Présidentielle 2016 : Vers un soutien de J-F. Ntoutoume Emane à Nzouba Ndama

L’ancien Premier ministre s’en est ouvert à certains de ses proches : son choix est fait. Il va annoncer, cette semaine, son soutien à l’ancien président de l’Assemblée nationale.

 
Est-ce Michel Menga, ancien ministre, ancien député et directeur national de la campagne de Guy Nzouba Ndama qui l’a amené à prendre cette décision ? Beaucoup en sont convaincus. Membre du Rassemblement Héritage & Modernité qui soutient Nzouba Ndama, l’ancien ministre de l’Education nationale est en effet un très proche de Jean-François Ntoutoume Emane. Il est en effet l’oncle de l’ancien maire de Libreville, et il est l’un des responsables du PDG d’alors a avoir pris part à la mémorable conférence de presse du 2 octobre 2015 à Tahiti, à Libreville, pour l’annonce de la rupture de Jean-François Ntoutoume Emane avec le parti au pouvoir.
Est-ce plutôt en raison des relations plutôt cordiales qu’il a toujours entretenues avec l’ancien élu du canton Lolo Wagna que Jean-François Ntoutoume Emane a pris la décision qu’il devrait officialiser cette semaine ? Peut-être est-ce pour les deux raisons. Seuls ses proches le savent. En tout cas, c’est d’ici à la fin de cette semaine, dans son fief de Lalala dans le 5ème arrondissement de Libreville, que l’ancien maire de Libreville devrait faire son annonce.
Comme il l’avait dit dans une interview-fleuve à l’hebdomadaire La Loupe, il va soutenir un candidat, vu qu’il n’y va pas lui-même. Jeudi ou vendredi, Jean-François Ntoutoume Emane va annoncer officiellement son soutien à Guy Nzouba Ndama.
Après le soutien de l’ancien Premier ministre Jean Eyeghe Ndong à Jean Ping, et celui de l’ancien vice-président de la République, Didjob Divungi di Ndinge, à Casimir Oyé Mba, Guy Nzouba Ndama, lui, va recevoir l’appui d’un autre ancien Premier ministre, en l’occurrence Jean-François Ntoutoume Emane. Celui-ci précisera toutefois si c’est en tant que personnalité politique à titre personnel que cette décision a été prise, ou si c’est en sa qualité de président du Mouvement démocratique et patriotique pour la refondation (MDPR) dont aucune information, relative  à la prise de commun accord de cette décision, n’a filtré.