Recherche scientifique : La SEEG au côté de l’Iphametra
La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a procédé, le 10 août courant, à la remise en état des installations électriques de l’arboretum de Sibang, géré par l’Institut de pharmacopée et de médecine traditionnelle (Iphametra).
Suite à une demande de soutien formulée par de l’Institut de pharmacopée et de médecine traditionnelle (Iphametra), la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) vient de réhabiliter les installations électriques de l’arboretum de Sibang. Ces installations ont été remises à l’Iphametra en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Denise Mekam’ne. Elles permettront aux chercheurs de l’Iphametra de poursuivre paisiblement leurs travaux et aideront l’arboretum à retrouver ses capacités administratives, fonctionnelles et opérationnelles.
«L’Iphametra est honoré aujourd’hui par la SEEG», a lancé son directeur, Henry Paul Bouroubou, poursuivant : «Cela nous permettra de travailler en toute tranquillité parce qu’il devenait difficile, pour nous, d’effectuer nos recherches scientifiques sans électricité et je remercie la infiniment la SEEG».
Jean Paul Camus, le directeur général de la SEEG, a estimé pour sa part que «ces travaux constituent le soutien de la SEEG, dans sa responsabilité sociétale, à la recherche scientifique et à l’éducation».
Créé en 1976, l’Institut de pharmacopée et de médecine traditionnelle a pour missions d’étudier les herbes et les plantes médicinales alimentaires et toxiques, promouvoir la collaboration entre les praticiens mais aussi apporter un soutien aux tradithérapeutes. Il comprend les départements de phytochimie, médicine traditionnelle et l’herbier national du Gabon. De son côté, l’arboretum de Sibang couvre une superficie de 16 hectares. Permettant aux chercheurs de réaliser des inventaires de flore, il regorge plus de 78 000 échantillons de plantes, bois et essences rares.
Auteur : Jean-Thimothé Kanganga
1 Commentaire
pfff quelle misere
veolia doit quand meme bien faire sa culbute au pays pour accepter de faire des conneries comme ca