’individu». «Non, cette élection n’est pas une question d’individu. Cette élection va au-delà de ma personne. Cette élection concerne notre avenir commun», a-t-il martelé.
Dès lors, pour les sept années à venir, s’il était élu, Ali Bongo Ondimba, qui met Dieu au devant tout, voudrait mettre en œuvre quatre priorités, tout en poursuivant les efforts engagés dans les domaines des infrastructures, de la diversification de l’économie, de la modernisation de l’Etat, de la démocratie, de l’Etat de droit et de la justice. Il s’agit de la consolidation de la paix, d’œuvrer avec détermination à créer les conditions favorables à l’emploi pour tous et en particulier à l’emploi des jeunes, d’améliorer le cadre de vie des Gabonais et la concrétisation du programme pour l’Égalité des chances.
Offensif et résolu, Ali Bongo Ondimba a taclé une «opposition composée «de vieux politiciens qui n’ont jamais rien fait de bon pour notre pays, qui incarnent un passé que nous ne voulons plus, une manière de faire que nous ne voulons plus, des comportements que nous ne voulons plus». Face à cette catégorie de personnes, il est candidat afin de «sauver les Gabon de ces messieurs qui constituent un risque pour les Gabonais».
Dimanche 14 août, le périple s’est poursuivi à Lambaréné, chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué, avant  Port-Gentil dans l’Ogooué-Maritime, le lendemain.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. nzam ata dit :

    C’est vrai que chez les batekes et les Ibos il est interdit de faire le test ADN?

  2. Marcel Ghisir dit :

    Le chaos et pas le KO

  3. Iboundji dit :

    « afin de sauver les Gabonais» rien que ca !! ca c’est le summum du cynisme pestilent : les sauver de qui ? les sauver de quoi ? de MOI pardi !c’est que réellement le faquin sait que ce qu’il fait n’est pas bien et nécessite que les victimes en soient sauvées c’est là qu’il se présente lui en sauveur contre lui-même le bourreau ça ressemble furieusement à l’autre qui se bat contre son ombre vidéo qu’elle a elle-même courageusement enregistrée et vient la qualifier toute honte bue et en public (sic !) d’insinuation Vraiment les monomanies du maitre se retrouvent avec ses séides…. et dire qu’on a payé des gens pour pondre de telles anneries…. du grand maboulisme HD

  4. Jean nzela dit :

    Il l’ a dit , il le fera , c’est le temps .

    • Iboundji dit :

      C’est se sauver lui-même du chaos qu’il crée qu’il devrait faire. 1 K.O dans 1 match truqué et moutouki qui emmène le chaos c’est facile. Que lis- je ? RESPECT connais-il même l’existence de ce mot ? Pitié …. Le seul vrai K.O du moment c’est les défunts d’Ekouk (paix à leurs âmes)

  5. Jean dit :

    Il aime à respecter ses propos et il fera. K.O.

  6. Axelle MBALLA dit :

    Le K.O. dont il parle est la branlée qu’il se taper dans quelques jours. Et le monde verra quelle est la véritable face de cet Ibo. Lui qui vante tant les mérites de la démocratie, est attendu à l’exercice de la reconnaissance de sa défaite…
    Les gabonais sont prêts…

  7. Ozavinoga77 dit :

    De 2009 à 2016, Monsieur le Président c’est vous qui avez géré ce pays… Pardon, mais plus personne à part votre clan, ne veut de vous. Votre clan s’est enrichi en milliards, comment expliquez-vous cela de la part de vos proches collaborateurs? Vous avez déçu les Gabonais qui ont cru à vos mesures de rupture après votre investiture… La suite, nous la connaissons!
    Vous avez rassemblé des milliers de personnes au stade d’Angondjé… Bravo! Mais n’était-ce pas plutôt les corps habillés en civil qui ont fait grossir la foule? Et que dire de tout ce bétail transporté et payé? C’est vraiment honteux de la part des gens qui vous conseillent. Nous ne sommes ni idiots, ni aveugles.

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